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14. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171

« Selon eux, ajoute-t-il, un coup de poignard fait souvent l’action de la tragédie, & celle de la comédie ne consiste presque toujours qu’en quatre mots que dit un acteur pour consentir à une chose à laquelle il a été contraire pendant toute la piece ». […] On rapporte qu’un homme curieux de voir l’effet que produiroient sur un paysan nos spectacles, y conduisit un de ses fermiers, un jour qu’on représentoit une tragédie de Racine. […] Il est très aisé d’appliquer à la comédie ce que je viens de dire de la tragédie.

15. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Ce fut une espèce bâtarde, qui, n’étant ni comique, ni tragique, manifestait l’impuissance de faire des Tragédies et des Comédies. […] Innovateur ironique, il lança des genres hybrides : tragédie burlesque, opéra farce, préfigurant la « revue ». […] Racine, 1670, Bérénice : tragédie en 5 actes et en vers. […] Rotrou, 1637, Antigone : tragédie en 5 actes et en vers. […] Il est l’auteur d’une tragédie, la Mort d’Asdrubal, en 1647.

16. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Il condamne avec raison tout ce qui aurait l’air d’une tragédie bourgeoise. […] ce serait seulement avilir le cothurne ; ce serait manquer à-la-fois l’objet de la tragédie & de la comédie ; ce serait une espece bâtarde, un monstre né de l’impuissance de faire une comédie & une tragédie véritable...... « Peut-être les comédies héroïques sont-elles préférables à ce qu’on appelle Tragédie Bourgeoise ou Comédie larmoyante. […] Moliere, l’Auteur le moins larmoyant, sans contredit, est celui qui a introduit dans quelques-unes de ses pieces les situations les plus faites pour attrister, même pour faire fondre en larmes, s’il n’eût connu parfaitement les limites que le goût & la raison ont posées entre la comédie & la tragédie, & si après avoir attendri le spectateur, il n’avoit eu l’adresse de le ramener malgré lui-même aux ris.

17. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4

Eschyle avoit puisé plusieurs de ses sujets dans l’Iliade & dans l’Odyssée : loin de le dissimuler, il s’en faisoit honneur, & disoit en plaisantant : Mes tragédies ne sont que des reliefs des festins d’Homere. […] Il est singulier que notre théâtre doive à l’Espagne la premiere tragédie intéressante & la premiere comédie de caractere.

18. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »

Dans la tragédie, le dénouement a un effet qui reflue sur toute236 la pièce : s’il n’est point parfait, la tragédie est manquée.

19. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Une tragédie espagnole avait suscité le Cid ; une comédie espagnole suscita le Menteur. […] C’était peu de soutenir celui du Menteur, dont les meilleurs endroits se rapprochent du ton de la tragédie : le langage de la vie familière était tout entier à créer. […] La perfection de la tragédie, selon Racine, c’est de faire quelque chose de rien. […] Il y en a des raisons générales, tirées de la nature même de la tragédie. […] Or, ou le savoir s’en va, ou, comme il arrive aujourd’hui, il se tourne contre la tragédie.

20. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

Molière, après la tragédie de Nicomède, adressa au roi un discours plein d’esprit et d’adresse ; il terminait en demandant la permission de représenter une des petites pièces qu’il jouait en province. […] Après avoir joué Antiochus dans la tragédie de Bérénice, il représentait le rôle de Colin dans sa petite comédie de La Noce de village. […] Étienne Des-Urlis, comédienne du Marais, qui suivit son mari à l’Hôtel de Bourgogne, où elle remplissait, dans la tragédie, les rôles de confidente. […] Il composa et fit jouer sur le théâtre du Palais-Royal, le 10 décembre 1667, une tragédie intitulée Marc-Antoine et Cléopâtre 10. […] Cette tragédie n’a pas été imprimée.

21. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »

Pradon, Jacques, plutôt que Nicolas (Rouen 1644 – Paris 1698) : auteur dramatique français (sept tragédies), surtout connu pour la rivalité qui l’a opposé à Racine, à l’occasion de la cabale de Phèdre. […] De 1678 à 1697, il fit encore représenter quatre tragédies.

22. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183

Shakespeare, plus grand dans la tragédie que dans la comédie, parce que la première comporte mieux les fantaisies de l’imagination, et que la seconde doit ressembler davantage à une peinture265, Shakespeare ne met presque jamais la vie réelle sur la scène comique266. […] La comédie est plus près de la peinture que la tragédie.

23. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

Ce qui concerne la tragédie d’Alexandre, de M.  […] Racine donna également à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, et à celle du Palais-Royal, la tragédie d’Alexandre, qui parut le même jour sur ces deux théâtres. […] Le même ordre est observé, dans la tragédie de La Mort de Pompée, pour les imitations de Lucain. […] Nous croyons être dispensés de parler du pillage maussade que les compositeurs du théâtre anglais ont fait de quelques-unes de nos tragédies et de nos comédies ; la tragédie anglaise ne captive le goût des spectateurs de cette nation que lorsqu’elle est affreusement barbare, et la comédie n’obtient des applaudissements qu’au moyen d’un sujet composé aux dépens des bonnes mœurs : avec un pareil goût on peut s’imaginer que les tragédies de Corneille ou de Racine, et les comédies de Molière, doivent être étrangement défigurées. […] [Note marginale] Loret avait dans la même lettre parlé de la tragédie d’Othon.

24. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Hillemacher, est-ce que Mlle Beauval tût joué avec tant de succès les reines de tragédies ? […] Elle commença par le rôle d’Axiane dans la tragédie d’Alexandre, qu’elle joua avec beaucoup de sentiment. […] Tragédie sans musique. […] Elle était de la troupe du Marais, et joua d’original, dans une des tragédies de P.  […] Toute cette tragédie calomnieuse est éloquemment flagellée par Marc de Montifaud : Racine et la Voisin.

25. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8

Elles exercèrent chacune une influence spéciale sur les deux grands génies qui fondèrent chez nous l’un et l’autre genre dramatique : Pierre Corneille, le père de la tragédie, fut soutenu dans sa puissante initiative par la littérature espagnole ; Molière, le comique, s’inspira davantage de l’art de l’Italie. […] Au moment où Jean-Baptiste Poquelin, entraîné par sa vocation, engagé dans la troupe de l’Illustre Théâtre, représentait aux fossés de Nesle ou au port Saint-Paul les tragédies de Tristan et de Magnon, ce n’étaient pas seulement les Montfleury, les Floridor, les Madeleine Beauchâteau qui lui enlevaient la faveur du public et rendaient l’Illustre Théâtre désert, c’étaient aussi Tiberio Fiurelli sous les traits du noir Scaramouche, Domenico Locatelli sous le masque de Trivelin, Brigida Bianchi sous les atours et le nom d’Aurélia.

26. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74

Dardanus, tragédie lyrique de M. […] Edouard III, tragédie de M. […] Edouard continue : De plus, on blâme en moi des scenes applaudies, Qui firent le succès de tant de tragédies.

27. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110

C’est pourquoi Socrate dit, dans le Banquet de Platon, qu’il appartient au même homme de traiter la comédie et la tragédie , et que le vrai poète comique est en même temps poète tragique 133. […] Le fleuve de la tragédie, dans Shakespeare, ne roule pas seulement çà et là quelques paillettes d’or comique, mais tous ses flots sont phosphorescents. […] Ainsi Euripide débitait des maximes ; mais Aristophane, nouveau Moïse, fit tomber sur lui sa pluie de Grenouilles, pour le punir de sa morale affadissante167. — La tragédie française est non seulement terriblement froide, mais aussi froidement terrible.

28. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Ses tragédies, malgré quelques taches, sont du premier ordre ; mais son comique n’est pas pris au cœur de la réalité. […] J’ai vu mettre de la bière et de l’eau-de-vie sur la table dans la tragédie d’Hamlet, et j’ai vu les acteurs en boire ! […] je n’ai pas de parti pris contre les tragédies en prose. […] « J’ai cru, je crois et je croirai que Paris est très supérieur à Athènes en fait de tragédies et de comédies. […] Je vous dirai hardiment que toutes les tragédies grecques me paraissent des ouvrages d’écoliers, en comparaison des sublimes scènes de Corneille et des parfaites tragédies de Racine. » Lettre à Horace Walpole.

29. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Les poésies les plus religieuses, les tragédies d’un Corneille et d’un Racine ne sont pas dangereuses ! […] » Il indique aussi, comme bien supérieures à la tragédie de Racine, les tragédies de Sophocle qui avaient laissé l’amour à la comédie, « comme une passion qui ne pouvait soutenir le sublimité et la grandeur du tragique !  […] La tragédie, avant de se permettre des héros français, a attendu jusqu’à Voltaire. […] Un jour entre autres, dans une tragédie de M.  […] — Ma foi, vivent les chefs-d’œuvre de l’ancienne tragédie !

30. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

Cela peut être dans la tragédie. […] Pour confirmer les regles qu’il y donnoit, d’après Aristote, il composa une tragédie intitulée Zénobie : jamais piece n’ennuya plus méthodiquement ; ce qui fit dire au Grand Condé : « Je sais bon gré à l’Abbé d’Aubignac d’avoir suivi les regles d’Aristote ; mais je ne pardonne pas aux regles d’Aristote d’avoir fait faire à l’Abbé d’Aubignac une si mauvaise tragédie ».

31. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

« Nous reconnoissons toujours les hommes dans les héros des tragédies, soit que la scene soit à Rome ou à Lacédémone, parceque la tragédie nous dépeint les grands vices & les grandes vertus. […] Ces Poëtes le firent ; & la comédie, composée dans les mœurs romaines, se divisa même en plusieurs especes : on fit aussi des tragédies dans les mœurs romaines.

32. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144

Cette pièce est divisée en trois actes : le premier est une comédie, le second une pastorale, et le troisième une tragédie ; le tout est écrit en prose mêlée de quelques stances disposées pour le chant. […] Les Fêtes théâtrales, dans lesquelles tous les genres se confondaient, remplacèrent et la comédie et la pastorale, et l’opera musicale proprement dit, et même l’ancien mystère ou tragédie sacrée.

33. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Telle est la version de ses ennemis, et elle ne manque pas de vraisemblance, bien que Molière n’ait jamais renoncé à la tragédie. […] — On ne joue pas les tragiques avec ton nez. — Mon nez ne regarde personne. — C’est là ton erreur, il regarde tout le monde. » Pour Molière, c’était toute sa personne qui chagrinait le public dans la tragédie. […] Shakspeare recommande, lui aussi, le naturel, mais, à ce conseil, il en joint beaucoup d’autres qui l’expliquent et le complètent ; de plus, il ne parle pas de la tragédie, mais du drame, ce qui est assez différent. […] Le résultat de ces échecs fut pour Molière ce qu’il est d’habitude : beaucoup d’aigreur contre la tragédie, jointe au désir d’aborder de biais un genre pour lequel il persistait à se croire fait. […] Lorsque, dans la Critique de l’École des femmes, il instituait son fameux parallèle entre la comédie et la tragédie, il y avait pas mal de rancune dans le dédain qu’il affectait pour celle-ci.

34. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

« Ses imitations de poètes étrangers et ses essais malheureux dans la tragédie ont occupé Molière jusqu’à sa quarantième année. […] On s’imagine les causeries de ces trois hommes illustres, les conseils donnés par le créateur de la tragédie française à celui qui allait créer la comédie humaine. […] On le trouvait cependant inférieur dans les rôles tragiques, et même exécrable dans les personnages de la tragédie ; mais M.  […] Il ne joua guère en effet de tragédie qu’à cette époque. […] Elle représentait à la fois les reines dans la tragédie et les soubrettes dans la comédie.

35. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

Les tragédies et les drames historiques de Shakespeare admettent le mélange du comique et même du bouffon. […] Ils allaient représentant de ville en ville les tragédies et les comédies du temps. […] Il s’agit d’abord de la tragédie. […] Le Molière dont il parle n’était pas comédien, et saPolyxèneétait un roman, et non une tragédie. […] On connaît le mot du grand Condé au sujet de la tragédie de Zénobie, par l’abbé d’Aubignac.

