/ 193
104. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

« Oui, j’ose le dire, & je le soutiendrai ». […] En effet, Monsieur, les Topinambous, qui demeurent quatre ou cinq cents lieues au-delà du monde, vinrent bien autrefois à Paris ; & l’autre jour encore les Polonois enleverent bien la Princesse Marie en plein jour à l’hôtel de Nevers, sans que personne osât branler. […] « Comment, pendard, vaurien, infame, fils indigne d’un pere comme moi, oses-tu paroître devant mes yeux, après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m’as joué pendant mon absence ?

105. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Bucci est dans l’intention de se défaire des autres ouvrages légués par Stendhal ; je n’ai pas osé aborder cette question qui me paraît très délicate. […] Je vous trouve plaisant d’user d’un tel empire, Et de me dire au nez ce que vous m’osez dire. […] Qui osera peindre une vieille après cette première scène, et celle de 1’incrédulité ? […] Qu’on ose comparer quelque comédie antique à cela ! […] Être plus cocu qu’à l’ordinaire, c’est-à-dire être cocufié d’une manière scandaleuse et telle qu’une fille votre égale, n’aurait pas osé se le permettre.

106. (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181

Un quidam, qui avait vu représenter la pièce à Paris, osa se charger de refaire de mémoire l’œuvre de Molière.

/ 193