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86. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Quant à la façon dont ces mêmes scenes sont traitées, on croira sans peine que Moliere l’emporte sur l’Auteur Italien. […] Quand on aime les gens, on les traite autrement : On fait de leur personne un meilleur jugement.

87. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

Célio lui fait le même lazzi de la tabatiere, & va ensuite lui-même vers Scapin, qui le traite comme il a traité Arlequin. […] Oui, mon cher fils, parlez, traitez-moi de perfide, D’infame, de perdu, de voleur, d’homicide ; Accablez-moi de noms encor plus détestés, Je n’y contredis point, je les ai mérités ; Et j’en veux, à genoux, souffrir l’ignominie, Comme une honte due aux crimes de ma vie.

88. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356

Chez Moliere, Cléanthis, suivante d’Alcmene, témoin de la tendresse de Jupiter pour sa maîtresse, veut engager Mercure, qu’elle prend pour son mari, à la traiter aussi favorablement : le messager des Dieux la rebute. […] Sais-tu, maître frippon, Qu’à te faire assommer ton discours peut suffire ; Et que, pour te traiter comme je le desire,  Mon courroux n’attend qu’un bâton ?

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