L’Étourdi, ou Les Contre-temps, Comédie en vers et en cinq actes, jouée d’abord à Lyon, en 1653, et à Paris au mois de Décembre 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. […] Cette petite pièce, faite d’abord pour la province, fut applaudie à Paris, et jouée quatre mois de suite. […] L’Amour médecin, Petite comédie en un acte et en prose, représentée à Versailles le 15 septembre 1665, et sur le théâtre du Palais-Royal le 22 du même mois. […] Les comédiens, ses camarades, voulurent que Molière eût toute sa vie deux parts dans le gain de la troupe, toutes les fois qu’on jouerait cette pièce ; elle fut représentée trois mois de suite, et durera autant qu’il y aura en France du goût et des hypocrites. […] Les Amants magnifiques, Comédie-ballet en prose et en cinq actes, représentée devant le roi à Saint-Germain, au mois de janvier 1670.
Elle eut un grand succès, puisque les comédiens firent payer double dès la seconde représentation, & qu’elle se soutint pendant quatre mois de suite. […] Une absence de quatorze mois faisant conjecturer à Emilie que son époux a passé les sombres bords, elle se livre toute entiere à la littérature.
Au mois d’Octobre de la même année, la Salle du Petit Bourbon fut démolie pour ce grand et magnifique Portail du Louvre, que tout le monde admire aujourd’hui. […] La Troupe qui représentait ses Comédies était si souvent employée pour les divertissements du Roi, qu’au mois d’Août 1665 Sa Majesté trouva à propos de l’arrêter tout à fait à son service, en lui donnant une pension de 7000 livres ; Monsieur de Molière, et les principaux de ses compagnons allèrent prendre congé de MONSIEUR, et lui faire leur très humbles remerciements, de la protection qu’il avait eu la bonté de leur donner. […] Les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, qui depuis un si grand nombre d’années portaient le titre de la seule Troupe Royale ont été réunis avec la troupe du Roi le 25 Août 1680 cela s’est fait suivant l’Ordre de sa Majesté donné à Charleville le 18 du même mois, par Monsieur le Duc de Créquy Gouverneur de Paris, premier Gentilhomme de la Chambre en année, et confirmé par une Lettre de Cachet, en date du 21 Octobre.
Non seulement il fréquente les théâtres en compagnie de Cyrano de Bergerac ; non seulement il ébauche sa liaison avec Madeleine Béjart, mais encore, du mois d’avril au mois de juillet 1642, il est vraisemblable qu’en qualité de survivancier de la charge de tapissier valet de chambre, il a suivi le roi Louis XIII dans ce fameux voyage de Narbonne qui devait coûter la vie à Cinq-Mars et à de Thou. […] Au mois d’août 1653, la troupe est à Pézenas. […] Il rencontra les comédiens à Lyon, en avril 1655 ; il les suivit à Avignon, puis à Pézenas, où ils se transportèrent pour une seconde session des Etats (1655-56). — Ils y séjournèrent du mois de novembre au mois de février ; — d’Assoucy ne quitta ces honnêtes gens, « si dignes de représenter dans le monde les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre », qu’au mois d’avril ou de mai 1656, lors de leur arrivée à Narbonne. […] Molière y donna, soit au mois de novembre, soit au mois de décembre 1656, la première représentation du Dépit amoureux. […] S’il n’a pris possession de la scène qu’en 1669, il a vu le jour au mois de mai 1664 ; il n’est donc vraiment séparé de l’Ecole des Femmes, représentée pour la première fois l’hiver de 1662, que par un intervalle de quinze ou seize mois — le temps nécessaire pour l’écrire, et par trois pièces, la Critique, l’Impromptu, et le Mariage forcé, celle-ci expressément composée pour le roi.
Ce qu’il y a de certain, c’est que quatre mois ou environ après l’arrivée de Madame en France, vers le milieu de la grossesse de la reine, commença l’intimité du roi avec madame de La Vallière. C’était certainement plus d’un mois avant le 5 septembre 1661, jour où il fit arrêter Fouquet, puis que celle disgrâce fut attribuée à la témérité du surintendant qui avait tenté de séduire cette jeune favorite58.
