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47. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219

Molière obtint pour sa troupe le brevet de comédiens du roi, au lieu du titre de troupe de Monsieur.

48. (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181

La législation était alors si peu favorable à la propriété dramatique, que, pour jouir exclusivement de l’œuvre dernière et très fructueuse de leur chef et de leur camarade, les comédiens de la troupe de Molière, dont faisait partie sa veuve, furent obligés de solliciter une lettre de cachet portant défense à toute autre troupe de représenter cet ouvrage, tant qu’il ne serait pas imprimé, Aussi ne se hâtèrent-ils pas de le mettre sous presse, et comme ce retard ne faisait pas le compte de la librairie étrangère, habituée dès-lors à vivre an dépens de nos auteurs en crédit, la contrefaçon hollandaise s’avisa cette fois d’un singulier procédé. […] Aussi le prologue et les intermèdes du Malade imaginaire, dont Charpentier avait composé la musique, furent-ils imprimés sous la forme ordinaire, petit in-4°, une première fois en 1673, chez Christophe Ballard, seul imprimeur du roi pour la musique, et une seconde fois pour la représentation de Versailles du 19 juillet 1674, chez Guillaume Adam, libraire et imprimeur ordinaire de la troupe du roi.

49. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278

« Le sieur Angelo, Docteur de l’ancienne Troupe Italienne, m’a dit (c’est M. […] Moliere l’écouta avec beaucoup d’attention : quinze jours après, le sieur Angelo fut surpris de voir dans l’affiche de la Troupe de Moliere la comédie du Misanthrope annoncée & promise ; & trois semaines, ou tout au plus tard un mois après, on représenta cette piece.

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