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121. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548

N’est-ce-pas dire à tous les hommes : méfiez-vous de ces drôles, qui, préférant lâchement la servitude à un travail honnête, sont devenus vos esclaves par bassesse, par fainéantise ou par avarice, & ne peuvent par conséquent qu’être vos plus grands ennemis.

122. (1910) Rousseau contre Molière

Uniquement, les « travaux de son sexe », la cuisine, la couture, la broderie la dentelle, la tapisserie si elle en a le goût, ce qui, du reste, est douteux. […] Parce que, dans les villes du moins, la civilisation, à laquelle il est difficile de dérober entièrement la femme, entoure la jeune femme et l’obsède et que ; pour se défendre contre les pièges que cette civilisation lui tendra, il faut que la jeune fille la connaisse ; « Je ne blâmerai pas sans distinction qu’une femme fût bornée aux seuls travaux de son sexe et qu’on la laissât dans une profonde ignorance sur tout le reste ; mais il faudrait pour cela des mœurs publiques très simples, très saines ou une manière de vivre très retirée. […] Que sa femme ne sache rien, pour qu’il ne lui apprenne que ce qu’il lui plaira qu’elle sache, et surtout, ce qui est sa terreur, pour qu’elle n’en sache pas plus que lui ; que sa femme soit habile aux travaux d’intérieur, et qu’elle les aime, et donc qu’elle y ait été habituée dès sa plus tendre enfance, et qu’elle y mette son orgueil, ce qui la détournera de le mettre ailleurs ; que sa femme n’ait pas de personnalité et par conséquent point de religion différente de celle qu’il a, ce qui est la manière la plus accusée, presque la plus agressive d’avoir une personne et ce qui borne redoutablement l’empire qu’il prétend garder ; que sa femme ait quelques petits talents d’agrément, mais avec discrétion, assez grands pour charmer les réunions de famille, assez médiocres pour que la femme ne songe pas à briller devant un cercle de gens qui s’y connaîtraient. » Là certainement s’arrête le rêve de Sganarelle, si déjà il n’est pas un peu dépassé. […] Si je voulais me divertir, je dirais même que ceci va contre la thèse posée ; car si Molière était convaincu que l’homme doit suivre son mouvement naturel, Molière, dans sa vie à lui, c’est-à-dire dans sa vie d’auteur, suivrait son mouvement naturel d’auteur, qui est de s’abandonner à son imagination et non de s’assujettir à l’objet, ce qui est une contrainte ; et que, donc, de la méthode de travail de Molière, il faut tirer cette conclusion qu’il est partisan de l’effort, de l’asservissement volontaire à quelque chose qui est en dehors de nous, loin de l’être de l’abandonnement aux instincts et au tempérament. […] Mais je reviens à me contenter de dire que la méthode de travail de Molière ne donne aucune indication sur ses tendances philosophiques.

123. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Cette compilation était une partie de son travail de Master II (2014), sous la direction de Georges Forestier. […] Dès 1659 la compagnie lui attribuait une part supplémentaire pour rémunérer son travail d’écrivain, car elle ne jouait que les pièces qu’il composait.

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