/ 177
23. (1739) Vie de Molière

Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de l’École des maris. […] Il n’y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de l’École des maris est fine, intéressante et comique. […] Le dénouement de l’École des maris est le meilleur de toutes les pièces de Molière. […] Elle passe pour être inférieure en tout à l’École des maris, et surtout dans le dénouement, qui est aussi postiche dans l’École des femmes, qu’il est bien amené dans l’École des maris. […] Molière y fait plus la satire de ses censeurs, qu’il ne défend les endroits faibles de l’École des femmes.

24. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

— Vous ne connaissez pas Dorimon, l’auteur de cette pièce de, l’an passé, l’École des Cocus ? […] … Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne école ! […] Il se sentit encouragé et lança, le 1er juin, sa Critique de l’École des Femmes. […] Et alors serait possible cette suite de l’École des Femmes, la Revanche d’Arnolphe, qu’on assure avoir été rêvée par Dumas fils. […] La thèse que Molière a soutenue dans l’École des Femmes, est la même déjà présentée dans l’École des Maris.

25. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502

Je la trouve dans l’Ecole des Femmes de Moliere. […] Ses défauts m’ont déterminé à la citer, pour qu’on puisse la comparer à celle de l’Ecole des Femmes, qui est excellente en tout point. […] Dans l’Ecole des Maris, Isabelle sait que Sganarelle veut l’épouser dans huit jours : elle convient avec son amant qu’il l’enlevera dans trois. […] Mais en voici une dans l’Ecole des Maris, qui surprend également & le public & le personnage auquel il s’intéresse. […] « La scene dixieme du second acte de l’Ecole des Maris doit être appellée un coup de théâtre ou surprise d’action. . . . . . .

26. (1871) Molière

L’École des maris est une de ces œuvres aimables où sont débattus les vieux paradoxes sur lesquels la comédie est fondée. […] L’École des maris, dédiée au duc d’Orléans, est la première de ses pièces que Molière avait imprimée. […] Il nous montrait Chrysalde à côté d’Arnolphe, et le voilà rentré, armé de toutes pièces, dans les démonstrations de L’École des maris. C’est dans L’École des femmes que nous apparaît, innocente et bien clairvoyante, Agnès, tourment du seigneur Arnolphe, et le châtiment de sa jalouse humeur. […] Ainsi, toute la comédie de L’École des femmes appartient à la cruelle naïveté d’Agnès, à la sottise habile de son tyran.

27. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 282-283 L’École des femmes éprouva, dans sa naissance, de grandes contradictions. […] Molière fit jouer quelque temps après la Critique de l’École des femmes : la tarte à la crème n’y fut pas oubliée ; et quoique ce mot fût déjà devenu proverbe, la raillerie que Molière en fit fut partagée entre ceux qui l’avaient employé. […] Elle apparaît pour la première fois dans la comédie Zélinde, ou la véritable critique de l’école des femmes et dans La Critique de la critique de Donneau de Visé en 1663.

28. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

L’Ecole des Maris obtint un grand succès, le 24 juin 1661, sur le théâtre du Palais-Royal. […] L’Ecole des Femmes et l’Ecole des Maris ressemblent à deux fruits nés sur une lige commune ; ces deux comédies appartiennent à la même pensée. […] Le conte du Maître en Droit a fourni le sujet de la comédie de Y Ecole des Femmes. […] La Critique de l’Ecole des Femmes, manifeste qu’il lança aussitôt contre eux, est un petit chef-d’œuvre de malice. […] Pensez-vous qu’il établira à l’instant une école primaire ; ou même que, d’accord avec le bailli, il fondera une institution de rosières ?

29. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

la bonne école ! […] « Cette piece n’est pas, si vous voulez, l’école des bonnes mœurs, mais c’est l’école de l’esprit & du bon comique ». […] Voici ce qu’il lui dit par la bouche de Chrisalde, dans l’Ecole des Femmes. […] La scene est l’école des mœurs & non une école d’injures. […] Wicherley a tiré sa piece de l’Ecole des Femmes de Moliere ; c’est sans doute à cause de la Campagnarde innocente, qui ressemble assez à notre Agnès.

30. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Comparez l’École des Femmes, act. […]   Voir aussi l’École des Femmes, act. […] L’École des Femmes, act. […] VI ; la Critique de l’École des Femmes, sc. […] La Critique de l’École des Femmes, sc.

31. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

En effet où trouve-t’on des Pieces comparables à celle du Misantrope, des Femmes sçavantes, du Tartuffe, de l’Avare, de l’Ecole des Maris, &c. […] L’Ecole des Maris, Comédie en Vers, trois Actes, 1661. […] L’Ecole des Femmes, Comédie en Vers, cinq Actes, 1662. […] La Critique de l’Ecole des Femmes, Comédie en Prose, un Acte, 1663. […] Il avoit composé dans la premiere jeunesse du Roi Louis XIV. quelques petites farces pour amuser ce Prince, comme les trois Docteurs rivaux, & le Maître d’école.

32. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Il l’indique également en paroles à l’occasion d’une joie vive qui remplit le cœur d’Horace dans l’École des Femmes. […] « L’École des Maris et l’École des Femmes sont d’admirables tableaux de mœurs, des peintures du réalisme le plus saisissant. […] Dans l’École des Maris et dans l’École des Femmes, l’enseignement est exactement le même. […] soyez aimable, a démontré Molière dans ses deux Écoles. […] Une nouvelle école psychologique, d’origine anglaise, cherche actuellement à se substituer aux précédentes.

33.

L’Odéon a donné, en soirée populaire à prix réduits, L’École des maris (MM.  […] L’École des maris est jouée au simple, et produit 410 livres. […] Arthur Murphy, dans The School for Guardians (L’École des tuteurs), jouée en 1767, s’est inspiré principalement de L’École des femmes, et a emprunté quelques scènes de L’École des maris. […] Il y a suivi assez librement la première et la quatorzième scène du second acte de L’École des maris. […] Ozell a aussi imprimé une traduction littérale de L’École des femmes, en 1714, et une autre, faite par M. 

34. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Molière fit jouer peu de temps après la Critique de l’École des Femmes. […] Molière y fait autant la satire de ses Censeurs, que l’apologie de L’École des femmes. […] L’École des femmes, Agnès : Jeune fille innocente élevée par Arnolphe. […] Voisenon (1739) L’École du Monde : comédie en 1 acte et en vers libre. […] Il est un des créateurs de l’École royale de déclamation, et le maître de la plupart des comiques des générations suivantes.

35. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102

L’Ecole des Maris, l’Ecole des Amis, l’Ecole des Meres, l’Ecole des Cocus.

36. (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125

Le second en comprend 4. savoir Les Fâcheux ; L’École des maris ; La Critique de l’École des femmes ; La Princesse d’Élide, ou Les Plaisirs de l’Île enchantée. […] La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’école de Molière, on apprend aussi les maximes les plus ordinaires du libertinage, contre les veritables sentiments de la religion, quoi qu’en veuillent dire les ennemis de la bigoterie, et nous pouvons assurer que son Tartuffe est une des moins dangereuses pour nous mener à l’irréligion, dont les semences sont répandues d’une manière si fine et si cachée dans la plupart de ses autres pièces, qu’on peut assurer qu’il est infiniment plus difficile de s’en défendre que de celle où il joue pêle et mêle bigots et dévots le masque levé. […] À dire le vrai, ces pièces sont fort inférieures au Misanthrope, à L’École des femmes, au Tartuffe, et à ces grands coups de maître : mais elles ne sont pourtant pas d’un écolier, et l’on y trouve toujours une certaine finesse répandue que le seul Molière avait pour en assaisonner les moindres ouvrages.

37. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Il a travaillé à restaurer et à réhabiliter la doctrine d’Épicure, il a combattu et tourné en ridicule les péripatéticiens de l’école, il a défendu la liberté philosophique, il a attaqué par le raisonnement et par l’ironie le spiritualisme de Descartes. […] Il n’épargne pas davantage Descartes et son école. […] Molière raille la physique et non plus la logique de l’école, lorsqu’il fait répondre au malade imaginaire que l’opium fait dormir parce qu’il a une vertu dormitive. Les péripatéticiens scolastiques croyaient, en effet, expliquer tous les phénomènes par des formes substantielles ou accidentelles, c’est-à-dire par des entités mystérieuses, des qualités, des vertus occultes, qu’au gré de leur imagination ils supposaient dans tel ou tel corps, ainsi, par le ridicule, Molière vient-il en aide non seulement à Gassendi mais à Descartes contre ces fameuses formes substantielles, pour lesquelle l’école tout entière combattait avec une si malheureuse opiniâtreté. […] « C’est qu’il s’attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang et autres opinions de même farine. » Voilà les traits comiques lancés contre le péripatétisme scolastique, voyons maintenant ceux qu’il lance contre Descartes et son école.

38. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Si, dans les comédies dont nous avons déja parlé dans ce volume, Moliere a un peu trop copié ses originaux ; s’il nous a présenté des objets tout-à-fait étrangers à nos mœurs, c’est-à-dire des captifs, des vieillards dupes de la magie blanche, des revenants, &c. qu’il s’est bien corrigé dans l’Ecole des Maris ! […] Extrait de l’Ecole des Maris. […] Comparaison rapide de l’Ecole des Maris avec ces différents ouvrages. […] Dans l’Ecole des Maris, Isabelle se fait servir dans ses amours par une personne qui croit voir en elle l’honneur le plus rigide, & c’est d’après les héroïnes de Bocace, de la Fontaine, de Dorimon, de Lopès de Vega ; mais les trois premieres sont mariées, & font faire leurs messages amoureux, l’une par son confesseur, la seconde par une parente de l’amant, la troisieme par son précepteur. […] au sujet de l’Ecole des Maris, qu’à celui des Adelphes ?

39. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Lié dès lors et comme enlacé à la vie de théâtre par ses goûts d’acteur, par ses succès d’auteur, et aussi, il faut bien l’avouer, par ses faiblesses d’homme, il comprit enfin que la tâche unique d’amuser ses contemporains était un rôle vulgaire, que la scène où il était monté devait être élevée et épurée, et qu’elle pouvait devenir une école pour réformer les travers de l’esprit et les vices du cœur, ou, tout au moins, pour les déconcerter par le ridicule. Ce nouveau dessein de moraliste réformateur déjà sensible dans Les Précieuses ridicules, qui sont l’École des salons, se montre plus clairement encore dans la fable et dans le titre même des deux pièces qu’il composa ensuite et coup sur coup : L’École des maris et L’École des femmes. Sganarelle même, qui les précéda, n’est au fond que l’école des jaloux. Toutes les fois qu’il n’est pas obligé de divertir la cour par ordre, ou le peuple par nécessité, il moralise pour le siècle, il donne des leçons, il tient école. […] Critique de L’École des femmes.

40. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

Critique de L’École des Femmes, sc. 3. […] L’École des Femmes, III, 2. […] École des Femmes, II, 6. […] École des Femmes, V, 4. […] École des Femmes, V, 5.

41. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Extrait de l’Ecole des Femmes. […] La Précaution inutile, ou l’Ecole des Cocus, en vers & en un acte, par Dorimon. […] Arrêt d’Apollon en faveur de l’Ecole des Femmes 18. […] L’Ecole des Femmes enfin Doit passer pour ouvrage fin. […] Cet arrêt est tiré d’un ouvrage intitulé : La Guerre comique, ou Défense de l’Ecole des Femmes, du sieur de Moliere, & de sa Critique, par le sieur P. de la Croix, in-12.

42. (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160

L’ÉCOLE DES MARIS. […] L’ÉCOLE DES FEMMES. […] LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DES FEMMES. […] La scène septième, où le poète, le marquis et la prude font leurs remarques sur l’École des femmes, est pleine de vérité et de comique. […] L’ÉCOLE DES PÈRES.

43. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

L’École des Maris avait été l’œuvre d’un homme heureux, content tout au moins. Mais, en lisant l’École des Femmes, on sent au fond je ne sais quelle douleur. […] Il ne voulut point, chose bien remarquable, lui donner de rôle dans l’École des Femmes. […] Seul, sous Louis XIV, il s’éleva dans cette pièce au-dessus des règles de l’école. […] En quoi, par exemple, le Misanthrope ressemble-t-il à Tartuffe, l’École des Maris à Amphitryon, l’École des Femmes aux Femmes Savantes ?

44. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 285 La comédie de l’École des femmes attira à Molière une nuée de critiques toutes plus mauvaises les unes que les autres ; plusieurs personnes même la frondèrent237 ouvertement. […] Chacun profite à ton école : Tout en est beau, tout en est bon ; Et la plus burlesque parole Est souvent un docte sermon.

45. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

VIII Il ne nous reste plus à parler que de la deuxième entrée du Carnaval, de le Maître d’école ou Barbacola ; nous l’avons, avec intention, laissée de côté pour en parler en dernier lieu. […] C’étaient les Trois docteurs rivaux et le Maître d’école. […] Or, cette farce du Maître d’école, aujourd’hui disparue, composée à peu près à la même époque que le Médecin volant, la Jalousie du Barbouillé, les Docteurs rivaux, le Testament, le Docteur amoureux, existait encore au siècle dernier dans le cabinet de M. de Bombarde (voir la Valise de Molière, de M. […] Ne serait-ce pas un fragment du Maître d’école que nous avons trouvé dans le Carnaval, et que nous transcrivons plus loin ? Si cela était (comme nous le croyons probable) , il faudrait en conclure que, parmi les premières œuvres de Molière, la farce du Maître d’école eut assez de réputation pour que Lully s’en souvint quand il composa, de pièces et de morceaux, son Carnaval-Mascarade.

46. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Dans l’École des maris ? […] Dans l’École des femmes ? […] Or c’est l’égoïsme qui dans l’École des femmes est vaincu. […] Et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent n’est-elle pas une école de mauvaises mœurs ?  […] L’École des femmes manque d’action ; Lysidas n’oublie pas de le faire remarquer dans la Critique de l’École des femmes.

47. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Plus tard, marchant de moins près sur les pas de ces précurseurs étrangers, il ne laisse pas de leur demander ce qu’il dédaigne ou néglige d’inventer : les nœuds de l’intrigue et les surprises du dénouement ; par exemple, ces filles enlevées dans leur jeunesse qui retrouvent leurs parents à la fin du cinquième acte de L’École des femmes, de L’Avare, des Fourberies de Scapin, viennent plus directement de la comédie italienne que de la comédie antique : celle-ci les avait léguées à celle-là, qui avait singulièrement grossi l’héritage. […] Mais ce n’est pas, à notre avis, dans cette sorte de caput mortuum qu’il faut découvrir et signaler le service le plus important que les Italiens rendirent au chef de l’école française. […] C’est exactement la ruse qu’imagine Isabelle, dans L’École des maris, pour faire parvenir un billet à Valère.

48. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

L’École des Maris fut le premier pas qu’il fit dans la science de l’intrigue. […] De tels ouvrages sont l’école du monde, et leur utilité se perpétue avec eux ; mais, si la bonne comédie peut se glorifier de ce beau titre, c’est à Molière qu’elle le doit. L’École des Femmes n’est pas moins instructive : la conduite n’en est pas si régulière, mais le comique en est plus fort. […] Le sujet de l’Ecole des Femmes contient une autre instruction non moins utile. […] Et, dans l’École des Femmes, Crysale dit : Une femme stupide est donc votre marotte !

49. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Une autre, non moins dénuée de fondement, nous montre dans Alceste, Plapisson, bel esprit patenté de l’hôtel de Rambouillet, original qui jouissait d’une réputation usurpée de philosophe, le même qui, prenant en pitié l’admiration du public pour L’École des femmes, s’écriait dans son grotesque dédain : Ris donc, parterre, ris donc 2 ! […] De L’École des maris au Misanthrope, quel pas douloureux ! […] Cette plaisante boutade a été immortalisée par La Critique de l’Ecole des femmes. – Consulter Bret, Œuvres de Molière, t. […] Impromptu, de Versailles, scène III ; et dans, La Critique de l’École des femmes, qui renferme également de si précieuses leçons d’art : « N’allons point nous appliquer à nous-mêmes les traits d’une censure générale : ce sont miroirs publics, etc., etc. »(Scène VII.) […] II nous semble entendre Molière, toujours plein de pardons, s’écrier comme Arnolphe dans L’École des femmes : « Je te pardonne et te rends ma tendresse. » 45.

50. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Vous ne trouverez pas un mot grossier, une locution basse, une expression licencieuse dans les écrits des Sévigné, des La Fayette, des La Suze, des Coulanges, des deux belles-sœurs Scudéry, qui ont précédé le règne de madame de Maintenon, ni dans ceux de femmes qui ont été fort dégagées des préceptes de son école : telle a été madame de Caylus, sa nièce et son élève ; telle a été la marquise de Lambert. […] C’étaient les restes de cette école de mœurs italiennes fondées par la famille du cardinal Mazarin. […] — À quoi bon m’étaler cette bizarre école Du mauvais sens, dis-tu, prêché par une folle ? […] Enfin le poète suppose à sa précieuse une docte demeure, toujours ouverte aux beaux esprits, où se tiennent les bureaux du faux bel esprit, où s’étale une école de mauvais sens prêché par une folle ; aucun de ces traits n’est applicable à madame Deshoulières, qui n’était point une folle, qui ne tenait point école, qui n’avait point de maison, point de cercle, qui était fort pauvre, allait dans le monde chercher le monde, et passait une grande partie de son temps à l’hôtel de Nevers.

51. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

Les érudits citent respectueusement Les Docteurs rivaux, Le Maître d’école, Le Médecin volant, Le Docteur amoureux, La Jalousie de Barbouillé. […] Quoi de plus neuf, de plus intéressant, de plus délicat que L’École des Femmes ! […] quoi de plus spirituel que le dénouement de L’École des maris ? […] La Critique de l’École des femmes, L’Impromptu de Versailles, petites pièces d’à-propos, sont des modèles de grâce, de finesse, de légèreté. […] Les Adelphes, ou l’École des pères, comédie en cinq actes et en vers, imitée de Térence ainsi que la précédente.

52. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

L’essai informe et grossier d’un art que Ménandre et son école ont élevé à la perfection. […] De ce genre, qui était celui de Ménandre, sont aussi les franches comédies de son école, l’Aulularia de Plaute, par exemple, et L’École des femmes de Molière. […]                             L’École des femmes, acte IV, scène vi. […] La Critique de l’École des femmes, scène vii. […] Schlegel est indulgent pour L’École des femmes.

53. (1910) Rousseau contre Molière

Elle n’est pas « école de mauvaises mœurs », comme dit Rousseau ; mais elle n’est pas précisément école de charité. […] Voilà la doctrine des hommes raisonnables de l’École des Maris et de l’École des Femmes. […] Dans l’École des Maris ? […] Dans l’École des Femmes ? […] Or c’est lui qui, dans l’École des Femmes, est le vaincu.

54. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

« L’École des maris, dit un critique, n’est ni un sermon, ni une œuvre didactique. […] On a dit que le rôle de Léonor, de L’École des maris, fut écrit pour elle. […] L’École des femmes n’est pas une contre-partie de L’École des maris, et ce titre ne serait exact que s’il pouvait signifier l’éducation qu’il convient de donner aux femmes. […] L’École des femmes, moins bien construite que L’École des maris, lui est supérieure par la puissance de l’observation et la verve de l’expression. […] L’École des femmes souleva des récriminations bien autrement violentes.

55. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Au sortir des Écoles de Droit il choisit la profession de Comédien, par l’invincible penchant qu’il se sentait pour la Comédie. […] En 1661 il donna la Comédie de L’École des Maris et celle des Fâcheux ; en 1662 celle de L’École des Femmes et la Critique, et ensuite plusieurs pièces de Théâtre qui lui acquirent une si grande réputation, que Sa Majesté ayant établi en 1663 des gratifications pour un certain nombre de Gens de Lettres, Elle voulut qu’il y fût compris sur le pied de mille francs.

56. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

. — L’école historique Réponse de Lysidas au Chevalier. […]           La Critique de l’École des femmes, scène vii. […]           La Critique de l’École des femmes, scène vii. […]           La Critique de l’École des femmes, scène vii. […] Rien en lui n’est hors de place ou contre le naturel… J’apprécie et j’aime Molière dès ma jeunesse, et durant tout le cours de ma vie j’ai appris à son école.

57. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

; L’École des cœurs 109 ou la Précaution inutile, id.  […] L’École des Maris. […] L’École des femmes, comédie en vers et en cinq actes. […] On la joua toûjours après la comédie de l’École des femmes, et elle raporta 29,963 livres en 32204 représentations. […] Il conserverait le Misantrope, les Femmes savantes, les Précieuses et les Fâcheux, corrigerait l’Avare et le Cocu, et rejetterait seulement l’Ecole des maris, l’Ecole des femmes et George Dandin.

/ 177