Une caution de quarante livres par semaine, pendant deux mois, suffirait à Pommier : Aubry la donne. […] Trois mois après, tout va de mal en pis. […] Une caution de quarante livres par semaine, pendant deux mois, suffirait à Pommier ; Aubry la donne. […] Il y avait donc déjà près d’un mois que durait la vacance du théâtre de Molière, et, puisqu’il ne rouvrit que le 21 février, elle se prolongea plus d’un mois encore126. […] C’était en juillet 1661, un mois avant la représentation des Fâcheux.
Une lettre de madame de Maintenon à madame de Saint-Géran, sans date, mais probablement du mois d’avril ou de mai 1671, fait connaître un incident survenu dans les amours du roi et de madame de Montespan. […] 2º Elle est antérieure au départ du roi pour l’armée de Flandre, qui eut lieu à Saint-Germain, au mois de mai de la même année, suivant L’Art de vérifier les dates.
C’est un homme qui mourra avant qu’il soit peu, & qui n’a tout au plus que six mois dans le ventre. […] — Vous vous trompez, Monsieur, ils sont au contraire trop longs & trop larges ; vous ne les aurez pas portés cinq à six mois, que vous verrez.... — Oui, mais en attendant ils me blessent. — Non, Monsieur, cela n’est pas possible. — Comment ! […] Louis XIV régala les Reines & toute la Cour d’une fête qui dura depuis le 7 Mai jusqu’au 13 inclusivement du même mois.
Le sort en est jeté ; elle a déclaré, il y a dix mois, que dans un an elle prendrait congé de ce parterre qui l’a tant aimée, et comme elle a dit, elle fera. […] C’est donc, à tout prendre, encore deux mois de résignation et de patience pour les malheureux que ce grand règne inquiète. Deux mois, c’est bien peu pour les rivalités haineuses ; cela passe si vite, en effet !
Dans le mois d’avril, madame Scarron, sous le nom de marquise de Suger, conduisit, comme son fils, le duc du Maine à Anvers, près d’un empirique qui devait rétablir la jambe de cet enfant dans l’état naturel. […] Le roi lui envoya 100 000 francs. » Cette situation durait encore au mois de septembre suivant, et s’aggravait par la maladie de mademoiselle de Nantes. […] Cette lettre du 25 mai est évidemment mal placée parmi celles de 1675, puisqu’au mois de mai 1671 madame Scarron était à Barèges.
Un voyage à Paris était une plus grande affaire qu’aujourd’hui le trajet d’Europe en Amérique : on était des années à s’y décider ; pour s’y préparer, il fallait des mois ; on faisait même toutes les dispositions qu’exigeait le danger de l’entreprise, et celui qui l’avait mise à fin, en acquérait une célébrité qui durait toute sa vie. […] Comment surtout ne pas faire étalage devant eux des belles expressions et des belles manières qu’on avait apprises en un grand mois passé dans quelque hôtel garni du Marais ou du faubourg Saint-Germain ? […] « Quinze médecines, trois de reste du mois passé, et douze pour tout le mois de janvier, trente livres. […] monsieur Turbon, si j’ai bonne mémoire, je ne pris que dix médecines dans tout le mois de décembre ; et vous m’en comptez douze pour tout le mois de janvier que nous achevons ; à ce compte, je suis plus malade ce mois-ci que l’autre. […] Les regrets qu’ils lui donnèrent parurent dignes des sentiments qu’ils lui devaient ; ils fermèrent le théâtre pour ne le rouvrir que sept jours après, le vendredi 24 du même mois.
