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147. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

il y auroit dévoilé toutes les finesses de son art en grand homme, c’est-à-dire comme il les sentoit ; nous y aurions appris à connoître les détours d’un labyrinthe si compliqué, où les plus grands Maîtres, & l’inimitable Moliere lui-même, se sont égarés : il nous auroit indiqué les fautes qu’il avoit faites avant de connoître la profondeur de son art, & celles qui n’étoient qu’une suite de cette précipitation avec laquelle il étoit quelquefois obligé de travailler ; ainsi ses imperfections mêmes auroient contribué à lui faire des successeurs dignes de lui.

148. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Béverley a prononcé son arrêt : il approche de la table, met de l’eau dans un verre, & y mêle la liqueur d’un flacon qu’il tire de sa poche : il fait des réflexions sur la mort, sur ses suites, veut prier, n’en a pas la force, prend le verre, sent frémir la nature, & boit : le poison le déchire.

149. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

Il nous montre d’abord don Juan abusant de tous les dons de la fortune et de la jeunesse, puis cherchant un odieux passe-temps dans la pratique assidue de la séduction, d’où sortent inévitablement les duels, les rapts, les parjures ; bientôt arrivent l’impiété, les sacrilèges, à leur suite l’improbité insolente et le mépris de l’autorité paternelle ; enfin, pour l’achever, survient le seul vice qui lui manquât, l’hypocrisie, qui réunit en elle seule tous les autres vices, et après laquelle il n’y a plus que la damnation.

150. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

Le Dépit voudrait lui administrer une bonne dose d’antimoine, qui l’enverrait tout droit ad patres, mais les deux autres s’y opposent et décident que le moyen de procurer la guérison du malade, c’est de le distraire par une suite de divertissements et de mascarades récréatives.

151. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292

Tel est l’esprit qui appartient en propre à Dominique, car, par la suite, Regnard, Dufresny, Fatouville, etc., lui en prêtèrent du plus vif et du meilleur.

152. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Bon : le reste est une suite de cela, mes enfants. […]   Avant que de finir l’article de d’Ancourt imitateur, parlons en passant d’une imitation qui n’eut pas des suites amusantes pour lui.

153. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Des suites d’un coup de pincettes que M. de Conti lui avait donné à la tempe. […] Ici les ridicules arrivent en foule : c’est une collection vivante d’originaux, une suite de satires à la manière de Despréaux, arrangées pour la scène, vives et franches, mais point liées entre elles. […] On dit que, dans les premiers temps de son mariage, il s’en alla en Lorraine, à la suite du roi, comme valet de chambre; mais ce voyage est douteux. […] Au lieu de l’achever, Molière écrivit et représenta à la suite la Pastorale comique...

154. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Il voit grandir et se développer au cœur de l’enfant cette passion dont les suites l’inquiètent. […] Écoutez la suite. […] Orgon n’a pas besoin de donner d’explications ; c’est la suite naturelle de son entêtement. […] Oui, sans doute, s’il est un acteur médiocre, un acteur à la suite, un acteur de tradition, s’il n’est pas artiste. […] Mais voyez la suite de la scène : M. 

155. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

n’ont-elles pas été courues plusieurs jours de suite ?

156. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441

D’autres soins occuperent le voyageur Génois pendant la suite son voyage.

157. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Dès le début de sa pièce, il mit sur la scène, dans la bouche de la fraîche Henriette, cette franche expression du but pour lequel la femme est faite, en opposition aux théories sentimentales de l’éthérée Armande, qui se pâme au seul mot de mariage : Les suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari, des enfants, un ménage ; Et je ne vois rien là, si j’en puis raisonner, Qui blesse la pensée et fasse frissonner, etc.

158. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

Vous n’aurez plus, si vous désirez avoir la liste complète des ouvrages représentés au Théâtre-Français depuis un an et cinq mois (nous avons omis seulement de nommer quelques pièces de Molière), vous n’aurez plus qu’à inscrire à la suite ces nouveautés : Les Maucroix, de M.

159. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Chapitre XXXVI Suite de 1677 et 1678 (continuation de la huitième période). — Notions sur les rapports de la littérature avec les mœurs de la cour en 1677 et 1678. — Boileau en 1677. — Racine. — Incidents relatifs à Phèdre. — Méprise des écrivains qui imputent les critiques de Phèdre a la société de Rambouillet. — Autre méprise sur la satire de Boileau à l’occasion de Phèdre. — Fausseté de l’assertion que madame de Sévigné protégeait Pradon et n’aimait pas Racine. — Relations de madame de Sévigné avec Molière, La Fontaine, Boileau et Racine.

160. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Les auteurs commençaient par imaginer une suite et une confusion singulière d’incidents : c’était là l’invention. […] Qui sait si Nicole, dans sonTraité des moyens de conserver la paix, etc., etc., ne se rappelait pas Alceste quand fil écrivait cette suite de chapitres charmants sur l’obligation que l’on a de ménager les hommes ?

161. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Prenons un exemple, et supposons que trois naturalistes, bons logiciens, aient perdu à la suite d’une maladie le souvenir net et complet de la nature. […] Étude nouvelle par Dorante (suite et fin).

162. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

On devroit donc intituler dialogues, romans, recueil d’épigrammes ou de bons mots les comédies de nos jours ; peut-être sous ce titre seroient-elles lues & estimées de la postérité : mais en les donnant pour des comédies, je doute que, si dès-à-présent elles ne plaisent pas aux personnes de goût, elles puissent dans la suite avoir un succès plus favorable.

163. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

J’aurai occasion de rapporter cette scene dans la suite ; & c’est par économie que je differe.

164. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

On a prétendu que Molière avait écrit cette farce, Monsieur de Pourceaugnac, à la suite d’un esclandre survenu sur son théâtre où un gentilhomme limousin se prit de querelle avec des spectateurs, et troubla ridiculement la représentation. […] — une biographie suivie de Molière, mais une suite d’études assez curieuses, croyons-nous, et faites d’après des documents certains. […] Lacroix a réuni dans une suite précieuse de petits livres, la Collection Moliéresque, fort difficile à compléter aujourd’hui, la plupart de ces pamphlets qu’il a fort obligeamment mis à notre disposition. […] » Brave et excellent, il écrivit L’Ombre de Molière, imprimée à la suite des œuvres du maître. […] Le ballet des Incompatibles a été réimprimé aussi à la suite du curieux et savant travail de M. 

165. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Dans la suite on a un peu plus ménagé la pudeur de la vierge ; on l’a cependant forcée à rougir plusieurs fois, & c’est un exemple qu’il faut bien se garder de suivre.

166. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Ecoutez ; je vous dis un secret qui, je crois, Vous plaira dans la suite autant & plus qu’à moi : Je vais me marier tout-à-fait ; & mon pere Avec mes créanciers doit me tirer d’affaire.

167. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Peut-être pourrait-on dire que nous sommes plus délicats aujourd’hui qu’on ne l’était il y a deux siècles, et que nous affectons d’être « plus chastes des oreilles que de tout le reste du corps615 ; » il est vrai que le mot grivois ou gaulois, si l’on veut, était alors admis partout, excepté chez les précieuses, et que les dames même ne faisaient point de façon d’en rire : c’était une suite de la licence du seizième siècle616.

168. (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723

Ce n’est point une combinaison possible, à la rigueur ; c’est une suite naturelle d’évenemens familiers qui doit former l’intrigue de la comédie, principe qui condamne l’intrigue de l’Hecyre : si toutefois Térence a eu dessein de faire une comédie d’une action toute pathétique, & d’où il écarte jusqu’à la fin avec une précaution marquée le seul personnage qui pouvoit être plaisant. […] Malgré tout cela, ils ont été traités très durement par quelques unes de nos lois, que nous allons exposer dans la suite de cet article, pour satisfaire à la nature de notre ouvrage.

169. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Il n’est pas un de nous qui, trouvant sous sa main, sous ses yeux, un recueil de portraits d’autrefois, quand bien même, dans la suite des temps, ces hommes, dont voici l’image, auraient cessé d’être célèbres ou fameux, n’éprouve cependant un très grand intérêt à contempler ces visages inconnus, un grand charme à retrouver sur ces calmes visages, les passions, les violences, les cruautés, l’enthousiasme et les amours du moment où cet homme a vécu, combattu, aimé, haï ; du moment où cet homme est mort, emportant, avec soi, dans sa tombe ignorée, un lambeau de la vie et de l’histoire universelles ! […] À chaque trimestre, elle attestait elle-même, dans un acte authentique, ainsi le veut la loi qui n’use guère de galanterie, qu’elle avait aujourd’hui cinquante ans… et la suite.

170. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

On lui conseilla pour lors de ne point achever, & de s’aller mettre au lit : il ne laissa pas pour cela de vouloir finir ; & comme la piece étoit fort avancée, il crut pouvoir aller jusqu’au bout sans se faire beaucoup de tort ; mais le zêle qu’il avoit pour le public eut une suite bien cruelle pour lui ; car dans le temps qu’il disoit de la ruë-barbe, & du scené dans la ceremonie des Medecins, il lui tomba du sang de la bouche ; ce qui ayant extremement effrayé les spectateurs & ses camarades, on l’emporta chez lui fort promptement, où sa femme le suivit dans sa chambre.

171. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

On ne peut nier que, dans la pensée de Molière, vingt fois exprimée par lui-même avec une énergie progressive, ces deux pièces, L’École des maris et L’École des femmes, qui sont la suite l’une de l’autre ou, plus exactement, deux moitiés d’un même tout, ne se proposent expressément pour but de répondre à l’éternelle et redoutable question : Comment faut-il élever les filles pour en faire d’honnêtes femmes ?

172. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Je ronflerois mon soul la grasse matinée, Et je m’enivrerois le long de la journée : Je ferois mon chemin, j’aurois un bon emploi ; Je serois, dans la suite, un Conseiller du Roi ; Rat de cave ou Commis ; & que sait-on ?

173. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Voilà, Monsieur, voilà la peinture fidelle Qu’il peut se faire, lui, des plaisirs effrénés, Des vices qu’il traitoit presque de bagatelle, Quand leurs tristes effets, quand leur suite cruelle Contre lui-même encor ne s’étoient point tournés.

174. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

La force de cette éducation philosophique influa sur sa vie entière ; et lorsque dans la suite il fut entraîné vers le Théâtre, par un penchant auquel il sacrifia même la protection immédiate d’un grand Prince, il mêla les études d’un Sage à la vie tumultueuse d’un Acteur, et sa passion pour jouer la Comédie tourna encore au profit de son talent pour l’écrire.

175. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Pourtant, nous ne sommes pas si loin des pays à divorce que nous ne puissions y jeter un coup d’œil par-dessus nos frontières et voir que la maladie dont il est question entre nous depuis le commencement de cet entretien, s’y montre aussi fréquemment que chez nous, et que ses suites dramatiques y sont aussi funestes, j’en réponds.

176. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Lors même qu’on arriverait à me prouver que les comédiens d’aujourd’hui ont reçu les révélations de leurs devanciers immédiats, et qu’on remonterait ainsi, preuves en main, par une suite non interrompue de confidences, jusqu’aux dernières années du règne de Louis XIV, il resterait à établir que le secret, en passant de bouche en bouche, est demeuré ce qu’il était au premier jour, que les acteurs qui ont joué pour la première fois les ouvrages de Corneille, de Racine et de Molière, qui ont reçu leurs conseils et profité de leurs leçons, ont pu les transmettre sans les altérer.

177. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Cette révolution obstinée, éloquente et cette suite d’épigrammes écrites qui se lisaient à haute voix, faisait de chaque spectateur autant de comédiens qui se jouaient, à eux-mêmes, leurs propres comédies. […] Et Dieu sait s’il inquiétait la garde et le commissaire, et Dieu sait s’il avait une armée à sa suite et s’il jugeait sans appel ! […] Il est mort tout bonnement d’une indigestion, à la suite d’une partie de chasse. […] Puisqu’il le faut, entrons un peu avant dans cette comédie, qu’on pourrait fort bien intituler La Suite de l’Homme du Jour. Cette fois, ce qui arrive à toutes les suites, l’esprit a beaucoup baissé, l’imagination s’est affaiblie, le style surtout est réduit à rien.

178. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Par ce moyen le Lecteur verra une suite d’imitation, & il aura le plaisir de juger par lui-même de la différence prodigieuse qui peut se trouver entre deux imitateurs.

179.

Les relations de Racine avec Molière, nous les connaissons : une suite de regrettables procédés, en retour d’une généreuse bienveillance. […] Il y avait de plus un fragment, et, comme par une suite de cette sorte de fatalité qui s’attache aux documents relatifs à Molière, l’affiche incomplète, lacérée, était une affiche des Comédiens de Monsieur. […] Il lui donne à lire haut devant nous une suite de maximes en vers fort indiscrètes, dans leur morale prétention, et qu’il extrait d’un livre intitulé :   LES MAXIMES DU MARIAGE ou LES DEVOIRS DE LA FEMME MARIEE avec son exercice journalier. […] Quoi qu’il en soit, Racine eut bientôt pour se consoler le succès de son ode, La Nymphe de la Seine, avec les avantages qui en furent la suite.

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