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79. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Il y a pourtant, de cette revanche d’ailleurs légitime, des traces bien frappantes jusque dans le répertoire de l’Arlequin Dominique : en voici un remarquable exemple : un peu plus d’un an après la première représentation du Malade imaginaire, les Italiens en donnèrent une grossière copie sous le titre de : Le Triomphe de la médecine, représenté le 14 mai 1674, presque en même temps que la dernière œuvre de Molière était reprise par la troupe française. […] Les vieux types de la commedia dell’arte y furent dénigrés, proscrits, par suite de l’influence de la comédie française, avec une rigueur qui ne fut dépassée que par l’Allemagne où, dans une représentation solennelle, le pauvre Arlequin fut brûlé en effigie sur la scène de Leipsig.

80. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [53, p. 87] »

Tous les spectateurs furent révoltés de cette grossièreté ; au lieu qu’à la seconde représentation, on entendit, avec plaisir, allez, monsieur, on voit bien que vous n’avez pas accoutumé de parler à des visages.

81. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Le même préjugé porta un coup mortel aux premieres représentations de l’Avare. Cette piece, qui sera toujours regardée des connoisseurs comme un chef-d’œuvre, n’eut que cinq représentations.

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