Je m’exerce à connaître le cœur féminin ; et, puisque je réussis si aisément en tout ce que j’entreprends, je m’élèverai à des entreprises plus hautes, sauf à alléguer pour excuse que septies in die cadit justus. » La fuite d’Annette et d’autres disgrâces accablent le vieux LISEO.
Elle vivait fort mal avec madame de Montespan, qui, par les lettres qu’elle écrivait au roi, réussissait toujours à regagner, non son cœur, mais sa faveur.
On gagne toujours en effet quelque chose à fréquenter Molière, et peut-être même n’aurons-nous pas fait une œuvre complètement inutile aux autres si nous avons réussi à vulgariser les louables travaux de chercheurs qui s’adressent trop exclusivement à quelques-uns et dédaignent le grand public, celui pour lequel Molière lui-même écrivait et celui qui, encore aujourd’hui, applaudit à la gloire de Molière. […] ……………………………………………………………………………… « Et ce Molière, qui n’avait en vue, comme nous l’avons fait remarquer, que la création de types essentiellement français, a réussi de la sorte à en former qui sont de tous les pays et de tous les temps. […] Non seulement Lulli dansa souvent dans les ballets ou cérémonies de Molière, mais, pour amuser le roi et désarmer sa défaveur, Lulli joua le rôle de Monsieur de Pourceaugnac et réussit à faire rire Sa Majesté. […] Épitaphes de Molière Ci-gît qui parut sur la scène Le Singe de la Vie Humaine Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulant de la Mort ainsi que de la Vie Être l’imitateur, dans une comédie ; Pour trop bien réussir il réussit fort mal ; Car la Mort en étant ravie, Trouva si belle la copie Qu’elle en fit un original. […] À propos de Lulli, le factum s’exprime ainsi : « Cet homme n’est pétri que d’ordure et de boue… Le hasard le jeta dans le commun de Mademoiselle parmi les galopins ; il sut adroitement se tirer de la marmite avec son archet… Les gazettes étrangères, au sujet d’un méchant feu d’artifice qu’il s’avisa de faire vis-à-vis sa maison en l’année 1674, publièrent partout que, s’il n’avait pas réussi dans ce feu-là, on réussirait mieux en celui qu’il avait mérité en Grève. » Et à propos de la femme de Molière : « La Verdier, la Brigogne, cette prostituée, chanteuse de l’Opéra, la Molière, cette comédienne de tous les théâtres, étaient des créatures publiques de toutes les manières… » À la suite de ces citations, je rencontre encore dans Le Quérard (p. 641) une note sous forme de lettre, qu’il est peut-être bon de citer ici : Molière copiste.