Quand il sait qu’il vient encore de ruiner un stratagème de Scapin, il s’en va désespéré, résolu de s’expatrier et de fuir aux extrémités de la terre.
Il attiroit les yeux de l’assemblée entiere Par l’ardeur dont au Ciel il poussoit sa priere ; Il faisoit des soupirs, de grands élancements, Et baisoit humblement la terre à tous moments ; Et, lorsque je sortois, il me devançoit vîte, Pour m’aller, à la porte, offrir de l’eau bénite. […] De retour en France, il acheta une terre près de Dourdan, où il mena une vie délicieuse avec ses amis.
S’il eût pu prévoir qu’un jour dans ce Temple des Arts… Mais non, il meurt, et tandis que Paris est inondé, à l’occasion de sa mort, d’épigrammes folles et cruelles, ses amis sont forcés de cabaler pour lui obtenir un peu de terre. […] Ne ressembleraient-ils pas à ces végétaux dont la destruction en fait naître d’autres sur la terre qu’ils ont couverte de leurs débris ?