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12. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292

« À Tiberio Fiurelli dit Scaramouche, chef de la troupe des Comédiens italiens, tant pour lui que pour sa compagnie, pour leur entretennement pendant les mois d’avril, mai, juin… 3 750 liv. […] ) Arlequin se promène, il s’ennuie, il désire une compagnie. […] Il est bientôt remplacé par Trivelin, qui envoie chercher un rôtisseur, ordonne un repas magnifique au nom du maître de la maison, et, lorsque Pantalon arrive avec sa compagnie, il lui dit qu’Arlequin et sa femme, obligés d’aller en ville pour une affaire de la dernière conséquence, l’ont chargé de faire les honneurs pour eux.

13. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [5, p. 37] »

La compagnie s’était arrangée au sujet de sa profession.

14. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Or sus, pour abréger, voyez, magister, à quoi vous voulez vous résoudre, ou venir en prison, ou donner la bonne main à la compagnie avec les écus qui sont restés dans votre robe ; car le voleur ne vous a pris que ceux que vous teniez pour les changer. […] Son gosier a tant de tours et de détours que, lorsqu’il mange en compagnie, les autres ont déjà fini quand le premier morceau arrive à son estomac.

15. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »

Il y a pourtant quatre compagnies d’ordonnances qu’on appelle particulièrement Chevaux-légers, qui n’entrent jamais en corps de régiment, qui sont les Chevaux-légers de la Garde du Roi, de la Reine, de Monseigneur le Dauphin, et de Monsieur ; et on dit au singulier un Chevaux-léger, et au pluriel vint-et-un chevaux.

16. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »

Ses études terminées au collège de Clermont, il entra dans la Compagnie de Jésus, le 11 septembre 1644.

17. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

Cette maison réunit bientôt la meilleure compagnie. […] Ses amis vont la voir ; elle est toujours de très bonne compagnie.

18. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327

On se lasse de la mauvaise compagnie sur le théâtre comme dans le monde, & l’on dit des Auteurs qui font de pareilles pieces, ce que Despréaux dit du satyrique Regnier. […] Qu’on propose un pareil ridicule à nos comiques de la bonne compagnie, ils croiroient déroger en le traitant.

19. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Claude-Emmanuel Loüillier29, surnommé Chapelle‌ 30, fils naturel d’un maître des Comptes31, étoit l’intime ami de Moliere et les délices des bonnes compagnies et des agréables débauchez de son temps : on l’annonçoit six mois avant que de l’avoir dans une partie ; mais on ne le voyoit gueres hors des fumées du vin. […] En voici le précis : Sur la requête présentée au Roy en son Conseil, par Josias de Soulas, écuyer, sieur de Floridor, contenant qu’il a été assigné par devant les sieurs commissaires généraux, députés par Sa Majesté à la suite de son Conseil, pour la recherche des usurpateurs de noblesse de la ville et fauxbourgs de Paris, pour représenter les titres en vertu desquels il prend la qualité d’écuyer ; et bien qu’il soit véritable que Lazare-Victorin de Soulas, écuyer, sieur d’Iolata, son bisayeul, capitaine d’une compagnie de chevau-légers allemans et faisant profession de la religion prétendue réformée, fut envelopé dans la disgrâce de l’amiral de Chastillon, duquel il avoit été nourri page, dans la maison duquel il fut massacré et tué avec ledit sieur amiral, par le malheur que personne n’ignore dans le royaume ; que Jean de Soulas, son fils, lors cornette de cavalerie, ayant apris la mort de son père, fut obligé de se retirer à Gênes, et depuis à Lauzane, au canton de Berne, avec sa famille, où il a toujours depuis vécu noblement ; que Georges de Soulas, son second fils, père du supliant, après avoir achevé ses études à Bâle en Suisse, vint en France au commencement du regne de Henry-le-Grand, où il eût l’honneur d’être placé auprès de Madame la duchesse de Bar, sœur de Sa Majesté, en qualité de ministre de la R. […] R., après le décès de laquelle il se maria en la province de Brie, où il embrassa la vraie religion, et quelque temps après plaça ledit supliant, son fils aîné, dans les gardes du Roy Louis XIII, père de Sa Majesté, où il porta le mousquet dans la compagnie de M. de la Besne, et depuis servit en qualité d’enseigne dans le régiment de Rambure, et après, la réforme de quelques compagnies de ce régiment lui fit prendre le parti de la comédie, dans laquelle il a servi depuis vingt-cinq ans, comme il fait encore à présent, au divertissement de Sa Majesté. […] Il était, lors de son mariage (14 avril 1658), capitaine d’une compagnie de gens de pied dans le régiment de Lorraine et maréchal de camp. […] Pierre Auzillon, de Montpellier, guidon de la compagnie du prévôt de l’Ile-de-France.

