/ 189
179. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Sans doute, il paraît certain, comme l’a remarqué M.

180. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Il y a même des pièces d’une grande réputation dont l’action et le mouvement, quoiqu’elles soient en cinq actes, suffiraient à peine pour soutenir un acte seul : c’est moins une action véritable qu’une apparence d’action ; ou plutôt, c’est un simple assemblage d’autant de scènes qu’il en faut pour donner à une pièce la durée ordinaire des représentations : c’est un remplissage de dialogues semés de bons mots, de traits satiriques, qui séduisent le spectateur par leur brillant et l’empêchent de remarquer le vide et le défaut d’action.

181. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Cet effet naturel des passions est signalé en ces termes dans cette comédie, alors que Done Elvire se plaint de la jalousie de Don Garcie : « Voir un prince emporté qui perd à tous moments le respect que l’amour inspire aux vrais amants ; qui, dans les soins jaloux où son âme se noie, querelle également mon chagrin et ma joie, et dans tous mes regards ne peut rien remarquer qu’en faveur d’un rival il ne veuille expliquer. » Mais les facultés intellectuelles ne se bornent pas alors à interpréter faussement les faits, à créer ainsi des idées chimériques, délirantes ; elles prêtent également tout leur concours à la satisfaction de la passion. […] On a dû remarquer qu’un grand nombre des personnages qui ont servi de types à Molière comme passionnés, aveuglés, comme esprits de travers, sont des pères de famille.

/ 189