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4. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

Segrais y trouva plus tard un asile, quand mademoiselle de Montpensier l’éloigna d’elle comme désapprobateur de sa passion pour le duc de Lauzun. […] Plus tard, M. de La Rochefoucauld étant devenu goutteux et madame de La Fayette maladive, leur mauvaise santé les rendit nécessaires l’un à l’autre. « Je crois, disait madame de Sévigné, que nul amour ne peut surpasser la force d’une telle raison. »Madame de Sévigné date des lettres à sa fille, tantôt de chez M. de La Rochefoucauld où était madame de La Fayette, ou de chez madame de La Fayette où était M. de La Rochefoucauld. […] Plus tard nous en verrons beaucoup d’autres du même genre.

5. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

Comte devaient le faire plus tard systématiquement. […] N’oublions jamais la complexité de ce caractère du misanthrope, sur lequel nous reviendrons plus tard. […] Qu’un père eût résolu de mettre sa fille au couvent ou de la marier à quelque déplaisant personnage, elle devait subir sa volonté sans révolte et plus tard ne demander qu’à la religion l’oubli de ses chagrins. […] Du moins, n’en viendra-t-elle jamais jusqu’à déclarer plus tard à son amant, comme Angélique à Clitandre : « Pensez-vous qu’on soit capable d’aimer de certains maris qu’il y a ? […] En apprenant la mort d’Argan, peu d’instants plus tard, désespérée, pleine de repentir en songeant au chagrin qu’elle a pu causer à son père, elle ne trouvera, pour se punir de sa désobéissance passée, aucun châtiment plus pénible que la captivité dans une de ces retraites où les austérités « usent les tristes jours que le ciel a comptés ».

6. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

Cela n’empêchera pas Racine d’écrire plus tard, en parlant de Corneille et de Louis XIV : « La France se souviendra avec plaisir que, sous le règne du plus grand de ses rois, a fleuri le plus grand de ses poètes. » Eh ! […] Quant à Boileau, qui s’était déjà, comme Racine, annoncé sous Mazarin, mais qui ne publia que plus tard ses principaux ouvrages, c’est avant tout un critique, épris d’une double passion, l’horreur des mauvais vers, l’amour des bons, se préoccupant uniquement de la poésie, et surtout des finesses et des secrets du métier. […] Un peu plus tard paraît Ovide ; c’est déjà une bien prompte décadence, et, Ovide une fois exilé, silence absolu. […] Ce sont des penseurs passionnés, ce sont des hommes ; plus tard, on aura des gens de lettres et des académiciens. […] Plus tard, après la mort de Colbert, ces pensions furent considérablement réduites, et l’on sait que Corneille, près de mourir, aurait perdu la sienne sans l’intervention de Boileau ; mais, dans l’année où elles atteignirent le chiffre le plus élevé, la dépense totale ne dépassa pas 100,000 livres, savoir : 53,000 livres pour les nationaux, 16,000 pour les étrangers, et le reste en gratifications.

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