20. (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4

La farce amusait alors les gens de la meilleure compagnie ; alors, sur la même scène où l’on représentait les premiers chefs-d’œuvre de Corneille, des acteurs enfarinés faisaient rire les spectateurs de leurs quolibets et de leurs équivoques souvent licencieuses.

21. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

J’aurais mauvaise grâce à blâmer leur docilité ; je l’excuse volontiers, pourvu qu’une fois admis dans la compagnie, ils prennent conseil de la réflexion. […] Pour comprendre Molière et l’interpréter fidèlement, il ne suffit pas d’être admis dans la compagnie. […] La première fois que le directeur du Théâtre-Français voudra suivre ce conseil, car j’espère que tôt ou tard il le suivra, il y aura des murmures et des railleries dans la compagnie.

22. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276

Puis-je rester avec honneur dans une compagnie où vous avez eu la bonté de me placer vous-même ? […] Est-il naturel que Mélanide, logée chez Dorisée, ait si bien évité la compagnie, qu’elle n’y ait jamais vu le Marquis ?

23. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »

Mon cher ami, répondit J… en l’embrassant ; la vie est un pauvre partage : quittons-la, pour ne point séparer d’aussi bons amis que nous le sommes ; allons nous noyer de compagnie ; la rivière est à notre portée.

24. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93

Que Moliere, au lieu de placer la scene à Thebes devant le Palais d’Amphitrion, l’eût mise à Thebes dans le péristile du Palais d’Amphitrion, tout étoit réparé ; la décence & la vraisemblance étoient conservées, sans rien diminuer du comique, puisque le plaisant ne consiste pas à voir refuser à Amphitrion & à Sosie une premiere porte, qui, chez les Grands, n’est jamais exactement gardée ; mais à voir interdire à l’un l’appartement de sa femme, tandis qu’il la sait en bonne compagnie ; & à l’autre la cuisine ou l’office, dans un temps où il meurt de faim. […] Tout au contraire, ils se moquoient de moi, & de l’idée que j’avois de faire une comédie sur un sujet dont l’action devoit nécessairement se passer dans les rues d’une petite ville ; ce qui jetteroit un ton ignoble & de mauvaise compagnie sur mes acteurs, & sur tout le Drame.

25. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Son mari lui avait fait connaître mademoiselle de Lenclos, quand celle-ci était encore répandue dans la bonne compagnie ; elle n’avait pas cessé d’avoir des relations de société avec elle ; elle en avait d’habituelles avec mesdames d’Heudicourt, de Saint-Géran. […] Ici se place une observation essentielle : c’est qu’en 1669, quand le roi autorisa de premières démarches pour engager madame Scarron à se charger de ses enfants naturels, aucune apparence de dévotion ne se rencontrait dans la société qu’elle fréquentait ; et j’ajoute qu’aucune apparence de dévotion n’avait atteint ni le roi, ni madame Scarron ; de sorte que la gloire de sa désignation appartient tout entière à l’honnêteté des mœurs et à la bonne compagnie.

26. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56

Emilie & la compagnie des Précieuses reçoivent le nouveau Marquis avec beaucoup de politesse.

27. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88

En 1634, se fit le règlement de la nouvelle compagnie.

28. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192

Les sociétés formées des débris de l’hôtel Rambouillet, les femmes de bonne compagnie, voient sans déplaisir Molière ramener au naturel les affectations de pruderie et de bel esprit ; mais elles continuent à mettre en honneur l’honnêteté, la décence des mœurs, la pureté et l’élégance du langage, et elles parviennent à en assurer le triomphe.

29. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Il s’avise un matin de faire tout hâter dans sa cuisine ; il se leve avant le fruit, & prend congé de la compagnie : on le voit ce jour-là dans tous les endroits de la ville, hormis celui où il a donné un rendez-vous précis pour cette affaire qui l’a empêché de dîner, & l’a fait sortir à pied, de peur que son carrosse ne le fît attendre. […] Enfin il n’est présent ni attentif dans une compagnie à ce qui fait le sujet de la conversation, il pense & il parle tout-à-la-fois ; mais la chose dont il parle est rarement celle à laquelle il pense : aussi ne parle-t-il guere conséquemment & avec suite : où il dit non, souvent il faut dire oui ; & où il dit oui, croyez qu’il veut dire non. […] Philolache veut dépenser son argent en bonne compagnie : il associe à ses débauches Callidame & Delphis. […] dépêché un peu trop vîte par un médecin habile, & sur-tout fort expéditif, il prend congé de la compagnie avant que d’avoir dicté ses dernieres volontés.

30. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Il avait, depuis longtemps, des lettres de noblesse ; mais, ayant entendu dire que, s’il avait voulu être secrétaire du Roi, la compagnie se serait opposée à ce qu’il le fût, il se mit en tête de le devenir, pour mortifier leur vanité, beaucoup plus que pour flatter la sienne. […] Louvois, le fier Louvois, qui, en qualité de Secrétaire d’état, appartenait à la compagnie, fut indigné de la témérité du farceur italien, et la lui reprocha avec une dureté qu’il employait quelquefois plus mal. […] Lulli, justement décrié pour ses mœurs infâmes, ne méritait d’entrer dans aucune compagnie honorable ; et, suivant les idées du siècle, il venait peut-être de s’en rendre plus indigne encore, en montant comme farceur sur un théâtre.

31. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

La Compagnie (c’est ainsi que Mrs les Comédiens appellent leur Corps présentement) n’a point, ce me semble, d’Auteur critique aussi délié que celui qui me reprend. […] À l’égard de l’aventure d’Hauteuil, qu’il prenne la peine d’aller dans ce village, il y trouvera encore de vieilles gens qui en ont été les témoins ; et qui lui diront que les Acteurs de cette aventure étaient des personnes de qualité qui voulaient se noyer de compagnie avec Mr de Chapelle, et avec un quatrième dont le nom ne mourra point chez les gens de plaisir. […] à lire les expressions de mon Censeur ; quand j’aurais parlé peu respectueusement d’une Compagnie supérieure, je ne serais pas plus criminel !

32. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Madeleine Béjart n’était pas la première venue, elle avait été à bonne école dans sa famille, dans la compagnie de Molière et dans l’intimité du comte de Modène. […] Elle voulait se mettre en bonne compagnie. […] Édouard Thierry a très bien dit que c’était le livre d’or de la Comédie française tenu par son véritable greffier d’honneur, par un des ancêtres de la compagnie, par l’acteur accompli qui a créé la tradition toujours vivante d’Horace et de Clitandre. […] Aussi Molière trouvait-il un vif plaisir dans la compagnie de ce « diable à quatre », selon le mot de Regnard. […] Bonsoir, la compagnie ! 

33. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Ils se battent ; Lauzun est désarmé, il ramasse son épée et il s’en va avec son démenti, en disant : — « Voilà ce qu’on gagne à parler à des gens qui ignorent le ton de la bonne compagnie. » La scène suivante, entre mademoiselle de La Vallière et Bragelone, n’est guère de meilleure compagnie. […] » La belle compagnie ! […] Grande Compagnie de Caoutchouc ! […] Tout cela s’appelle des compagnies — toutes demandent de l’argent comptant, et toutes font boule, si elles font du gâchis. Et quand vous les avez toutes parcourues, il vous reste encore votre corps à assurer ; et une nouvelle compagnie enterre vos os dans ce jardin charmant — le cimetière de Londres !

34. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82

Il se fait donner ou plutôt il se donne à lui-même une compagnie de gardes du corps.

35. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

réformez, réformez votre style, s’il vous plaît : je suis premier Maréchal-des-logis de la compagnie de ce gentilhomme, afin que vous le sachiez. […] Mon parrain, voilà un des premiers Officiers de la Compagnie, qui vient ici vous assurer...

36. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Dites-lui qu’il revienne une autre fois et que je suis en compagnie. […] L’été, les dames de Paris dirigent de préférence leurs promenades vers la Porte Saint-Bernard, c’est-à-dire sur les bords la Seine, où les Parisiens se changent en tritons, où les dames elles-mêmes se livrent au plaisir de la natation sous des tentes closes, où les bateliers offrent aux compagnies joyeuses leurs bachots pour aller aux Carrières, à l’Épée-Royale ou au Port-à-l’Anglais.

37. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

La réserve des mœurs ni celle du langage n’avaient pas attendu la sévérité des habitudes religieuses qui se déclarèrent plus tard, pour s’établir dans la bonne compagnie. […] Entre les sociétés que j’ai citées comme formées de la composition de l’ancienne maison Rambouillet, je n’ai eu garde de citer ni l’hôtel de Nevers, ni l’hôtel de Bouillon, ni l’hôtel de Soissons, qui formèrent une coterie à part, incompatible avec les précieuses, encore plus avec la bonne compagnie, une coterie trop diffamée pour la cour même, et qui appartenait à la classe des sociétés dissolues de la capitale.

38. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Cet acte, qui faisait honneur à la Compagnie, lui attira pourtant plus d’une épigramme. […] Il fit cette première fois faux bond à l’hôtel de Bourgogne comme deux ans plus tard il faussa compagnie à Molière. […] Mais il est très probable que les chefs réels de la compagnie étaient toujours Molière et les Béjart, surtout Madeleine.  […] Avec ce dernier et sa mère, nous aurions neuf personnages de cette compagnie, c’est-à-dire bien près de la compagnie entière, car ces troupes de campagne ne comptaient guère qu’une dizaine d’artistes tout au plus. […] Sa réputation d’honnête homme, c’est-à-dire d’homme du monde, d’homme de bonne compagnie, s’établit également et lui vaut des amitiés solides.

39. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222

Arlequin se promene, il s’ennuie, il desire une compagnie.

40. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

. — Ton et langage de la bonne compagnie des gens peints par Corneille, dans sa comédie de Mélite. — Ton et langage de la société dissolue a la même époque. — Distinction entre différents genres de naïveté.

41. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Lucile est de ce genre, mais Lucile se sent encore de la mauvaise compagnie où le théâtre avait vécu jusqu’à elle. […] Le second titre de cette comédie offense notre délicatesse actuelle; mais le mot si largement employé par Molière était reçu de son temps dans la bonne compagnie. […] Les médecins ont bien changé depuis ; ils ne portent plus ces costumes ridicules que portait leur compagnie au temps de Louis XIV. […] Le jeune Dancourt fit ses études à Paris, au collège des Jésuites, sous le père La Rue, qui, lui trouvant de la vivacité d’esprit, essaya de l’attacher à sa compagnie; mais l’élève ne montra pas des dispositions religieuses : après sa philosophie, il étudia le droit, et fut reçu avocat. […] On voit qu’il ne manque aucun ridicule à cette honorable compagnie.

42. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8

puis-je voir le Génie Ne hanter que l’Esprit pour toute compagnie !

43. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175

Il est bientôt remplacé par Scapin, qui envoie chercher un Rôtisseur, ordonne un repas magnifique au nom du maître de la maison ; & lorsque Pantalon arrive avec sa compagnie, il lui dit qu’Arlequin & sa femme, obligés d’aller en ville pour une affaire de la derniere conséquence, l’ont chargé de faire les honneurs pour eux.

44. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Il y a des vices de bonne compagnie qui passent, aux yeux indulgents du monde, pour de légers défauts ou même pour des qualités de société. […] [fin citation] Vous avez bien fait, Molière, de frapper sur cette vertu insociable et orgueilleuse qui ignore les plus grandes de toutes les vertus, la modestie et la charité ; qui ne sait pas aimer et plaindre les vicieux avec autant de douceur qu’elle doit avoir de haine pour le vice ; qui ne veut pas connaître cette forme délicate de la charité parmi les gens de bonne compagnie, la politesse ; et qui, pour un procès perdu et pour une maîtresse infidèle, se sauve en un désert et fuit l’approche des humains 146, oubliant que le devoir de l’homme de bien est de rester parmi les faibles et les méchants, pour les relever, les instruire, se faire estimer d’eux par l’exemple, aimer par la charité.

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