Les personnages qui préparaient ce spectacle grotesque posèrent plusieurs mois, sans s’en douter, sous les yeux du plus grand peintre qui jamais ait copié la nature. […] Il entra dans la troupe de Molière au mois de mai 1662. […] Mademoiselle Hervé-Béjart fut comédienne de la troupe du Palais-Royal et de celle de Guénégaud ; mais elle n’y brilla pas beaucoup, et mourut au mois de juin 1675, après une maladie de trois années. […] Mademoiselle Beauval mourut le lundi 20 du mois de mars 1720, âgée environ de soixante-treize ans. […] Si l’on s’en rapporte à l’extrait baptistaire produit après sa mort par sa famille, Baron naquit à Paris au mois d’octobre en 1653 : en se tenant à cette date, il n’aurait eu que soixante-seize ans et deux mois quand il mourut ; mais on s’accordait généralement à lui donner six ans de plus.
Comme la comédie a des charmes, je ne pus si tût quitter ces charmants amis ; je demeurai trois mois à Lyon, parmi les jeux, la comédie et les festins, quoique j’eusse bien mieux fait de ne m’y pas arrêter un jour ; car, au milieu de tant de caresses, je ne laissai pas d’y essuyer de mauvaises rencontres. […] On dit que le meilleur frère est las au bout d’un mois de donner à manger à son frère ; mais ceux-ci, plus généreux que tous les frères qu’on puisse avoir, ne se lassèrent point de me voir à leur table tout un hiver. […] Tout ce rôle de Martian dans Pulchérie, écrit moins d’un an après Psyché, puisque Mmede Sévigné en parle dès le mois de janvier 1672, est peut-être encore plus surprenant. […] Comme elle était grosse de quatre mois, Louis XIV dit avec humeur : « Qu’elle retourne en province faire des enfants. » Enfin la Beauval joua ; jouer, pour elle c’était triompher. […] Le mariage avait été célébré à Saint-Méry, trois mois auparavant, le 15 avril.
L’ouvrage était dédié au cardinal de Richelieu, qui entra, comme on sait, dans les conseils du roi, au mois d’avril de cette année 1624. […] Le capitaine Rhinocéros mourut au mois d’octobre 1624 : « Quand ce capitan trépassa, rapporte son camarade Beltrame, on trouva dans son lit un très rude cilice, ce qui causa quelque surprise, car nous n’ignorions pas qu’il était pieux et buon devoto, mais nous ne savions rien de ce cilice. » Il entrait sans doute, dans cette émulation de piété, un secret besoin de protester contre l’excommunication sévère qui pesait en France sur la profession comique.
Si bien donc que ce mois j’ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit médecines & douze lavements ; & l’autre mois il y avoit douze médecines & vingt lavements. Je ne m’étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l’autre.
Les femmes vivant séparées des hommes ont leurs conversations sans doute : c’est pour ces conversai ions qu’ont été inventés les mois de caquetage, de cailletage, de commérage. […] Au mois de février 1610, il lui fit faire une sommation de rentrer en France. […] C’est trois mois après cette sommation que le roi est tué par Ravaillac.
Cette piece, faite & jouée pour le Roi à Chambor, au mois de Septembre 1669, fut représentée sur le théâtre du Palais Royal le 15 Novembre de la même année. […] Elle est morte depuis six mois.
Dans les scènes viiie et ixe du quatrième acte, les mois de cocu et de cocuage sont six fois répétés. […] Ce n’est point assez dire, tout ce qu’il faisait était récompensé ; ce qui trois mois après L’Impromptu de Versailles, que le roi et Madame durent sur les fonts de baptême le fils qui lui était né quelque temps auparavant.
Cependant il est certain que cette pièce parut au commencement de ce même mois. […] Molière, représentée à Vaux le 16 août, à Fontainebleau le 17 du même mois, et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 novembre suivant. […] Il y a longtemps qu’Aristophane l’a dit ; il se ronge de chagrin quand un seul poème occupe Paris durant plusieurs mois, et L’École des maris, et celle des femmes, sont les trophées de Miltiade, qui empêchent Thémistocle de dormir. […] Molière, représentée à Versailles le 15 septembre, et à Paris sur le théâtre du Palais-Royal, le 22 du même mois. […] Cet auteur mourut quelque temps après, c’est-à-dire à la fin du mois de mai suivant.
