/ 136
43. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Est-ce mourir si, même après dix ans, un seul homme se rappelle ce grand cri qui l’a frappé ? […] Remarquez en outre combien l’habile et infâme diplomatie de Tartuffe rappelle, en ses cruels détails, l’habileté impitoyable, le crime absolu, le crime politique ! […] Ceci me rappelle ce passage de la troisième lettre, à une demoiselle de Metz, où il dit : — Appartient-il à la langue qui n’aime pas elle-même, de parler d’amour ? […] Il menait la joyeuse vie du Bohémien, qui est un des attributs de la comédie, cette aimable fille de joie et d’esprit, née dans un tombereau, et qui rappelle toujours son origine par son vagabondage. […] Mais la coquette le regarda pleurer, puis elle se mit à rire et à rappeler son amant.

44. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Les deux frères Béjart, leur sœur Madeleine, et Duparc, faisaient partie de cette bande ambulante qui rappelait les Enfants sans souci. […] Martine elle-même, avec ses mots estropiés et ses phrases villageoises, rappelle cette Marotte qui n’a pas appris, comme ses maîtres, la filofie dans Le Grand Cyre, et demande qu’on lui parle chrétien. […] Molière y rappelle à Louis XIV qu’il « avait eu la bonté de déclarer qu’il ne trouvait rien à dire à la pièce ». […] Enfin, quelques analogies lointaines rappellent deux pièces espagnoles : Ne badinez pas avec l’amour, de Calderon, La Présomptueuse et la Belle de Fernando de Zarate. […] Par sa brutalité d’orgueil et de colère, il rappelle les duels homériques des Scaliger et des Scioppius.

45. (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -

Yes… On donnait les comédies à mes dépens : je me rappelle que c’était un membre du parlement qui avait joué le Tartuffe, et milady, mon femme, faisait un rôle dans le Georges battu, et puis content.

/ 136