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166. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

De la série d’anecdotes rapportées entre le grand roi et son valet de chambre-tapissier, comme de tous les vers de Boileau consacrés à l’homme qui honore le plus le siècle, il ressort une estime et un respect réfléchis : ils paraissent tous les deux convaincus par l’évidence du génie, sans qu’il y ait cabale, intérêt ni autorité qui puisse les ébranler dans leur foi818.

167. (1910) Rousseau contre Molière

On conviendra que le moment est mal choisi par Dubois ; ou plutôt qu’il est admirablement choisi par Molière pour qu’Alceste, les nerfs tendus, passe sa colère sur son imbécile de valet. […] L’honnête Dubois, son valet, a crié aussi. […] Je reconnais qu’il n’est pas d’une vérité moyenne et facilement vérifiable qu’un valet bâtonne son maître. […] On le voit sous l’habit de Sganarelle, le seul valet de Molière qui ne soit pas un fripon ; or Sganarelle n’est pas un fripon ; mais c’est un idiot. […] Une femme bel esprit est le fléau de son mari, de ses enfants, de ses amis, de ses valets, de tout le monde.

168. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Cléandre, son amant, se présente à Boniface, & à Thomas son valet, habillé en Turc, & dit que les Turcs ne l’ont rendu que trop propre à garder l’honneur d’une femme.

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