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105. (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-

Cependant je crois que le poète n’avait pas songé à toutes les allusions que les courtisans prétendaient deviner dans cette comédie.

106. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

C’est un mensonge moral, de prétendre que des fils puissent être pleins d’honneur et de raison, des filles pleines de délicatesse, de pudeur et de grâce, sans que pères ni mères leur aient rien donné de ces qualités, ni par éducation, ni par héritage. […] Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables ; je me sais acquis, dans les armes, l’honneur de six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où d’autres en ma place croiroient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme714.

107. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

On a prétendu que Molière avait écrit cette farce, Monsieur de Pourceaugnac, à la suite d’un esclandre survenu sur son théâtre où un gentilhomme limousin se prit de querelle avec des spectateurs, et troubla ridiculement la représentation. […] Le Boulanger de Chalussay, dans son odieux pamphlet d’Élomire hypocondre, — dont nous reparlerons plus tard, — prétend qu’à cette date Molière, étudiant, émancipé, ayant quitté là Cujas et lui faisant la nique, se trouvait peu pourvu d’argent. […] « Une querelle de l’auteur, il y a environ huit ans, avec un homme de lettres qu’on prétend être représenté par M.  […] C’est lui qui a remis le comique dans son premier éclat ; et depuis Térence personne n’avait pu légitimement prétendre à cet avantage. […] D’autres prétendent que c’est la maison qui porte aujourd’hui le nº 40.

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