Il dit dans sa Préface : « Les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal ». […] Il faut le lire ; il mérite d’être lu, qu’on en dise ce qu’on voudra, à l’usage que Molière en a fait, on voit qu’il en a dit erat quod tollere velles, et tant s’en faut qu’il ait eu tort. […] C’est la religion qui a tort. » Car enfin restreindre Tartuffe à l’influence inexplicable de Tartuffe sur Orgon, c’est évidemment ne pas la comprendre. […] Vous n’avez consulté, pour cela, que mon père et ma mère ; ce sont eux proprement qui vous ont épousé, et c’est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre toujours à eux des torts que l’on pourra vous faire. […] Il taquine son domestique, il taquine Monsieur Dimanche, contre quoi Musset a bien tort de protester.
Mais cette conférence, qui remonte au 1er juin 1663, avait, aux yeux des contemporains, un tort considérable, celui d’être de l’auteur de la pièce, de M. de Molière lui-même. […] — Il serait vrai, si son métier de comédien ne lui faisait tort ; et les autres valets de chambre ne souffrent qu’impatiemment de partager avec lui l’honneur de faire le lit du roi. […] Dites-moi franchement ce qui en est, car enfin, comme je suis sans malice, vous auriez le plus grand tort du monde si vous me trompiez ; et je pense que j’en mourrais de déplaisir.
Elle sent si bien que ses défauts lui feraient tort dans l’estime des autres, qu’on ne la voit jamais se donner pour ce qu’elle est en effet. […] Quand le mauvais sujet chez qui elle a établi son empire, avoue gaiement ses fautes au public, et cherche à s’attirer ses bonnes grâces (ce qui est possible, puisqu’il ne fait de tort à personne et qu’il est un joyeux compagnon), il nous présente ce que j’ai appelé le comique avoué 60. […] jusqu’où a-t-il tort ?