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112. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419

Grimaret ajoute que cet original ne le porta pas loin, & que Moliere, pour se venger du campagnard, le mit sur le théâtre, & en fit un divertissement au goût du public. […] Si Moliere eut le bonheur de trouver sous sa main un Limousin assez original pour fournir au plaisant d’une piece, il fit très bien d’en livrer la copie à la risée publique.

113. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

Disons-le franchement : une telle excuse n’était bonne que pour un public devant lequel Molière, approuvé par la cour et autorisé par la licence générale des mœurs, n’avait pas besoin d’excuse. Molière devenu nécessaire au roi pour mes fêtes de Versailles et du Louvre, poète de tous les divertissements de la cour, était absous d’avance de toutes les libertés qu’il prenait avec le public.

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

  En 1669 Dorimon, comédien de Mademoiselle, régala le public d’un nouveau Festin de pierre. […] D’abord après la belle scene dans laquelle Don Juan déclare qu’il a feint de se convertir pour se livrer plus commodément à toutes sortes de vices, & pour usurper en même temps l’estime publique, Don Carlos, frere d’Elvire, le rencontre. […] Dona Isabella refuse de la dire, pour ne pas rendre son histoire publique. […] Quelques Arlequins ont risqué de dire en même temps au public : « Voyez, Messieurs, si vous ne trouverez pas le nom de quelques-unes de vos parentes ». […] Les Comédiens Italiens l’ont apporté en France, & il a fait tant de bruit chez eux, que toutes les Troupes en ont voulu régaler le public.

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