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97. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

D’après ce portrait, le public s’attend à voir l’inconstance d’Isabelle donner lieu à des scenes ; il est bien trompé, puisque la belle souffre très constamment toutes les impertinences du Comte. […] Cela vaut fait, ou je suis fort trompé ; le voilà hors d’affaires.

98. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Le dernier Guillaume, aussi inabordable que le premier est d’un facile accès, met Patelin dans un embarras qui rend sa situation bien plus comique : nous voyons dès ce moment que l’Avocat doit être un fin matois s’il réussit à tromper le marchand : les obstacles l’animent, & il invente une ruse sublime. […] Guillaume veut duper Patelin ; Patelin le vole ; Agnelet trompe ce dernier : il n’y a pas grand mal à cela.

99. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

Je ne doute point que les gens que je peins dans ma comédie ne remuent bien des ressorts, et ne jettent dans leur parti de véritables gens de bien, qui sont d’autant plus prompts à se laisser tromper qu’ils jugent d’autrui par eux-mêmes. […] Ceux qui voient là, soit une crainte, soit un certain scepticisme, se trompent.

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