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139. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Tartuffe n’a qu’à paraître pour que tous les autres personnages soient effacés. […] Quel est donc le trouble où je vous vois paraître ? […] Aux yeux de plus d’un critique, elle a paru doublée de prose. […] De même le Tartuffe; ne paraît pas avoir beaucoup contribué aux succès de la religion. […] Molière paraît avoir eu quelque hésitation à l’endroit de Cléante.

140. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Dupuis paroît au fond du théâtre avec un Notaire auquel il ordonne d’aller dans son cabinet dresser un contrat. […] Joseph paroît, & chante plusieurs couplets. […] Richard demande la permission de faire paroître un témoin irrévocable. […] Le caractere intéressé de Madame Gasparin paroît non seulement dans l’opposition qu’elle met à l’union des amants, elle est avare jusques dans ses amours même. […] Le Chevalier paroît, & lui assure que la Dame n’a point perdu au jeu.

141. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Les Italiens avaient, paraît-il, effleuré ce sujet : « Molière, dit l’auteur des Nouvelles nouvelles, eut recours aux Italiens ses bons amis, et accommoda au théâtre français les Précieuses qui avaient été jouées sur le leur et qui leur avaient été données par un abbé des plus galants (l’abbé de Pure). » Malgré cette affirmation, il nous paraît fort peu vraisemblable que les Italiens eussent pu faire la satire du ridicule que la pièce nouvelle attaquait et qui git principalement dans le langage. […]   Ce qui est certain, c’est que Molière diversifia ensuite le costume autant que le caractère du rôle : il devait faire paraître encore Sganarelle dans cinq comédies, à savoir : L’École des maris, Le Mariage forcé, Le Festin de Pierre, L’Amour médecin et Le Médecin malgré lui ; nous le montrer successivement tuteur d’Isabelle, futur époux de Dorimène, valet de Dom Juan, père de Lucinde, fagotier. […] Mais pour les contemporains, la distance qui le séparait des autres ne paraissait pas aussi grande qu’elle nous le paraît, à nous ; témoin ce curieux tableau que possède le Théâtre-Français et qui porte pour inscription, écrite en lettres d’or : Farceurs Français et Italiens, depuis soixante ans.

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