Molière refusa; il comprenait dès alors la valeur de son génie; il était fait pour commander, et non pour obéir. […] Mlle Molière représentait à ravir cette Célimène, qui reste jusqu’à la fin ce qu’elle est au commencement légère et coquette, et qui refuse de quitter les adorations du monde, pour suivre Alceste dans la solitude, ou si vous le voulez. […] Il a dévoilé, dans cet intérieur de famille, les désordres auxquels les vices des pères entraînent les enfants, et c’est avec peine que l’on voit encore Rousseau, toujours retranché dans la misanthropie, se refuser à comprendre cette morale. […] L’archevêque Harlay de Champvalon refusa la sépulture à Molière ; sans cette inique exclusion, l’archevêque Harlay de Champvalon aurait été à tout jamais ignoré. […] Mignaud, son adorateur : « En vérité, monsieur, je ne vois pas la raison qui vous oblige, lorsque je vous en prie, de vouloir refuser de donner un bon tour à une méchante affaire.

« Le roi, touché de la perte d’un si grand homme, et voulant lui donner, même après sa mort, une nouvelle marque de sa protection, engagea l’archevêque de Parisa à ne lui pas refuser la sépulture dans un lieu saint. […] « La nature, qui lui avait été si favorable du côté des talents de l’esprit, lui avait refusé ces dons extérieurs si nécessaires au théâtre, surtout pour les rôles tragiques. […] Molière s’est imaginé avec raison qu’il ferait sentir par là que si Cléante avait eu en effet des sentiments contraires à son devoir, bien loin de venir apprendre à son père que la cassette était retrouvée, il l’eût gardée avec soin, ou qu’il lui eût demandé le bien de sa mère que celui-ci ne pouvait lui refuser. […] Le Docteur dévot et grand usurier a pour ami Pantalon, qui, se trouvant obligé de faire un paiement, et n’ayant point d’argent, prie son ami de lui prêter la somme dont il a besoin ; le Docteur la lui refuse, en lui disant qu’il ne l’a pas, mais promet de la chercher, s’il veut lui laisser en gage sa vaisselle d’argent. […] l’on refusera la sépulture à un homme qui mérite des autels.” » a.

M. de Pourceaugnac refuse quelque temps, cede enfin aux instances de son rival, & va avec Sbrigani chercher ses hardes pour venir bien vîte se jetter entre les mains de ses ennemis.