36. (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-

Grâce au bon souvenir de l’honnête propriétaire de la maison du pilier des halles, le buste de Molière et une inscription indiquent aux passans que c’est là que naquit l’auteur de L’Avare, Quant au propriétaire qui vendra un jour, pour être détruite, et ce jour n’est pas loin, la maison où mourut Molière, nous aimons à croire qu’il fera partie de la garde nationale, qu’il sera chevalier de la Légion-d’Honneur et grand admirateur des tragédies de Voltaire. […] Elle est aussi peu à nous que les tragédies et les arcs-de-triomphe.

37. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

L’énergie de ses transports amoureux et jaloux l’a fait surnommer l’Orosmane de la comédie, et l’on sait que Le Kain vit assez de tragédie dans ce rôle pour avoir envie de se l’approprier : c’était moins, suivant lui, faire une excursion dans un domaine étranger, que rentrer dans un bien qui lui appartenait. […] Il remplissait dans la tragédie les seconds rôles, et il joua d’original ceux d’Antiochus dans Bérénice, de Taxile dans Alexandre, de Britannicus, etc. […] Il composa et fit jouer, au Palais-Royal, le 2 décembre 1667, une tragédie intitulée Cléopâtre. […] Racine, frappé du talent qu’elle avait montré en jouant le rôle d’Axiane, dans sa tragédie d’Alexandre, forma le projet de la faire entrer à l’hôtel de Bourgogne, où il avait résolu de donner dorénavant ses ouvrages. […] La seule preuve qui reste du sien, c’est une tragédie intitulée La Mort d’Asdrubal, jouée en 1647 ; et ce n’est pas une preuve très forte, quoique d’ailleurs la pièce vaille bien celles de Scudéry.

38.

Il voulait y être toute la tragédie, le répertoire même tout entier et disputer au Palais-Royal sa prééminence dans la comédie. […] En 1746, Parfaict s’exprime ainsi à cet égard : « Pour bien exécuter cette tragédie, il faut une dépense considérable. […] Si bien que la tragédie de Corneille ne parut devant le public parisien que vers le 13 février 1661. […] La tragédie avait donc au Marais un refuge honorable, lorsque l’Hôtel de Bourgogne n’était pas en mesure d’accueillir tous les manuscrits qui lui étaient offerts. […] Quel théâtre que le Palais-Royal, s’il eût ajouté à la comédie de Molière la tragédie du futur auteur d’Andromaque !

39. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [61, p. 99] »

Racine, Alexandre le grand, 1665 : tragédie en 5 actes et en vers.

40. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

Quand je lis la théorie de la tragédie par Hegel, je suis frappé d’admiration, comme en lisant l’Antigone ; mais quand je lis la théorie de la tragédie par M. 

41. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

Tous les deux traitent l’amour avec la même gentillesse, tous les deux l’érigent en vertu, tous les deux conseillent à leurs éleves de se livrer aux charmes de l’empire amoureux : mais ce qui est un agrément dans une comédie ou dans un poëme épique, peut fort bien être déplacé dans une tragédie. […] Sigismond, tragédie en trois actes, en vers. […] Alceste, tragédie en trois actes, en vers, représentée sur le théâtre du College Mazarin, le 20 Août 1739.

42. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [78, p. 118-119] »

Ces vers apparaissent dans la tragédie de Racine Britannicus Acte 5, scène 6 v.1691-1692.

43. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »

Racine lui soumet les quatre premiers actes d’une de ses tragédies […].

44. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Dès l’âge de 19 ans, il lui fit composer la tragédie de Théagène et Cariché, et quoique cette pièce fût trop faible pour être jouée, il fit présent au jeune acteur de cent louis, et lui donna le plan des frères ennemis. Il éleva et il forma un autre homme, qui par la supériorité de ses talent, et par les dons singuliers qu’il avait reçus de la nature, a mérité d’être connu de la postérité, c’était le comédien Baron* qui a été l’unique dans la tragédie et la comédie.

45. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Les grands rôles de tragédie, les rôles de héros le tentèrent d’abord. […] L’année suivante, deux pièces également : Le Martyre de Saint-Eustache, tragédie, et L’illustre Comédien ou Le Martyre de Saint-Genest, tragédie (antérieure d’un an à la célèbre tragédie de Rotrou). […] Ce sont, comme vous voyez, toutes grandes tragédies. La tragédie était alors en plus grand honneur que la comédie. […] Ils jouèrent la tragédie de Nicomède, de Pierre Corneille.

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