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198. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37

Un écrit de Huet, le célèbre évêque d’Avranches, et un autre de Patru, nous apprennent les principales de ces causes.

199. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

Votre façon d’écrire est fort jolie ; Mais gardez-vous de faire de folie, Ou je saurai, ma foi, vous châtier        Comme un galant.

200. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8

Nous l’avons vu cent fois, cet Esprit indocile, Allumer au Parnasse une guerre civile, Et remplir les écrits de mille faux brillants, Qui faisoient sous leur joug gémir les vrais talents.

201. (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262

Elles sont en Prose, & écrites en entier.

202. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

La Bruyère, moraliste, lui rend plus de justice pour le fond, tout en disant qu’il lui a manqué « d’éviter le jargon et le barbarisme, et d’écrire purement. »D’ailleurs il se contente de s’exclamer en général sur cette « imitation des mœurs » et ce « fléau du ridicule813, » sans rien préciser sur la valeur et la portée morale des œuvres de Molière. […] Taine, en lui souhaitant d’écrire aussi peu naturellement que Molière.

203. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Ces discours furent rapportés à Molière ; il en fut bien aise ; et ne pouvant tenir contre l’envie qu’il avait de faire revenir ce jeune homme dans sa Troupe, qui en avait besoin, il lui écrivit à Dijon une lettre très touchante ; et comme s’il avait été assuré que Baron adhérerait à sa prière, et répondrait au bien qu’il lui faisait, il lui envoya un nouvel ordre du Roi, et lui marqua de prendre la poste pour se rendre plus promptement auprès de lui. […] La permission que Molière disait avoir de sa Majesté pour jouer sa pièce n’était point par écrit ; on n’était pas obligé de s’en rapporter à lui. […] Cet ouvrage de Mr de Chapelle ne serait-il point l’original du Tartuffe, qu’une famille de Paris, jalouse avec justice de la réputation de Chapelle, se vante de posséder écrit, et raturé de sa main ? […] Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon, et d’écrire purement : Quel feu ! […] — Ses écrits : 309 Mademoiselle de Molière : 68, 75, 109, 284 Mondorge Comédien : 120 et suiv.

204. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

Cela est sans contredit juste et parfaitement écrit ; mais à la suite, quand Agnès déclare à son tuteur qu’un jeune homme, malgré tous les obstacles, a trouvé le moyen de s’introduire près d’elle et de lui plaire, le tuteur se plaint d’avoir perdu tous les soins qu’il a pris pour lui plaire lui-même ; Agnès lui répond : Vraiment, il en sait donc là-dessus plus que vous, Car à se faire aimer il n’a pas eu de peine.

205. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Ma foi j’aurois joué ce petit Monsieur l’Auteur qui se mêle d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. […] & comment un Auteur peut-il avoir écrit cela !

206. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Nous avons précédemment signalé, dans la pièce d’Il Ritratto des Gelosi, ce trait d’une lettre de Flaminia que le Docteur, son mari, remet tout en colère à Flavio, croyant que c’est ce jeune homme qui l’a écrite, et se faisant ainsi le messager des amants qui le trompent.

207. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

La force de cette éducation philosophique influa sur sa vie entière ; et lorsque dans la suite il fut entraîné vers le Théâtre, par un penchant auquel il sacrifia même la protection immédiate d’un grand Prince, il mêla les études d’un Sage à la vie tumultueuse d’un Acteur, et sa passion pour jouer la Comédie tourna encore au profit de son talent pour l’écrire. […] Molière étudia ses écrits, monument le plus singulier de l’Antiquité Grecque.

208. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260

Je crois l’avoir déja dit ; je n’écris pas pour les Savants : ils sont mieux instruits que moi.

209. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99

Ce fut pendant son séjour à Paris, dans l’hiver de 1641, que le marquis de Montausier fit à Julie cette fameuse galanterie d’une guirlande peinte sur vélin in-folio par Robert et, à la suite de laquelle se trouvent toutes les fleurs dont elle se compose, peintes séparément, chacune sur une feuille particulière, au bas de laquelle est écrit de la main de Jarry, célèbre calligraphe et noteur de la chapelle du roi, un madrigal qui se rapporte à cette fleur.

210. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

Ainsi qu’une novice Par cœur dans le couvent doit savoir son office ; Entrant au mariage il en faut faire autant : Et voici dans ma poche un écrit important Qui vous enseignera l’office de la femme.

211. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287

Le quarantieme jour si desiré arriva enfin ; on ouvrit le coffre-fort, on n’y trouva qu’un vuide affreux, & seulement une petite massue de fer dans un coin, avec ces vers écrits sur un morceau de papier :   On a forgé cette massue   Pour assommer le fils ingrat   Dont l’esprit, le cœur scélérat, A mépriser un pere aisément s’habitue Dès qu’il s’est dépouillé pour lui de son trésor.

212. (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181

Aimé Martin a confirmé cette opinion par un curieux passage du philosophe Locke, qui, se trouvant à Montpellier en 1676, trois ans seulement après la mort de Molière, écrivait les lignes suivantes : « Recette pour faire an docteur en médecine.

213. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

On dit cependant que les comédies à caractere doivent être écrites en vers, & que la prose convient mieux aux farces, ou aux pieces vivement intriguées.

214. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479

Allez, Mademoiselle, partez quand il vous plaira ; écrivez-moi, revoyez-moi quand vous reviendrez, car j’ai conçu pour vous beaucoup d’estime & d’affection.

215. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

  Camille écrit à son mari qu’elle ne peut supporter plus long-temps son absence, & le prie de revenir bien vîte reprendre le soin de la maison, parceque Lothaire songe plus à ses propres affaires qu’à celles de son ami. […] Lisimon, pere de Léandre, écrit qu’il est en parfaite santé ; il demande si la noce est faite : tout cela ne s’accorde point avec le mensonge qu’a fait l’Olive.

216. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74

Ce bel ouvrage d’esprit  Bien écrit, Où les plus beaux traits pétillent, Est semblable au casaquin  D’Arlequin, Où toutes les couleurs brillent.

217. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

Des Savants ont dit, & écrit plus sérieusement encore, qu’un acte doit avoir cinq scenes & trois cents vers.

218. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Bret, Voltaire, Petitot et tous ceux qui ont écrit sur la vie de Molière, n’ont pas même révoqué ce fait en doute.

219. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102

Lui, cependant, Baron, fidèle à ses rôles, et sachant très bien qu’en fin de compte le parterre ne s’intéresse qu’à la passion dans la comédie et dans le drame, il jouait, jusqu’à la fin, le rôle des beaux jeunes gens amoureux que Molière avait écrit tout exprès, il y avait soixante ans, pour ce jeune Baron.

220. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Il en est de plus d’une fable de Lafontaine, de plus d’une lettre de Mme de Sévigné, de plus d’un chapitre de La Bruyère comme des comédies de Molière, et à plus forte raison de Pascal, de Nicole, de Bossuet et de Fénelon, même dans les écrits qui n’ont pas la philosophie pour objet.

221. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

Ils doivent sur-tout être plus courts, parcequ’il n’est pas naturel que si Damis, par exemple, parle à Clitandre, le premier laisse faire un aparté un peu considérable au second, sans s’en appercevoir ; à moins que l’Auteur ne l’occupe lui-même à lire, à écrire une lettre, ou qu’il ne l’abîme dans une profonde méditation.

222. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Je demande présentement si parmi le monde comme il faut, & dans la bonne compagnie, il est reçu qu’une femme écrive de sa propre main un billet doux à un fat qu’elle méprise ; s’il est décent qu’elle engage une jeune personne honnête, franche, naïve, à faire la même sottise ; & qu’elles laissent ensuite toutes deux leurs lettres entre les mains d’un homme qu’elles poussent à bout, d’un homme qui doit dans peu, dit-on, faire imprimer ses lettres, d’un homme enfin qu’elles savent très capable de les déshonorer pour prix de leurs railleries outrées.

223. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

Enfin Harpagon se montre plus avare qu’Euclion, en exhortant ses domestiques à ne pas frotter les meubles trop fort, crainte de les user ; en conservant assez de sang-froid lorsque son fils se trouve mal, pour songer au remede qui coûtera le moins, & lui conseiller en conséquence d’aller boire un verre d’eau ; en voulant se mettre en dépense pour faire écrire en lettres d’or sur la cheminée de la salle à manger, une sentence qui l’a charmé, Il faut manger pour vivre, & non pas vivre pour manger 41, parcequ’il croit par-là contenir l’avidité de ses convives ; en souhaitant que Valere eût laissé noyer Elise, pourvu qu’il ne l’eût pas volé. […] Le même Auteur fait ordonner par son Avare qu’on écrive en lettres d’or cette sentence qui le charme : Il faut manger pour vivre, & non pas vivre pour manger.

224. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Molière n’appartient point à la classe des savants érudits qui possèdent tout ce qu’on a écrit sur la science qui les occupe, et qui, aptes à la vulgariser, sont souvent incapables de la faire progresser faute d’originalité intellectuelle et de génie ; il fait partie des savants dont l’esprit est fixé sans cesse sur l’étude de la nature. […] Dans sa quatrième satire, écrite sur les folies humaines, Boileau a exprimé en ces termes la même pensée. […] Nous en avons la preuve dans le passage suivant extrait d’un article écrit sur la Morale de Molière, par M. […] Il est certain que Molière faisait allusion à ce principe psychologique important quand il a écrit la scène suivante : Scapin à Octave. […] Celle-ci y est répandue avec une profusion telle que Ton peut dire que ses œuvres sérieuses, et parfois aussi les plus gaies, sont presque constamment écrites en axiomes, en sentences psychologiques qui s’appliquent non seulement au cas présent, mais encore à la généralité des cas.

225. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19

Afin de venir à bout de ce dessein, il fit faire une lettre au nom de la femme de Charles d’Estampes, lui donnant avis de l’affliction qui lui étoit arrivée d’avoir perdu un bon mari, & lui un si bon frere, disant que son mari avoit laissé quelques legs par son testament, dont il le faisoit exécuteur, & tuteur de ses enfants, le priant de venir en diligence à Paris pour donner ordre à leurs affaires, lui faisant des excuses de ce que cette lettre n’étoit pas écrite de sa main.

226. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

Dufresny a lardé dans sa piece un caractere de Gascon flegmatique, qui impatiente & embarrasse souvent le faux Damis ; celui d’une prude, jadis coquette, qui fut l’amante du véritable Damis : elle se doute bien de la supercherie ; mais comme celui qui représente Damis est nanti des lettres tendres qu’elle a autrefois écrites à son amant, elle est forcée, pour les ravoir, de se prêter au stratagême.

227. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Et quand je dis peuple, je ne dis pas populace : mais tout le public pour qui Molière écrivait, et dont l’immense majorité va toujours croissant, tandis que diminue le petit groupe des rêveurs qui usent le temps à penser.

228. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

« On ne peut disconvenir, disait Riccoboni, le Lélio de la troupe italienne du Régent au dix-huitième siècle, on ne peut disconvenir que ce système n’ait des grâces qui lui sont propres et dont la comédie écrite ne saurait se flatter.

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