La maison de la comtesse de Soissons, devenue bientôt célèbre par ses intrigues galantes, réunit les autres nièces du cardinal et fut ouverte à tous les grands. […] Carrousels, cavalcades, courses de bague, beaux chevaux, superbes équipages, habits magnifiques, bannières et devises galantes, tout concourait à rendre enchanteresse cette cour voluptueuse et splendide.
Il fallait qu’Agnès, échappant à la passion tyrannique d’Arnolphe, devînt la récompense d’un autre amour, et que, par conséquent, elle fût digne, à tous égards, de l’affection d’un galant homme. […] Je la dis, cette idée, dans une maison où je me trouvai un soir ; et d’abord une personne de qualité, dont l’esprit est assez connu dans le monde, et qui me fait l’honneur de m’aimer, trouva le projet assez à son gré, non seulement pour me solliciter d’y mettre la main, mais encore pour l’y mettre lui-même, et je fus étonné que, deux jours après, il me montra toute l’affaire exécutée d’une manière, à la vérité, beaucoup plus galante et plus spirituelle que je ne puis faire, mais où je trouvai des choses trop avantageuses pour moi ; et j’eus peur que, si je produisais cet ouvrage sur notre théâtre, on ne m’accusât d’abord d’avoir mendié les louanges qu’on m’y donnait. » Je soupçonne que l’ouvrage ne parut pas à Molière tout à fait aussi galant et aussi spirituel qu’il le dit ici ; qu’il y vit quelque autre défaut que d’être trop flatteur pour lui, et que la crainte de paraître manquer de modestie fut moins le motif qui l’empêcha d’en faire usage, que le prétexte qui lui servit pour s’en dispenser. […] De Visé, dans ses Nouvelles nouvelles, nomme l’abbé Dubuisson, qu’il qualifie un des plus galants hommes du siècle . […] C’était, à cette époque même, être injuste envers Boursault, que de ne le pas croire capable d’une si faible production ; aujourd’hui on ne doute pas qu’elle ne fût de lui ; mais on en est fâché pour l’auteur du Mercure galant et des deux Ésope. […] Après la vengeance des comédiens, vint la vengeance des marquis ; c’est sous ce titre même que de Villiers, mauvais acteur de l’hôtel de Bourgogne, et plus mauvais auteur, donna une pièce en un acte et en prose, dans laquelle ce galant homme, reprochant à Molière l’usage des personnalités, s’en permit des plus outrageantes à son égard, et poussa l’impudence satirique jusqu’à dire, dans les termes les moins ambigus, qu’il était en réalité ce qu’un de ses Sganarelles n’est qu’en imagination.
Dans ce genre de pièces, qu’on appelle improprement épisodiques, et qui seraient mieux nommées pièces à épisodes, le Mercure galant était un des sujets les mieux choisis : aucun autre ne pouvait lui fournir un plus grand nombre d’originaux faits pour un cadre comique. […] Si le fait est vrai, ce nombre extraordinaire de représentations ne lui a pas porté malheur comme à Timocrate, qui n’a jamais reparu; au contraire, il est peu de pièces qu’on joue aussi souvent que le Mercure galant. […] Le style est bien inférieur à celui du Mercure galant, et la médiocrité des fables que débite Ésope est d’autant plus sensible que la plupart avaient déjà été traitées par La Fontaine. […] Il a retrouvé son comique du Mercure galant dans le personnage du financier, M. […] Mais il n’en est pas moins vrai que le Galant Jardinier, le Mari retrouvé, les Trois Cousines, et les Bourgeoises de qualité, seront toujours au nombre de nos petites pièces qu’on revoit avec plaisir.
Je défie qu’on puisse trouver la moindre moralité dans le Galant Jardinier, le Galant Coureur, les trois Cousines, le Légataire, &c. […] Et de ces grands canons où, comme en des entraves, On met tous les matins ses deux jambes esclaves, Et par qui nous voyons ces Messieurs les galants Marcher écarquillés ainsi que des volants ? […] Il réunit dans un sonnet la plus grande partie des fausses beautés qui caractérisent les ouvrages prétendus galants, & le fait débiter par un courtisan, pour prouver que c’étoit le ton de poésie à la mode parmi le beau monde. […] Le galant lui dit à lui-même qu’il est bien heureux d’avoir une si belle femme ; il lui peint tout l’amour dont il brûle pour elle. […] Un galant homme s’apperçoit qu’on lui a donné une piece de monnoie fausse ; hé bien !
