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87. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Quand il fut à la porte de la chambre, il heurta ; en entrant il jeta son manteau à terre et, s’étant coiffé du petit chapeau, il courut, sans rien dire, d’un bout de la chambre à l’autre en faisant des postures plaisantes.

88. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

Tout ce qui, dans le dialogue, ne sort pas de la situation, peut être plaisant, mais ne peut pas être comique. […] messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis. Entre le plaisant et le comique, la différence du mérite peut se mesurer à celle du succès. […] Le sel réjouissant de cette farce et le jeu plaisant de l’auteur, qui y faisait le principal rôle, excitèrent des rires universels. […] Il est peu de grands écrivains dont on ait retenu moins de mots sentencieux ou plaisants.

89. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445

C’est un fait vrai qui a souvent produit des scenes très plaisantes ; cependant je ne conseillerois pas à un Poëte comique de le mettre en action : la plupart des spectateurs ne le trouveroient pas vraisemblable, sur-tout nos maris, qui reconnoissent bien leur femme quoique leurs sourcils & leurs cheveux prennent successivement toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

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