Le Second vers cité n’est pas le même que celui que l’on trouve dans pièce de Racine : « Aux plus cruels tyrans une cruelle injure ».
Un peu plus tard, en 1662, on le trouve aumônier de la garnison de Dunkerque.
De fait, le poème lu par Oronte est un spécimen de sonnet facile en octosyllabes, s’achevant sur une pointe, tout à fait conforme à ceux qu’on trouve dans les recueils contemporains.
[59, p. 96-98] Boileau lut sa deuxième satire adressée à Molière, à quelques amis parmi lesquels était notre illustre comique ; en achevant la lecture des quatre vers suivants : Mais un esprit sublime en vain veut s’élever À ce degré parfait qu’il tâche de trouver ; Et toujours mécontent de ce qu’il vient de faire, Il plaît à tout le monde et ne saurait se plaire.
[67, p. 103-104] Dans la scène VI de l’acte II du Bourgeois gentilhomme, on trouve le trait suivant : « Par ma foi il y a plus de cinquante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien. » Madame de Sévigné250 dit à peu-près la même chose dans ses lettres : lettre cinq, tome 6.
Nos lecteurs à qui le petit écrit qu’on vient de citer, peut-être inconnu, seront bien aises de trouver ici cette bonne plaisanterie.
Louis Halberg, Auteur de plusieurs Pieces Danoises, ne l’a pas trouvé indigne de ses soins ; il en a fait une piece très plaisante, très morale, très philosophique, dans laquelle il verse non seulement des flots de ridicule sur les originaux qu’il attaque ; il y prouve encore aux gens en place, que, loin de s’affecter sérieusement des propos de leurs imbécilles censeurs & d’avoir recours à des châtiments qui peuvent faire crier à la tyrannie, il doivent rire de leur extravagance & les livrer à tout le ridicule qu’ils méritent ; c’est le châtiment des sots. […] Je suis enchanté de me trouver en cela du sentiment d’un grand homme.
Nous ne voulons pas dissimuler que Rousseau, tout en consentant à reconnaître que le fond des deux farces appartient à Molière, en trouve le style trop ignoble pour le lui attribuer.
Il trouva, pour y réussir, des ressources qui manquaient à ses prédécesseurs. […] Ne serait-il pas possible d’ailleurs que les femmes eussent des ridicules particuliers, et que le Théâtre trouvât sa plus grande richesse dans la peinture des travers aimables dont la nature les a favorisées ? […] Certains vices ont formé les mêmes prétentions, et ont trouvé une faveur générale.
Un mauvais plaisant (où n’en trouve-t-on point ?) […] Les Auteurs qui les ont employées avec tant de succès, se sont contentés d’exciter en nous le plaisir de rire, sans nous laisser leur secret : tâchons de le trouver dans leurs ouvrages.
On ne te trouve plus, chez nous, que dans les drames ; L’égoïsme, insensible à la voix du malheur, Aux pleurs de la pitié ferme toujours son cœur ; Et la philosophie et sa douce influence N’ont pu, de son exil, tirer la bienfaisance : Le cri de l’infortune est à peine écouté ; L’homme d’esprit sourit au mot d’humanité ; Le mérite caché languit dans la misère, Et l’intrigant, hélas ! […] Malin observateur de nos vices bourgeois, Bon et joyeux Picard, peut-être, quelquefois, Dans tes tableaux, brillants de vérité, de grâce, À nos petits travers tu donnas trop de place ; Mais que l’on applaudit le flexible talent Dont la variété nous charma si souvent, Et que de fois Picard, en voulant nous distraire, Dans la cause du rire a trouvé l’art de plaire !
Il est fâcheux pour moi de me trouver très souvent en contradiction avec les Ecrivains les plus célebres de notre siecle : mais je crois, sans avoir la témérité de heurter de front le sentiment d’un homme célebre, je crois, dis-je, que notre scene ne doit pas faire un grand fonds sur ces prétendues richesses. […] Allez, allez, nous y en ferons bien trouver...
Le comte de Guiche glissa cette lettre dans le lit de la reine, où elle fut trouvée par la Molina, une de ses femmes, qui, au lieu de la lui remettre, la porta au roi60.