Selon Pierre Bonvallet, dans son ouvrage Molière de tous les jours, elle serait apparu dans La lettre sur la vie et les ouvrages de Molière, et sur les comédiens de son temps en 1740, dans la revue du Mercure galant.
On le suivra avec plaisir au milieu de la société, où il épie les ridicules pour les mettre en scène, et on le verra avec peine, dans l’intérieur de sa maison, tourmenté par une femme acariâtre et galante en même temps, qui jeta le dégoût et l’amertume sur ses jours, et les abrégea.
Bourqui « Le sonnet est reproduit presque sans modifications des Œuvres galantes de Cotin : “Sonnet à Mademoiselle de Longueville, à présent duchesse de Nemours, sur sa fièvre quarte” ».
Il vient chez elle des gens de cour, ou simplement de bonne compagnie, non épris, mais galants ; ou, s’ils sont amoureux, c’est par esprit de rivalité seulement. […] Les galants flattent la dame dans son penchant à la malice ; elle reçoit les flatteries, et se moque des flatteurs. […] Nisard remarque avec finesse : « Les galants, dit-il, emportent l’attache de ridicule que Célimène leur a mise au dos. […] Le père qui l’a promise à un galant homme enrage d’une sottise qui révolte son bon sens et affligé son cœur. […] Chez Éliante, la marque du temps est le goût de la dissertation de métaphysique galante : témoin le passage sur les illusions de l’amour.
Elle ne peut espérer d’épouser qu’un jeune fou, avec qui elle sera malheureuse, à moins que sa sagesse et sa modestie ne la fassent rechercher par des hommes d’un esprit réglé, et sensibles aux qualités solides. » Mais il y a une autre sorte de coquetterie moins innocente, et Dieu merci, plus rare, que La Bruyère a caractérisée en la distinguant de la galanterie22 : « Une femme galante veut qu’on l’aime ; il suffit à une coquette d’être trouvée aimable et de passer pour belle. […] Vénus, apparaissant à Anchise dans les forêts solitaires qui furent leur chambre nuptiale, était une déesse galante, mais non pas une femme coquette. […] Le théâtre latin ne renferme pas, que je sache, une femme coquette ; il fourmille de femmes galantes. […] Célimène est coquette, Alceste est la franchise même ; Célimène aime le monde, Alceste le hait ; Célimène se complaît dans tous les jeux d’esprit et dans ce commerce galant qui excite l’indignation d’Alceste. […] Tant d’amants importunent Alceste ; il voudrait qu’elle les éloignât, Car un cœur bien épris veut qu’on soit tout à lui ; mais elle a plus besoin encore du commerce des galants que de l’amour d’Alceste ; elle minaude et refuse de s’expliquer.
Apprenez, pour avoir votre esprit affermi, Qu’une femme qu’on garde est gagnée à demi, Et que les noirs chagrins des maris ou des peres Ont toujours du galant avancé les affaires. Je coquette fort peu, c’est mon moindre talent, Et de profession je ne suis point galant : Mais j’en ai servi vingt de ces chercheurs de proie, Qui disoient fort souvent que leur plus grande joie Etoit de rencontrer de ces maris fâcheux, Qui jamais sans gronder ne reviennent chez eux ; De ces brutaux fieffés qui, sans raison ni suite, De leurs femmes en tout contrôlent la conduite, Et, du nom de mari fiérement se parants, Leur rompent en visiere aux yeux des soupirants.
