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32. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

— Des autres pièces de Molière. — § V. […] Quelques pièces pourtant s’intitulent Comédies. […] C’est la pièce où il a mis le plus de feu. […] On donnait la pièce en 1660. […] Il faut lire le jugement que porte de Pierre de Larivey et de sa pièce M.

33. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

En fait de grandes comédies, de comédies de caractère, on n’avait encore vu jouer, on n’avait encore applaudi que des pièces en vers. […] Le public, dans cette pièce, ne prend réellement personne en affection. […] On a tenté de mettre au théâtre l’avare fastueux : c’était presque avoir oublié la pièce de Molière et le rôle d’Harpagon. […] Rousseau prétend que, dans cette pièce, le public applaudit à la femme infidèle, et rit du mari trompé. […] Molière avait jugé sa pièce mieux que personne, en la condamnant à l’oubli.

34. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

. — Observations sur cette pièce. […] D’autres, tels que Fénelon et Rousseau, estiment que la pièce blesse la monde, en ce qu’elle semble autoriser toutes les ruses d’une jeune femme pour se soustraire aux honnêtes désirs d’un vieillard. […] Dans ce conflit peu étonnant de diverses opinions, Boileau se déclare aussitôt le défenseur de la pièce, par des stances adressées à Molière : il la loue sans restriction, et en déprime tous les censeurs sans exception. […] Ce qui le rend plus compréhensible, c’est que la cour donna hautement son approbation à la pièce : la cour, dis-je, toute la cour. […] Molière, soutenu de ces autorités, donna bientôt La Critique de l’École des femmes, c’est-à-dire mit en scène et livra au ridicule les censures qui avaient été faites de sa pièce, dont il aggrava les indécences, se targuant de l’approbation de la cour.

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