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93. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

— Tromper mon père, je n’oserais, mais tromper Thaïs !  […] Cela se fait ainsi dans Le Barbier de Séville, ajoute notre poète comique, qui est trop honnête en vérité pour vouloir nous tromper. […] s’écrie-t-il ; et comme ils m’ont trompé ! […] Si vous voulez que je m’intéresse à cette jeune femme indignement trompée par un fat, donnez au moins à cette femme un peu d’esprit. […] Qu’on les trompe, qu’on ne les trompe pas, qu’on les vole ou non, à quoi bon ?

94. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

 Enfin ma flamme eut beau s’émanciper, Sa chaste ardeur en toi ne trouva rien que glace ; Et, dans un tel retour, je te vis la tromper Jusqu’à faire refus de prendre au lit la place Que les loix de l’hymen t’obligent d’occuper. […] A cela le Chef lui répond avec mépris, qu’il est un misérable, qu’il seroit aussi mauvais acteur que détestable Auteur, qu’il refuse sa personne comme ses ouvrages, & qu’il se trompe s’il pense que des comédiens, gens d’honneur, recevront un vagabond parmi eux.

95. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Nous avons précédemment signalé, dans la pièce d’Il Ritratto des Gelosi, ce trait d’une lettre de Flaminia que le Docteur, son mari, remet tout en colère à Flavio, croyant que c’est ce jeune homme qui l’a écrite, et se faisant ainsi le messager des amants qui le trompent.

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