Si son plus précieux avantage n’était pas de disposer nos cœurs, quels que soient les vices et les imperfections de nos semblables, à les aimer, ou du moins à les plaindre, et non à les haïr ? […] Ses reproches purent éclater d’abord, mais il finit par souffrir sans se plaindre ; jamais d’ailleurs il ne se fût rendu coupable d’une violence pareille à celle d’Alceste.
Ses professeurs ne sont pas émerveillés de lui, et se plaignent surtout de ce qu’il néglige totalement la philosophie.
L’homme qui avait écrit le Misanthrope et qui venait de jouer le Tartuffe ne pouvait écrire Monsieur de Pourceaugnac qu’avec dégoût, et pour qu’il l’écrivît, il fallait qu’il s’y sentît forcé, de quoi l’on ne peut que le plaindre. […] Vous n’avez consulté, pour cela, que mon père et ma mère ; ce sont eux proprement qui vous ont épousé, et c’est pourquoi vous ferez bien de vous plaindre toujours à eux des torts que l’on pourra vous faire. […] Après cela.je me demande de quoi vous auriez -bonne grâce â vous plaindre. » Voilà, assurément, la moralité d’Amphitryon.