Rousseau : « C’est un grand vice assurément d’être avare, et de prêter à usure ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père, de lui manquer de respect, de lui faire les plus insultants reproches ; et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un air goguenard qu’il n’a que faire de scs dons ?
Fénelon se contente de reprocher à Molière, d’une manière générale, « qu’il a donné un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu ; » et il lui fait ce reproche aussi légèrement qu’il l’accuse de parler « souvent mal, d’approcher du galimatias, » et d’avoir été « gêné par la versification française812. » Il semble n’avoir lu qu’en courant, et pour pouvoir dire qu’il les connaissait, les ouvrages qu’il juge avec une autorité si absolue et si brève.
La Moliere, outragée de ses reproches, pleura, s’évanouït, & obligea son mari, qui avoit un grand foible pour elle, à se repentir de l’avoir mise en cet état.