Dans ce beau drame de la coquetterie aux prises avec l’honneur d’un galant homme, Célimène est seule, sans autre défense que son esprit, sans autre protection que sa beauté. […] « Seulement, dans cette foule brodée de l’Œil-de-Bœuf qui bourdonne incessamment à son oreille, parmi ces jeunes et galants oisifs qui font l’amour pour s’en vanter, et qui se parent d’une maîtresse nouvelle, comme d’un justaucorps à brevet, Célimène finit par découvrir le plus honnête des gentilshommes, le plus vrai des amoureux.
Mais madame de Maintenon marchera autrement vers un but plus élevé que ceux de la galanterie : elle veut être aimée, préférée, et respectée, tâche impossible à une femme galante. […] Dans le mois de janvier, le roi eut l’occasion de dire un mot plus que galant à madame de Maintenon.
Je reviens à l’histoire galante de la cour.
Comme l’abbé de Roquette fréquentait beaucoup cette belle et galante princesse, il est peut-être le héros de l’aventure dont parle Rousseau, et alors la duchesse y aurait joué le rôle d’Elmire. […] Qu’il ait blâmé les logomachies et les subtilités galantes du rôle de Jupiter, je le conçois sans peine : son goût pur et sévère put ne voir que la faute, sans daigner considérer qu’elle était peut-être inévitable, et que, d’ailleurs, il en résulte nombre d’agréments qui la rachètent. […] J’ai su, cher Dorilas, la galante manière Dont tu veux critiquer et Tartuffe et Molière ; Et sans t’importuner d’inutiles propos, J’en vais rimer aussi la critique en deux mots. […] Débaucher une femme, et coucher avec elle, Chez ce galant bigot, c’est une bagatelle ; À l’entendre, le ciel permet tous les plaisirs ; Il en sait disposer au gré de ses désirs, Et, quoi qu’il puisse faire, il se le rend traitable.
Les vieillards y sont galants, polis et civils ; les jeunes gens y sont durs, féroces, affranchis de toute politesse, et parfaitement délivrés des belles passions, à l’heure ordinaire où les jeunes gens commencent à savoir ce que c’est que l’amour. […] Un jour que ces messieurs étaient de frérie, il arriva que M. de Grammont se mit, au début, à chanter une chanson galante ; à cette chanson galante, M. de Fronsac répondit par des gravelures — « que diable ! […] Mesurez-les, tant que vous voudrez, de la coiffure à la chaussure, et vous verrez combien de différences : c’est bien le même amour du luxe, de la toilette et de l’ornement ; c’est bien la même mignardise et la même affectation, et le même caprice, tout proche de la beauté dont il est la juste contrefaçon ; oui, c’est bien, au premier abord, la même coquette, et perfide et galante, le même piège et ses dangers, — et pourtant d’un siècle à l’autre. il nous est impossible de reconnaître et de retrouver les modèles de ces portraits. […] « Zélie est riche, elle rit aux éclats ; Syrus l’esclave a pris le nom d’un roi, et s’appelle Cyrus » Nous aussi nous avons nos avocats déclamateurs, nos magistrats galants ; nous avons Hermippe, qui a porté si loin la science de l’ameublement et du comfort ! […] Elles sont écloses au bruit des poèmes galants, au refrain des chansons à boire, et sous la voûte incendiaire du boudoir de Chloris.
Dazincourt, à tout prendre, était plutôt l’intendant et l’homme de confiance que le valet des grands seigneurs et des beaux galants de la comédie passée. […] Il a pris sa part de toutes ces folies plus que galantes. […] » N’est-ce pas là un galant seigneur, tout trouvé, pour fréquenter avec les Bassompierre, les Montbazon, les Sévigné, les Lachâtre et les Villarceaux ? […] … La dernière intrigante de la rue qu’il eût consultée, de compère à compagnon, lui aurait pu enseigner que les femmes galantes n’écrivent jamais. […] Chacune de ses maîtresses lui a donné une robe de chambre ; quand une de ces dames arrive chez le galant, il se hâte d’endosser les couleurs de la dame.
