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150. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

que c’est la même jeune fille dont vous avez applaudi les pas chancelants, n’avoir pas d’autres préoccupations que celles-ci : Comment a été joué le rôle d’Émilie en telle année ? et le rôle de Sémiramis en telle année ? […] Il en eut une grande pique, ce qui ne l’empêcha pas de vivre encore une dizaine d’années comme un autre homme, après quoi il décampa pour tout de bon. […] Ainsi il a vécu deux années encore. […] — Sans remonter à trois mille années, à dater seulement d’hier, qui pourrait nous dire, aujourd’hui, la moins cachée des petites grâces minaudières du siècle passé ?

151. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

Dans la Femme Juge & Partie, Bernadille passe plusieurs années avec sa femme, & l’expose ensuite dans une isle déserte.

152. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

Un Imprimeur veut faire annoncer des billets d’enterrement, mais si beaux, si bien ornés, qu’on aura du plaisir à se faire enterrer, & qu’il s’enrichira bientôt, Si l’année est heureuse & fertile en trépas.

153. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

« La représentation de cette comédie eût été un des événements les plus singuliers de l’année 1770.

154. (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243

— Mais comme je suis depuis peu de retour de la campagne, continuai-je, où j’ai demeuré quelques années, je vous prie de m’apprendre qui est un certain Comédien de la Troupe de Monsieur, dont les pièces font tant de bruit et dont l’on parle partout comme d’un homme qui a infiniment d’esprit.

155. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79

En tête du volume, il y a une lettre de Francesco Andreini, comico Geloso detto il capitano Spavento, dans laquelle il fait l’éloge de son compagnon, « qui ne dérogea pas à la noblesse de sa naissance en s’adonnant au noble exercice de la comédie » ; il rappelle le succès que ces pièces ont eu pendant de longues années, et promet une seconde série non inférieure à la première ; mais il ne paraît pas que celle-ci ait jamais vu le jour.

156. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Adolphe Regnier, de l’Institut, avec un soin scrupuleux et une autorité magistrale, continue à se développer lentement, mais régulièrement, et à s’enrichir chaque année de nouveaux volumes. […] Les Mémoires de Saint-Simon viennent de commencer, et deux volumes ont paru l’année dernière ; on en fait espérer deux cette année.

157. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384

Louis de Boissy, né à Vic en Auvergne, l’année 1694.

158. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19

C’est la premiere piece de Moliere : il la fit d’abord jouer à Lyon par la troupe qu’il avoit en société avec la Béjart ; il la donna ensuite à Paris sur le théâtre du petit Bourbon le 3 Décembre de l’année 1658.

159. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410

Une jeune fille ayant été un an durant fiancée avec un jeune homme de fort bonne volonté, il la sollicita plusieurs fois durant cette année de vouloir contenter ses desirs, & de mettre à fin leur mariage, dont quelques obstacles retardoient l’accomplissement en ce qui est des cérémonies de l’Eglise ; mais cette jeune fille, sourde à toutes ses prieres, ne lui voulut rien accorder, quoiqu’elle en fût tous les jours extrêmement importunée, dont le jeune homme se réjouissoit en lui-même, croyant que ce refus procédoit d’une grande retenue & honnêteté qu’il estimoit être en elle.

160. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316

C’est-à-dire : Monsieur Jourdain, votre cœur soit toute l’année comme un rosier fleuri.

161. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

Il n’y a plus aucune place, en effet, pour les divertissements comiques pendant ces dernières années du règne de Henri III où s’engage la lutte suprême de la Ligue et de la royauté.

162. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Les déréglements de sa jeunesse ne le laisserent pas jouir d’une longue vie ; il mourut à Rouen dans sa quarantieme année, le 22 Octobre 1613.

163. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138

Sa comédie de l’Hecyre n’ayant pu être achevée la premiere fois, il tenta de la faire reparoître dans la même année avec le prologue qui suit.

164. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

Va prendre dans mes armoires ce pourpoint découpé que quitta feu mon oncle l’année du grand hiver. […] Granger veut donner, pour racheter son fils, le reste d’un teston sur lequel on a pris la dépense pendant huit jours, & un vieux pourpoint que son oncle quitta l’année du grand hiver.

165. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Une pièce telle que Le Désespoir de Jocrisse, que l’on joue encore après plusieurs années, peut passer, parmi ces éphémères, pour un ouvrage classique qui a gagné la palme de l’immortalité. […] Un homme au fait de la statistique de la scène française, a remarqué que depuis plusieurs années, il a paru fort peu de tragédies et de comédies régulières, mais que les mélodrames à eux seuls surpassent en nombre toutes les autres pièces réunies : par mélodrame on n’entend pas comme chez nous, une composition dramatique où les monologues sont entrecoupes de musique instrumentale.

166. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Il n’avait plus qu’une dizaine d’années à vivre et à travailler; mais il était dans toute la force de son génie, et ces dix années furent fécondes et bien remplies. […] Il choisit deux ou trois jours dans toute l’année, où à propos de rien il jeûne ou fait abstinence: mais à la fin de l’hiver il tousse, il a une mauvaise poitrine, il a des vapeurs, il a eu la fièvre : il se fait prier, presser, quereller pour rompre le carème dès son commencement, et il en vient là par complaisance. […] La publication de ces Maximes et d’apparition du Misanthrope, séparées par une dixaine d’années, trahissent des préoccupations semblables. […] Mais ces brusques tempêtes politiques, bourrasques d’un jour ou de quelques années, fécondes en ruines et en violences, ne naissent point dans la famille : elles se préparent dans les clubs ou dans quelque bureau de journal. […] Qui sait si Le Misanthrope serait tout ce qu’il est sans ces longues années de quarantaine que dut subir le Tartuffe ?

167. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Cette pièce, dont trois actes avaient été joués en 1664. à Versailles, devant le Roi, avec applaudissement de celui-ci, fut jouée cette même année tout entière devant le prince de Condé et tout aussitôt attaquée violemment par les dévots faux ou vrais. […] On sait que Psyché est tirée du roman de La Fontaine donné l’année précédente, roman que La Fontaine avait tiré lui-même d’Apulée. […] Ouvrez-les : c’est le Combat spirituel, le Chrétien intérieur et l’Année sainte ; d’autres livres sont sous la clef. […] Il choisit deux ou trois jours dans toute l’année, où, à propos de rien, il jeûne et fait abstinence ; mais à la fin de l’hiver, il tousse, il a une mauvaise poitrine, il a des vapeurs, il a eu la fièvre : il se fait prier, presser, quereller, pour rompre le carême dès son commencement, et il en vient là par complaisance. […] Comme il jeûne pour rien, avec ostentation, à certains jours de l’année, de même il donnera le plus souvent raison aux forts, mais.il choisira quelques occasions éclatantes de donner raison aux faibles, et il donnera à ces quelques traits d’intégrité une publicité énorme pour pouvoir, parfaitement couvert et en toute sécurité, donner presque toujours raison aux puissants.

168. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Son premier mouvement est d’imiter ; et, sans ce moyen, comment conserverait-il son existence, lui qui, pendant les deux premières années de sa vie, est privé du don de la pensée, du moins de la faculté de la communiquer.

169. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Il n’est pas un feuillet à sauter dans ces petites pièces composées pour des fêtes ; dans L’Avare, son chef-d’œuvre en prose ; dans Amphitryon, qui est écrit comme L’École des Maris ; dans ces impromptus d’un homme qui, la même année, malgré ses chagrins domestiques et les soucis de sa direction, pouvait faire, avec le Tartufe, le Sicilien ; avec le Misanthrope, le Médecin malgré lui ; la grande pièce avec la petite pièce. […] L’année suivante, Armande Béjart devait être la femme de Molière.

170. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Une Reine illustre par toutes les graces de son sexe, & toutes les qualités qui caractérisent les plus grands Rois, fit former il y a quelques années à Paris une troupe de comédiens dignes de paroître à sa cour ; mais elle y attira en même temps une personne capable d’élaguer toutes les indécences dont nos comiques fourmillent, & de les mettre en état de paroître devant de jeunes Princesses encore plus respectables par leurs vertus que par leur rang.

171. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Si Racine apprit à déclamer à la Champmeslé, elle lui apprit sans doute à faire parler Bérénice, et c’est l’année qui suivit un mariage plein d’amour, que Corneille peignit l’amour conjugal de Pauline.

172. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

En 1668, année de la première représentation d’Amphitryon, la marquise de Montespan était véritablement maîtresse en titre.

173. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Son pere – – – – le fit solliciter par tout ce qu’il avoit d’amis de quitter cette pensée, & n’aiant pu rien gagner par leurs remontrances, ni par les promesses qu’ils lui firent de sa part, il lui envoia le maître chez qui il l’avoit mis en pension pendant les premieres années de ses études – – – – – ; mais bien loin que le maître lui persuadât de quitter la profession de Comedien, le jeune Moliere lui persuadât d’embrasser la même profession. – – – – Sa trouppe étant formée il alla jouer à Rouen & de là Lyon, où aiant plu au Prince de Conti, &c 35.

174. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Cette comédie avoit été faite l’année 1700 pour être représentée devant le Roi par les principaux Seigneurs de la Cour dans l’appartement de Madame de Maintenon : mais la guerre qui survint à l’occasion de la mort du Roi d’Espagne, changea sa destinée.

175. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

On la lui refuse longtemps ; on déclare sa cendre indigne de se mêler à la cendre des Harpagons et des Tartuffes dont il a vengé son Pays ; et il faut qu’un Corps illustre attende cent années pour apprendre à l’Europe que nous ne sommes pas tous des barbares.

176. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Le Théâtre-Femme Mesdames et Messieurs, Quand nous prenons Molière aux environs de la quarantième année, il nous parait encore tout près de ses débuts, tant est large la carrière courue par lui à partir de l’Ecole des Femmes.

177. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

. — Les trois premiers actes du Tartuffe avaient été représentés chez Monsieur en septembre 1664, et aussi aux fêtes de Versailles la même année.

178. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

L’année suivante, Armande Béjart devait être sa femme, et bientôt après, Molière mettait dans la bouche de la Climène des Fâcheux une vigoureuse apologie du jaloux, nous rendant ainsi les confidents des premiers tourments de son cœur.

179. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

Ils sont dans la première ferveur de cet amour, qui eût tant fait pardonner à Louis, s’il ne l’eût trahi ; il en naîtra l’année prochaine un fils, à la venue duquel assistera pieusement Colbert. […] Somaize a publié cette année môme’ leur grand Dictionnaire.

180. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Au commencement de l’année où parut L’École des maris, Dorimond, auteur et acteur de la troupe de Mademoiselle, avait fait jouer une comédie intitulée, La Femme industrieuse, dans laquelle le comique décent de la pièce espagnole était travesti avec une insipide grossièreté.

181. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

La piece entiere fut jouée à Rinci, chez M. le Prince, le 29 Novembre de la même année, & au même lieu le 9 Novembre 1665.

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Cette piece fut représentée à Paris, sur le théâtre du Palais Royal, au commencement de Janvier de l’année 1668, & devant le Roi le lundi 16 du même mois37.

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