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274. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [79, p. 121] »

(I) Diderot disait : « si l’on croit qu’il y ait beaucoup plus d’hommes capables de faire Pourceaugnac, que le Misanthrope, on se trompe. »

275. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [62, p. 100] »

Il disait que la nature semblait lui avoir révélé tous ses secrets, du moins pour ce qui regarde les mœurs et les caractères des hommes.

276. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [91, p. 135] »

C’était, dit Voltaire, l’ouvrage d’un sage qui écrivit pour les hommes éclairés, et il fallut que le sage se déguisât en farceur pour plaire à la multitude.

277. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [41, p. 71-72] »

Qu’aurait-il donc fait si la mort ne l’avait surpris, cet homme qui voyait quelque chose au-delà du Misanthrope ?

278. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [30, p. 59] »

[30188, p. 59189] Racine regarda toujours Molière comme un homme unique.

279. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [25, p. 52-53] »

Jamais homme, excepté Montmaur*, n’a été tant turlupiné que le pauvre Cotin ; on fit en 1682, peu de temps après sa mort, ces quatre vers : Savez-vous en quoi Cotin Diffère de Trissotin ?

280. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [42, p. 72-73] »

mais quel homme on aurait pu faire de ces deux comiques ! 

281. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [54, p. 88] »

Ôtez cela à Molière, continuait-il, je ne lui connais point de supérieur pour l’esprit et le naturel ; ce grand homme l’emporte de beaucoup sur Corneille, sur Racine et sur moi ; car, ajoutait-il en riant, il faut bien que je me mette de la partie ».

282. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [63, p. 100-101] »

BROUETTEUR : Celui qui traîne des hommes dans les brouettes, qu’on appelle populairement Vinaigrettes.

283. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [7, p. 38] »

Il définissait un médecin, un homme que l’on paye pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la nature l’ait guéri, ou que les remèdes l’aient tué.

284. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [6, p. 37-38] »

Un autre valet de chambre, qui le devait faire avec lui, se retira brusquement, en disant qu’il ne le ferait point avec un comédien Bellocq143, autre valet de chambre, homme de beaucoup d’esprit, et qui faisait de très-jolis vers, s’approcha dans le moment, et dit : « Monsieur de Molière, voulez-vous que j’aie l’honneur de faire le lit du roi avec vous ? 

285. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [28, p. 53-54] »

[28, p. 53-54180] 1742, Bolaeana, p. 60 Molière était fort ami du célèbre avocat Fourcroy,181 homme redoutable par la capacité et par la grande étendue de ses poumons.

286. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

Parcequ’Arnolphe y parle avec un sérieux déplacé qui le rend ridicule, & qui, nous rappellant sans cesse la différence qu’il y a de sa déclaration à celle que font en pareil cas tous les hommes, ne peut qu’exciter chez nous l’envie de nous moquer de lui. […] Hobbes, dans son Discours sur la nature humaine, qui est, si je ne me trompe, le meilleur de tous ses ouvrages, après avoir fait quelques observations fort curieuses à l’égard du rire, le décrit en ces termes : « La passion, dit-il, qui excite à rire, n’est autre chose qu’une vaine gloire fondée sur la conception subite de quelque excellence qui se trouve en nous par opposition à l’infirmité des autres, ou à celle que nous avons eue autrefois : car on rit de ses folies passées, lorsqu’elles viennent tout d’un coup dans l’esprit, à moins qu’il n’y ait du déshonneur attaché » A suivre donc les idées de cet Auteur, lorsqu’un homme rit excessivement, au lieu de dire qu’il est fort gai, nous devrions dire qu’il est bien orgueilleux.

287. (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181

Quelques pages à ajouter aux oeuvres de Molière On plaidait hier pour une signature de Molière ; aujourd’hui, voici quatre ou cinq pages oubliées de ce grand homme, qu’un heureux hasard nous permet de remettre en lumière et d’indiquer à un futur éditeur. […] Cet Italien était, comme on voit, un homme emunctae naris, et des mieux informés.

288. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »

Un de ses amis, qui était surpris qu’un homme aussi délicat que Molière eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cette comédienne.

289. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »

C’était un homme aimable et brillant en société.

290. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [77, p. 118-119] »

[77, p. 118-119] 1705, Grimarest, p. 137-138 Molière était l’homme du monde qui se faisait le plus servir.

291. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49

Nous y voyons ensuite se contracter une triple alliance entre les gens de cour du plus d’esprit, les gens du monde choisis, et les hommes de lettres dont plusieurs sont encore aujourd’hui considérés dans la littérature ; alliance qui n’a fait que s’étendre et se resserre jusqu’au temps de la révolution.

292. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502

Une fille d’honneur doit toujours se défendre De lire les billets qu’un homme lui fait rendre. […] qu’un homme comme cela mériteroit bien ce qu’il craint, & que j’aurois de joie à le voler !

293. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »

. -235 – Literum -183) : homme politique et général romain.

294. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »

L’on refuse la sépulture à un homme qui mérite des autels.

295. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516

J’ai toujours admiré le dénouement de l’Amour Médecin, & j’ai été bien flatté de voir Riccoboni de mon sentiment, parcequ’il est très agréable de penser comme un homme de goût. […] Il dit au bon-homme que la maladie de sa fille n’a d’autre principe que le desir d’être mariée : il ajoute que, pour donner plus surement à ses remedes le moyen d’opérer, il a persuadé à Lucinde qu’il n’étoit pas un Médecin, mais un jeune homme amoureux d’elle ; qu’il venoit la demander en mariage ; qu’il faut la confirmer dans cette idée, & lui faire croire que l’homme qui écrit ses ordonnances est un Notaire.

296. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »

Aussi l’abbé Cotin, décrié par Boileau comme prédicateur et comme poète, fut joué sur le théâtre, par Molière, comme un mauvais poète, comme un pédant, et ce qui ne peut être jamais permis, à moins que la personne ne soit infâme, comme un mal honnête homme, du moins comme un homme sans délicatesse, et même sans principes.

297. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »

Un jour qu’il vit Molière passer par un appartement où il était, il l’aborda avec les démonstrations d’un homme qui voulait lui faire caresse.

298. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Il s’avilissait quelquefois par la fréquentation d’hommes obscurs ou de femmes perdues7. […] Baron, élève et ami de Molière, dans les Mémoires qu’il fournit à Grimarest, pour la vie de cet homme illustre, reconnaît que la femme de Molière est fille de Madelène Bejard, et de M. de Modène24.

299. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

La fermeté tranchante du duc de Montausier pouvait n’être pas déplacée dans un homme de sa profession et surtout de son caractère ; mais la longue expérience de Bossuet et sa profonde connaissance du cœur humain lui avaient appris que la douceur, la patience et les exhortations évangéliques sont les véritables armes a un évêque pour combattre les passions et qu’elles servent plus souvent à en triompher que ces décisions brusques et absolues qui obtiennent rarement un si heureux succès. […] Toute la suite de sa vie a montré qu’en cette occasion sa peine la plus sensible fut la perte des espérances qu’elle avait déjà conçues de ramener le roi à une conduite plus conforme aux sentiments de religion et de piété dont elle était pénétrée. » M. de Beausset se fonde sur les Mémoires de Saint-Simon, et il en cite l’extrait suivant : « Bossuet était un homme dont les vertus, la droiture et l’honneur étaient aussi inséparables que la science et la vaste érudition.

300. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262

Caracteres pris chez les hommes d’un seul état.

301. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221

C’était en effet un coup de maître pour Molière, de représenter Montausier, ce censeur énergique, sous les couleurs les plus nobles, et d’opposer son caractère même aux prétentions de bel esprit sans esprit, et le poète sans talent ; de le montrer intraitable pour un mauvais ouvrage, quelque honnête, quelque estimable que fut l’auteur, en respectant en lui l’homme de bien et de mérite ; précisément comme Racine et Boileau prétendaient en user avec Chapelain, Cottin et leurs semblables.

302. (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4

D’ailleurs, l’homme de génie, à son entrée dans la carrière, ne donne pas toujours une idée des pas qu’il doit y faire par la suite, et il y a certainement plus loin des strophes sur Port-Royal à Phèdre ou à Athalie, que de La Jalousie du Barbouillé au Tartuffe, ou aux Femmes savantes.

303. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »

Adieu, mon cher ami, tu juges mieux qu’homme de France.

304. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Tebaldo, homme de confiance de Pandolfo. […] Lelio, fille en habit d’homme, crue garçon et amante de Fabio. […] Auparavant, il parlera à Tebaldo, son homme de confiance, et, suivant son conseil, il prendra un parti.

305. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79

Parlant des comédiens antérieurs aux Gelosi, « ils n’hésitaient pas, dit-il, à pousser la vraisemblance jusqu’à faire comparaître sur la scène un homme nu, s’échappant d’un incendie nocturne, ou une femme dépouillée par des brigands, attachée à un arbre par quelques lambeaux d’étoffe, et à produire d’autres spectacles du même genre ou plus indignes encore d’être mis sous les regards de galants hommes 14  ».

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