Nous empruntâmes aux Italiens leurs pastorales galantes et leurs bergers beaux-esprits. […] Ma mère, mon aïeul, mes oncles et mes tantes Ont été de tout temps et galants et galantes. […] à cause que Bonneuil est un village à trois lieues de Paris : cela n’est-il pas bien galant et bien spirituel? […] Suivre un galant n’est pas une action infâme ? […] Il ne put parvenir à faire jouer sa Zèlinde; mais il est curieux de voir de quelles armes se sert ce galant homme (qui fut depuis le fondateur du Mercure galant), dans une Lettre sur les affaires du théâtre.
Mais en 1680, à Versailles, le prince galant et libertin était affligé ; le prince aimable et amoureux était aimé, il savait l’être, et il n’était pas désespéré. […] La Fontaine seul continuait ses œuvres galantes, faisait des vers à toutes les femmes célèbres par leurs galanteries, à tous les grands dissolus. […] Le lecteur aimerait à trouver ici de nouvelles notions sur la figure et la taille de cette femme de quarante-cinq ans, dont la résistance affligeait le roi le plus galant du monde, et plus jeune qu’elle de trois ans.
Dans L’Orseida, par exemple, un ours fait un personnage galant, et même un personnage de mari et de père. […] Parlant des comédiens antérieurs aux Gelosi, « ils n’hésitaient pas, dit-il, à pousser la vraisemblance jusqu’à faire comparaître sur la scène un homme nu, s’échappant d’un incendie nocturne, ou une femme dépouillée par des brigands, attachée à un arbre par quelques lambeaux d’étoffe, et à produire d’autres spectacles du même genre ou plus indignes encore d’être mis sous les regards de galants hommes 14 ».
C’est ainsi que le Mercure galant de 1672 (t. […] Il paraîtra, je pense, intéressant de connaître ces morceaux, qui sont demeurés enfouis jusqu’aujourd’hui dans le Mercure galant de 1673. […] combien de cocus a-t-il empêchés de prendre leurs gants et leur manteau en voyant entrer chez eux les galants de leurs femmes ? […] En dépit du Mercure galant et de la conférence de Molière, on ne peut nier que l’abbé Cotin ne soit l’original de Trissotin. […] Tiré du Mercure galant.
Elle profitoit de ce temps-là pour se trouver avec son galant ; ce qu’elle faisoit avec tant de confiance, qu’elle l’introduisoit non seulement chez elle, mais l’alloit même trouver chez lui, où elle passoit la plus grande partie de la nuit. […] ne revins-je pas après avoir couru votre galant ?
Brossette « jugez par cet échantillon du beau ton de plaisanterie de ce temps-là. » Ils s’en vont, hormis la femme qui demeure pour attendre son galant avec qui elle est surprise par le mari qui amene avec lui son beau-pere Villebrequin. Elle donne des coups de bâton au Barbouillé, feignant de les donner au galant : son pere & elle se tournent contre le mari, qui continue ses invectives.
La scène deuxième du premier acte, où Lubin fait confidence à George Dandin de son message pour sa femme ; la quatrième, où monsieur et madame de Sotenville font enrager leur gendre qui se plaint de leur fille ; la huitième, où George Dandin est obligé de demander pardon au galant de sa femme ; la scène septième du deuxième acte, où Lubin raconte de nouveau à George Dandin le rendez-vous de sa femme, et la dernière scène de la pièce, dans laquelle le malheureux mari est encore obligé de demander pardon à sa coquine de femme : voilà les scènes à étudier. […] LE GALANT JARDINIER.
Je laisse les concerts galants, Où les habits beaux et brillants ; J’omets les deux Égyptiennes*, Ou si l’on veut, Bohémiennes, Qui jouèrent au dit ballet Admirablement leur rôlet ; Et parurent assez charmantes Avec leurs atours, et leurs mantes. […] Huitième et dernière entrée : Quatre Galants, cajolant la femme de Sganarelle. […] « II est vrai qu’il y a quelque chose de galant dans les ouvrages de Molière, et je serais bien fâché de lui ravir l’estime qu’il s’est acquise. […] Je parle d’un auteur galant, Je parle d’un autre assaillant, Et d’une escarmouche nouvelle, Autant vigoureuse que belle, Et vous apprendrez chez Quinet, Ce qu’ici vous dit Robinet. […] « Nous verrons dans peu, continua Clorante, une pièce de lui (Molière) intitulée : La Critique de l’École des femmes, où il dit toutes les fautes que l’on reprend dans sa pièce, et les excuses en même temps : elle n’est pas de lui, répartit Straton, elle est de l’abbé Du Buisson, qui est un des plus galants hommes de ce siècle.