J’exhorte les Auteurs, lorsqu’ils ne trouveront pas des caracteres propres à toutes les nations par le fond & les nuances, à s’emparer bien vîte de ceux qui le sont par le fond seulement : on ne traduira pas leur ouvrage, mais on leur fera l’honneur de l’imiter ; c’est beaucoup.
Ces Comédies firent tant de honte aux Dames qui se piquaient trop de bel Esprit que toute la Nation des Précieuses s’éteignit en moins de quinze jours, ou du moins elles se déguisèrent si bien là-dessus qu’on n’en trouva plus, ni à la Cour, ni à la Ville, et même depuis ce temps-là elles ont été plus en garde contre la réputation de Savantes et de Précieuses, que contre celle de Galantes et de Déréglées.
Scaramouche et Jean Doucet eurent tant de succès à la ville et à la cour, que les baladins et figurants, qui représentaient à cette époque les mascarades et les ballets du roi, ne trouvèrent rien de mieux, pour égayer les fêtes du Louvre, que d’imiter les bouffons italiens. […] « Je trouvai Monsieur, dit Retz, dans le cabinet de Madame qui le catéchisait ou plutôt qui l’exhortait ; car il était dans un emportement inconcevable, et l’on eût dit, de la manière dont il parlait, qu’il était à cheval, armé de toutes pièces, et prêt à couvrir de sang et de carnage les campagnes de Saint-Denis et de Grenelle.
Des budgets avec l’appoint, Du comique à coup de poing : C’est ce qu’on ne trouve point Chez monsieur Molière.
On trouve même dans une de celles qu’il écrit à Costar24, une critique du style précieux, lettre qui est fort remarquable sous sa plume.
La duchesse de Bouillon trouvait du plaisir dans cette société ; elle présenta nos poètes à ses sœurs, la duchesse de Mazarin et la comtesse de Soissons, qui tenaient de grandes maisons à Paris.
On a beau les connoître & savoir ce qu’ils sont, Trouver lieu de scandale aux intrigues qu’ils ont : Toujours même crédit.
C’est que sans louer & sans critiquer les productions d’un Auteur, on peut leur trouver quelque rapport avec les chefs-d’œuvre du génie ou de la sottise.
On a su où il a trouvé son bien et où il l’a pris.
Le Marquis a beau nous le protester, nous trouvons que la Fleur n’a pas tort de l’accuser de folie.
obscénité : je ne sais ce que ce mot veut dire, mais je le trouve le plus joli du monde. » Pourquoi ce mot, aujourd’hui un peu vieilli, était-il nouveau du temps de Molière ?
Si l’on trouve chez Molière quelque idée de suicide amoureux, c’est seulement dans les intermèdes et les opéras : tout cela est très-léger, et souvent ironique. […] … Notre roi n’est pas un monarque en peinture : Il sait faire obéir les plus grands de l’état, Et je trouve qu’il fait en digne potentat.
Cependant, tenu par métier de me former une idée nette du personnage, je me suis pris à lui comme j’ai pu, j’ai tâté sous son manteau, j’ai cherché, et je ne dirai pas que j’ai trouvé, mais j’assurerai qu’en toute conscience je crois que le rôle a passé, lui aussi, par une transformation analogue à celle d’Alceste, devenu, en dépit de Molière, un rôle tragique ; que Tartuffe n’est rien moins que cela ; qu’il était originairement, qu’il devrait être encore un… Ah ! […] On voulut même, comme pour le Misanthrope, trouver l’original de Tartuffe ; et l’abbé Roquette, à ce qu’assure Mme dé Sévigné, demeura toute sa vie affublé de ce nom. […] Voilà comment au lever du rideau, nous le trouvons dans la place, où le maître ne voit plus que par ses yeux. […] Et Molière trouvait que de son temps on en avait trop mis.
Cependant l’Auteur trouve le secret de filer encore cinq actes ; mais comment ?
La forme était rudimentaire, il est vrai, mais la pensée, l’observation, la gaieté auraient parfois trouvé mieux leur compte dans ces grossières parades que dans les intrigues des Italiens.
On a trouvé dans les ruines de ce même Pompéia une multitude de phallus en ivoire, percés par le milieu ; et histoire nous apprend que les femmes stériles les suspendaient à leur cou par un ruban.
Assis sur tes lauriers, du geste et du regard Tu fécondes au loin le domaine de l’art, Et tu vois à tes pieds deux Muses que rassemble Ce bas-relief surpris de les trouver ensemble.