Une Vie de Scaramouche, écrite ou du moins signée par Angelo Costantini (Mezzetin), parut en 1695 chez Barbin et fut ensuite popularisée par les éditions de la Bibliothèque bleue.
Dans une préface qui précédoit la premiere édition de cette piece, on lisoit : « Cette petite comédie a extrêmement diverti tous ceux qui ont vu les représentations, & je me suis étonnée moi-même que, sans aucune connoissance du théâtre, j’aie pu faire quelque chose qui ait mérité du public une attention favorable ». D’Ancourt a mis dans ses éditions, je me suis étonné : mais il a laissé, que sans aucune connoissance du théâtre ; ce qui prouve que la piece n’étoit pas de lui, puisqu’il avoit déja donné sept comédies.
. — Voir l’édition de La Bruyère de Walckenaer, Remarques et éclaircissements, p. 161, n° 38.
Molière ne la fit point imprimer ; elle a été publiée, pour la première fois, dans l’édition de ses œuvres, donnée en 1682, par La Grange et Vinot. […] Dans une Lettre sur les affaires du théâtre, que La Harpe, dans son Cours de littérature (tome V, page 421, de l’édition originale), attribue à ce même de Visé, l’auteur s’excuse d’avoir intitulé, La Vengeance des marquis, une pièce qu’il eût peut-être dû nommer La Vengeance des comédiens ; et, dans un autre endroit, il dit : « Ce qui fut cause que je fis ma Zélinde, etc. » L’auteur de la Lettre l’est donc également de la comédie de Zélinde et de celle de La Vengeance des marquis.