Nous concevons qu’il ait réussi dans une fête où chacun s’applaudissait d’être convié, parmi les magnificences du surintendant, à la lumière du roi-soleil, — alors dans son premier éclat, deux ans après la paix des Pyrénées, cinq mois après la mort de Mazarin, à l’heure même où l’on découvrait que ce prince (le châtelain de Vaux allait en faire l’épreuve) n’était pas « un monarque en peinture. » Ajoutez qu’on était disposé à la bienveillance par la bonne chère, et qu’il fallait passer le temps jusqu’au feu d’artifice. Direz-vous qu’à la ville, trois mois après, les Fâcheux surent se priver de ces agrémens ? […] » Six mois après, Psyché est représentée sur la scène du Palais-Royal, à peu près avec « même éclat, mêmes agréments. » Qu’on nous la rende ainsi ornée, aujourd’hui que nous connaissons l’opéra, il est à craindre, selon la remarque de Voltaire, « que si la tragédie est belle et intéressante, les entr’actes de musique en deviennent froids ; et que, si les intermèdes sont brillants, l’oreille ait peine à revenir tout d’un coup du charme de la musique à la simple déclamation.
Les Gelosi arrivèrent au mois de février suivant. « En ce mois, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent à jouer leurs comédies dans la salle des États à Blois ; et leur permit le roi de prendre demi-teston de tous ceux qui les viendraient voir jouer. » Le demi-teston avait alors une valeur nominale de sept sous, mais il valait effectivement quinze sous, malgré les ordonnances, et c’était un prix élevé pour assister à un spectacle, puisqu’à Paris, le prix d’entrée à l’Hôtel de Bourgogne ne dépassait pas quatre ou cinq sous. […] Malgré ces arrêts redoublés, les Gelosi continuèrent pendant le mois de septembre à jouer leurs comédies, « par jussion expresse du roi, dit l’Estoile, la corruption de ce temps étant telle, que les farceurs, bouffons, p… et mignons avaient tout crédit auprès du roi ».
Et Dieu sait les bénéfices que se partageraient, en trois mois, trois comédiens seulement ! […] Au mois de nivôse an X, quand la maison fut détruite, on le recueillit, et il fut porté au Musée des Petits-Augustins. […] Lorsqu’au mois de janvier 1828 Beffara voulut le voir et le faire dessiner on lui répondit qu’il avait été détruit et employé dans les bâtiments. […] Exactement deux cent soixante-deux jours, en supposant que Molière soit né du 14 au 15 janvier 1622 ; ce qui fait huit mois et vingt-deux jours de gestation. […] Ils avaient joué à Fontainebleau pendant les cinq derniers mois de 1661.
Le Fagotier, comme il l’avait prévu, eut un si grand succès qu’on le donna trois mois de suite, mais toujours précédé du Misanthrope. […] « Au mois d’octobre 1660, la salle du Petit-Bourbon fut démolie pour construire la façade du Louvre qui est du côté de Saint-Germain-l’Auxerrois. […] Molière, représentée dans Le Ballet des Muses à Saint-Germain-en-Laye, au mois de janvier, et à Paris, sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 juin suivant. […] Riccoboni compte un mois de suspension du Misanthrope, jusqu’au jour que Le Médecin malgré lui fut représenté. […] Cependant il ne saisissait pas toujours le public d’abord ; il l’éprouva dans son Avare (qui parut au mois de janvier 1668).
Au mois de septembre de la même année, ces trois premiers actes furent également joués à Villers-Cotterêts, chez Monsieur, en présence du roi et des deux reines. Deux mois après, la pièce entière fut représentée au Raincy, chez le prince de Condé, qui, au mois de novembre de l’année suivante, la fit jouer au même lieu pour la princesse palatine, et voulut encore la revoir à Chantilly, le 4 mars 1666. […] À cela je réponds que, du jour même de la défense, le théâtre fut fermé, et qu’il ne se rouvrit que le du mois suivant, c’est-à-dire cinquante jours après. […] Dix-huit mois s’écoulèrent sans que Molière obtînt du roi la permission écrite qui devait lever la défense du parlement.
