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131. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Je veux le faire, moi, voir à toute la terre » comme si toute la terre allait prendre intérêt à ce résultat du jeu ! […] Si le vôtre est né propre aux élévations où montent des savants les spéculations, le mien, ma sœur, est né pour aller terre à terre, et dans les petits soins son faible se resserre.

132.

La terre de Franconville, dans la vallée de Montmorency, à trois lieues de Pontoise, fut autrefois une seigneurie que Louis XIII érigea en marquisat (juin 1619) pour Jacques d’O, fils du surintendant des finances de Henry IV. […] Boutet, qui avait acheté de monseigneur le prince de Condé la terre de Franconville. […] Celui de la brandie du bas semble en se penchant ramasser une orange par terre ; le plus élevé en cueille une autre ; le second en tient une, et le troisième en présente une au quatrième. […] « À Louis Blavette, maître des carrosses de Bordeaux, pour son paiement d’avoir conduit les femmes de monseigneur le Dauphin, les comédiens espagnols et italiens à Fontainebleau et les espagnols et leur train en la ville de Bordeaux, la somme de M X X l. t. » — « À Pierre Castel voiturier par terre pour avoir voituré le bagage du blanchisseur de monseigneur le Dauphin et ceux des comédiens espagnols et italiens à Fontainebleau.

133. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

« La femme la plus aventurée, dit Beaumarchais, sent en elle une voix qui lui dit: Sois considérée, il le faut. » Les hommes les plus dégradés par leurs passions ne sentent pas moins ce besoin de considération, et le plus âpre Harpagon de la terre se récrierait si vous le traitiez d’avare. […] On lui parle de Wagram ; il ne sait ce qu’on veut dire, et demande si ce n’est point une terre appartenant à son frère le marquis. […] Sortir d’un gouffre où triomphent les vices, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d’être homme d’honneur on ait la liberté... […] Orgon, il est vrai, dit, en racontant comme il fit connaissance de Tartuffe : Chaque jour à l’église il venait, d’un air doux,’ Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux ; Il attirait les yeux de l’assemblée entière Par l’ardeur dont au ciel il poussait sa prière ; Il faisait des soupirs, de grands élancements, Et baisait humblement la terre à tous moments ; Et lorsque je sortais, il me devançait vite Pour m’aller à la porte offrir de l’eau bénite.

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