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88. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Il s’en servit pour révéler une préoccupation de l’esprit, un état de l’âme, un sentiment, une passion ; pour faire éclater un caractère du premier mot et du premier geste.

89. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Cet homme joignait aux avantages extérieurs un esprit vif et pénétrant, une grande force d’âme ; tout était noble en lui excepté la naissance. […] Cet état de son âme se refléta dans la pièce nouvelle qu’il écrivit, et lui fournit les traits d’une peinture charmante, dont les Italiens ni même les anciens n’auraient pu lui offrir de modèle. […] Priez Dieu pour le repos de son âme. […] Oui, dis si tu le veux, Je suis tout prêt, cruelle, à te prouver ma flamme… C’est le fond d’une âme misérable mis à nu. […] Un sermon touche l’âme et jamais ne fait rire ; De qui croit le contraire on doit se défier ; Et qui veut qu’on en rie en a ri le premier.

90. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

peut jouer un instant avec cela comme avec autre, chose, et inoculer l’enthousiasme des prosélytes aux badauds qui ne comprennent pas; mais, malgré des efforts généreux, très élevés et auxquels j’applaudis pour ma part de toute mon âme, la tragédie est morte. […] Les rosières vous agacent, et vous détestez l’orgeat, boisson honnête qui blanchissait l’âme de vos tantes!

91. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Cet homme joignait aux avantages extérieurs un esprit vif et pénétrant, une grande force d’âme ; tout était noble en lui, excepté la naissance. […] Cette action montre clairement que ce n’était point une basse jalousie, mais bien de perfides conseils qui avaient porté Boursault à attaquer Molière, et ce tort de son esprit est plus que suffisamment racheté par ce mouvement d’une âme généreuse. […] Du reste, sa belle âme était faite pour comprendre celle de Molière, et tout porte à croire qu’il lui rendit toujours une complète justice. […] Sa grâce est la plus forte : et, sans doute, ma flamme De ces vices du temps pourra purger son âme. Avec quelle vérité, avec quel accent de l’âme Molière ne devait-il pas prononcer ces vers !

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