La troupe italienne comprenait la plupart des artistes qui avaient quitté Paris au mois de juillet 1659 : Trivelin, le Pantalon Turi, Costantino Lolli, autrement dit le docteur Baloardo, Aurelia et Scaramouche. […] « À Tiberio Fiurelli dit Scaramouche, chef de la troupe des Comédiens italiens, tant pour lui que pour sa compagnie, pour leur entretennement pendant les mois d’avril, mai, juin… 3 750 liv. […] On lit, par exemple, dans les comptes de 1688 : « À Cinthio, comédien italien, tant pour lui que pour ses compagnons, pour cinq comédies jouées à Versailles pendant les six derniers mois de 1688… 390 liv. » Il n’est pas besoin de dire qu’ils étaient indemnisés de leurs frais de voyage, nourriture, logement, etc.
En 1649, il revint quelques mois à Paris, pour des affaires personnelles, mais il retourna bientôt avec sa femme dans l’Angoumois, où il se battit et reçut de graves blessures pour la cause royale ; il ne revint dans la capitale qu’en 1653, après la pacification de la guerre civile. Madame de Montausier y fut rappelée quelques mois avant lui par la mort de son père.
Il a porté plus de trois mois un emplâtre sur le nez, d’un coup de chandelier que sa femme lui a donné. […] Dans six semaines ou deux mois, vous conviendrez qu’une banqueroute et un coup d’épée dans l’eau ne sont quasi que la même chose. […] Les Italiens ont l’initiative dans le tableau de La Foire Saint-Germain ; Regnard et Dufresny tracent d’abord pour eux ce gai tableau, dont, un mois plus tard, Dancourt essaye vainement, à la scène française, de contrebalancer le succès.
Somaise dit dans sa préface, que tâchant de bien parler, elles disent quelquefois des mois nouveaux sans s’en apercevoir, et qu’elles les font passer avec toute la légèreté et la délicatesse imaginables. […] Au mois de novembre 1659, la paix fut conclue aux Pyrénées, et au mois de juin 1660, le roi épousa l’infante d’Espagne. […] Elle ne reparut qu’au mois d’août à la cour, qui était alors à Sedan. Le 6 de ce mois on y apprit la prise de Montmedi.
La première, imprimée à l’encre noire, annonce le spectacle du mardi 3 février ; la seconde, en caractères rouges, est du vendredi 13 du même mois. […] Nuitter, la dernière doit être forcément mise en dehors du débat, puisque, dès le mois de juillet 1673, le théâtre du Marais avait cessé d’exister. […] Est-il alors étonnant que les Comédiens du Marais, auxquels Sourdéac avait promis ses machines, les aient annoncées dès le mois de février ? […] Ce fut seulement après le retour du Roi que Sourdéac donna sa superbe fête en Normandie, au mois de novembre 1660. […] Or, un document d’un mois antérieur témoigne de la présence à ce moment d’une troupe de comédiens lyonnais à Carcassonne.
, où Dominique-Arlequin chantait plusieurs chansons françaises, notamment une chanson à boire commençant ainsi : Paye chopine, Ma voisine… Dans Le Théâtre sans comédie (Il Teatro senza commedie), pièce dont Cintio del Sole était l’auteur et qui fut jouée au mois de juillet suivant, un panégyrique de Scaramouche (Fiurelli absent) était prononcé en français par le Scaramouche qui le remplaçait, panégyrique que Gueulette suppose avoir été écrit par M. de Fatouville, conseiller au parlement de Rouen. […] D’autre part, il y a à objecter que ces éditions distinctes sont datées de 1673, et la première du mois de mars de cette année.
Il est mort au mois de septembre 1688.
