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71. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Cependant, un riche voisin, d’âge mûr, est assez confiant pour lui demander la main de Phédra, dont le cœur est engagé dans d’autres liens. […] Il faut qu’Harpagon soit riche. […] Gentilhomme pauvre, mais qui ne fera jamais un trafic de son blason, il aime la fille d’un riche roturier ; mais je suis certain qu’il n’a pas même pensé à sa dot : il n’a souci que de la personne, et n’est séduit que par son mérite. […] Riche de trente mille livres de rentes, il menait train libéral, dans sa maison de la rue Richelieu, à la hauteur et en face de la rue Traversière, vers le nº 34 d’aujourd’hui. […] Fabre d’Églantine (1755-1794) donna en 1790 Le Philinte de Molière, comédie où le rire n’est qu’un ricanement, laissant trop soupçonner dans l’âme du peintre l’orgueil d’un tribun qui ne pardonne pas aux nobles sa naissance obscure, aux riches son indigence, aux heureux les chutes dont il était meurtri.

72. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70

Je n’aime point la mort parcequ’elle est camuse, Et que, sans regarder qui la veut ou refuse, L’indiscrete qu’elle est, grippe, vousit ou non, Pauvre, riche, poltron, vaillant, mauvais & bon.

73. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354

Cependant je n’ai pas rompu la négociation. » Madame Scarron, riche de 100 000 fr., conçut l’ambition de posséder une petite terre.

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