Le Roi donna lui-même le sujet : il voulut que deux Princes rivaux se disputassent, par des fêtes galantes, le cœur d’une Princesse.
Ces Comédies firent tant de honte aux Dames qui se piquaient trop de bel Esprit que toute la Nation des Précieuses s’éteignit en moins de quinze jours, ou du moins elles se déguisèrent si bien là-dessus qu’on n’en trouva plus, ni à la Cour, ni à la Ville, et même depuis ce temps-là elles ont été plus en garde contre la réputation de Savantes et de Précieuses, que contre celle de Galantes et de Déréglées.
Deux princes rivaux s’y disputent par des fêtes galantes le cœur d’une princesse. […] Elle roule sur l’experience d’un homme galant, qui, ayant vu quantité de femmes d’esprit infidelles, en voulut épouser une d’une sotise extrême, de laquelle il fut aussi trompé. […] Mercure galant, 1673. […] Par La Fontaine, 1673 (Oraison funèbre de Moliere, Mercure galant). […] Voir Entretiens galants (VIe, la Musique), t.
Elle ôte ensuite de la malle quelques ajustements & un chapeau galant de sa maîtresse, qu’elle essaie avec complaisance devant une glace, après avoir regardé si personne ne peut la voir. […] Des robes, un chapeau à l’Angloise très galant, loin de soutenir l’attention des spectateurs sur les malheurs d’Eugénie, & lui faire partager les pleurs qu’elle est censée répandre derriere le théâtre, peuvent faire croire au contraire que, pour se consoler, elle va faire sa toilette, & courir les assemblées ou les bals.
Ce sujet de La Finta Pazza est un de ceux qui ont été le plus exploités sur la scène italienne : il y a sous ce titre un canevas très mouvementé de Flaminio Scala, le huitième de son recueil ; et c’est à l’occasion de cette première Finta Pazza, que le satirique Boccalini faisait cette critique peu galante : « Ognuno sà che tutte le donne sono pazze e che non possono fingere d’essere quelle che sono. […] Parmi ces galants d’importance Qui sont jaloux jusqu’à l’excès, Et qui pensent par leur prudence Prévoir et prévenir de dangereux excès, Combien est-il de Jeans Doucets ?
Don André lui dit que l’action de Don Garcie n’étant pas d’un galant homme, il faut le traiter comme il mérite, & saute par-dessus la muraille de son jardin, pour l’assassiner chez lui. […] N’a pas long-temps de Rome revenoit Certain cadet qui n’y profita guere ; Et volontiers en chemin séjournoit, Quand par hasard le galant rencontroit Bon vin, bon gîte, & belle chambriere. […] Le temps venu d’attraper le galant, Messire Bon se couvrit d’une jupe, S’encornetta, courut incontinent Dans le jardin, où ne trouva personne. […] Quand le galant un assez bon espace Avec la Dame eut été dans ce lieu, Force lui fut d’abandonner la place : Ce ne fut pas sans le vin de l’adieu.
Il lui laisse épouser cette jeune Dorimène, si galante et si bien parée, fille du seigneur Alcantor et sœur d’un certain M. […] Paraît alors Dorimène, belle et galante. […] Sganarelle, qui est un fort galant homme, elle va se donner du divertissement et réparer comme il faut le temps perdu. […] Malheureusement, un jour, le galant venant de quitter sa belle, s’aperçut qu’il avait oublié son gant, et il revint sur ses pas. […] Que fit notre galant ?
Il y réussit, il est écouté favorablement : il fait une seconde tentative ; mais au lieu de Léonor, c’est sa gouvernante Maria qui se trouve au tour, écoute les propos amoureux du galant, croit qu’ils s’adressent réellement à elle, & y répond avec la plus grande bonté.