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79. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Après tout, malgré ses airs de paradoxe, cette opinion n’était ni aussi nouvelle ni aussi surprenante qu’elle le parut h bien des gens. […] Il faut donc que sa mère accepte cette nouvelle maternité. […] Loiseleur vient de publier dans le Temps une nouvelle série de ses savantes et consciencieuses études critiques. […] La nouvelle et heureuse découverte de M. de la Pijardière rouvre le débat sur les autographes de Molière. […] Mais, loin de glorifier cet excès de rigorisme qui distingue son principal personnage et par lequel il se rattache à la nouvelle doctrine, c’est justement ce côté de son caractère que l’auteur comique livre au rire et teinte d’un léger ridicule.

80. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11

Mais un dédommagement s’offre à nous ; c’est le tableau d’une société d’élite, qui s’éleva, avec le xviie  siècle, au sein de la capitale ; unit les deux sexes par de nouveaux liens, par de nouvelles affections ; mêla les hommes distingués de la cour et de la ville, les gens du monde poli et les gens de lettres ; créa des mœurs délicates et nobles, au milieu de la plus dégoûtante dissolution ; réforma et enrichit la langue, prépara l’essor d’une nouvelle littérature, éleva les esprits au sentiment et au besoin de jouissances ignorées du vulgaire.

81. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82

Au spectacle de cette période de terreur, c’est, je pense, une consolation de voir s’élever une autre grandeur que la grandeur de la cour, une autre autorité d’exemple et d’opinion, un autre modèle de société, une autre source de mœurs, d’idées, de principes ; c’est surtout un besoin pour les âmes douces et nobles, au milieu des tourments politiques qui les épuisent, d’entrevoir dans une société nouvelle un asile fermé à l’esprit de faction, et où se retrouvent les principales aménités de la vie civilisée.

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