Quand le roi et Madame firent cet honneur à Molière, il y avait deux mois au plus que Montfleury avait présenté sa requête. […] Ce second fils, né le 15 septembre 1672, mourut moins de deux mois après sa naissance. […] Beffara, le père et la mère de Molière furent fiancés et mariés neuf mois avant l’époque de son baptême. […] La lettre de Racine est du mois de décembre 1663. […] L’arrêt est du mois d’octobre 1675.
La première représentation s’est déroulée au mois de février et non au mois de novembre.
À son retour, il fut nommé conseiller d’état le 25 juillet 1617, et conseiller au conseil des Finances le 7 janvier 1620 ; au mois de mars suivant, le Roi lui donna la charge de grand-prévôt de France, vacante par la démission de Joachim de Bellengreville4. […] En moins d’un mois il soumit plus de trente villes ; mais ses armes ne furent pas toujours heureuses.
Zucca révèle que Fabio a, il y a six à sept mois, épousé clandestinement Virginia, la sœur de Lelio, et que le frère veut s’en venger. […] Au mois de mai 1659, nous voyons ces deux Français s’unir à Scaramouche, Gratian, Trivelin, Horace, Aurelia, dans un divertissement donné par le cardinal Mazarin au château de Vincennes. […] Au mois de juillet 1659, la troupe italienne s’en retourna en son pays, laissant Molière maître de la salle du Petit-Bourbon.
Le 12 mars, le marquis de Brichanteau écrit : « Madame de Montespan partit, mercredi 15 de ce mois, brusquement de Saint-Germain pour Paris. […] Madame de Montespan dansa très bien… Fontanges mal. » Le 6 avril, cette belle est nommée duchesse, avec 20 000 écus de pension… Malheureusement, dans le cours de ce mois, madame de Sévigné nous apprend que « cette favorite a besoin d’être traitée d’une perte de sang opiniâtre et très désobligeante. » On a quelques espérances de guérison ; mais on lit dans une lettre de madame de Sévigné, du 14 juillet suivant : « Vous aurez ri de cette personne blessée dans le service ; elle l’est au point qu’on la croit invalide. […] Au mois de mars 1682, le roi s’établit à Versailles.
Riccoboni ne connoissoit donc pas le théâtre de Boursault : s’il avoit pris la peine de le parcourir, il y auroit vu le Mercure galant 6 ou la comédie sans titre, en cinq actes en vers, dans laquelle la plupart des acteurs viennent uniquement pour faire parler d’eux dans le Journal du mois ; il y eût trouvé les Fables d’Esope, comédie en cinq actes en vers, dans laquelle les divers personnages qu’on y voit sont amenés par la curiosité de consulter Esope, qui les renvoie en leur récitant une fable analogue à leurs demandes ; il y auroit vu encore Esope à la Cour, comédie en cinq actes en vers dans le genre des Fables d’Esope, avec cette différence que le héros de la premiere donne ses audiences à la Ville, & l’autre à la Cour. […] Plusieurs personnes viennent se faire inscrire pour occuper un chapitre dans le journal du mois.
Vous plairoit-il de m’avancer le mois ? […] des mois entiers sans visiter les bassettes ?
Loin de moi l’intention de révoquer en doute la sincérité des principes de tolérance proclamés par le Gouvernement ; mais que l’on se rappelle les clameurs que la réimpression des œuvres de Voltaire et de Rousseau a excitées il y a quelques mois ; les outrages prodigués aux deux plus beaux génies du dix-huitième siècle, à ces immortels apôtres de la raison et dé l’humanité, et l’on jugera s’il y aurait aujourd’hui de la prudence à publier pour la première fois l’Essai sur les mœurs et l’esprit des Nations, ou la profession de foi du Vicaire savoyard. […] Parce que l’on ne vit pas seulement de gloire, et que ceux qui travaillent pour les petits théâtres gagnent plus d’argent en six mois que l’auteur d’une bonne comédie en dix ans.