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46. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

Un beau vers, une sentence dans la bouche d’un Roi, un spectacle pompeux, ou une apostrophe à la Religion, peuvent ranimer le spectateur ; mais si vous le laissez une fois se refroidir dans la comédie, vous êtes perdu sans ressource.

47. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

La philosophie dans le théâtre de Molière1 La première partie de notre étude nous a d’abord montré que Molière n’avait attaqué la religion ni directement ni indirectement. […] Molière professe une morale, comme nous le verrons, assez facile à caractériser dans son ensemble, — et ce n’est pas davantage la religion qui lui en a fourni le principe.

48. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Il fallait l’atteindre dans les choses du ciel et de la religion. […] Comment souffrirait-on que le théâtre s’immisçât, en quelque sorte, dans le domaine de la religion ? […] Il faut l’entendre s’écrier contre la hardiesse d’un farceur qui fait plaisanterie de la religion; qui fait métier de libertinage ; qui rend la majesté de Dieu le jouet d’un valet de théâtre !... […] Cela seul les blessait ; que leur eût importé la religion, dont ils faisaient tant de bruit ? […] Quelques hommes tombés dans l’incrédulité se prétendirent ramenés par Molière à la vraie religion.

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