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86. (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15

Et pourtant, à cette époque, la profession d’avocat, naguère illustrée par Lemaistre, jetait assez d’éclat pour attirer les regards; c’était le temps où brillait Patru, l’ami de Boileau, de Racine, de la Fontaine; le temps où la foule se pressait aux plaidoyers de Gaultier, oublié aujourd’hui, mais alors célèbre.

87. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Mais quand, dans le reste de la scene, Micio a la patience de se dire à lui-même que ce fils n’est pas son fils, qu’il est à son frere, que ce frere a une humeur tout-à-fait opposée à la sienne ; que lui Micio a toujours vécu à la ville d’une maniere douce & tranquille, qu’il a pris le parti des gens qui aiment le repos & qui font consister le bonheur à ne pas se marier ; que son frere au contraire a passé ses jours à la campagne, qu’il a pris une femme dont il a eu deux fils : quand Micio se dit qu’il a adopté l’aîné ; quand il se fait une récapitulation de tout ce qu’il lui donne, des bontés qu’il a pour lui, des querelles qu’il essuie de son frere par rapport à cela, &c. quand il a la bonté de se régaler de quarante-cinq vers pour se rappeller tranquillement une chose qu’il n’a surement pas oubliée, je m’écrie, voilà qui n’est pas vraisemblable ; &, d’après cela, je conclus hardiment que l’exposition est mauvaise. […] vous prétendez donc, mon pere, que j’oublie La constante amitié que je dois à Lélie ?

88. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

N’oubliez pas de les donner en main propre. […] Ces deux mille pistoles me font souvenir que j’ai oublié de me trouver ce matin au petit lever.

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