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99. (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605

Plusieurs comédiens ont essuyé le même malheur, & sont morts de maladies qu’ils avoient gagnées dans la représentation du même personnage : on nomme entr’autres, Brécourt & Rosimont.

100. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55

N’oublions pas de nommer mademoiselle de Scudéry, du même âge que Julie d’Angennes, 17 ou 18 ans.

101. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Louis XIV, justement nommé le plus honnête homme de son royaume, était particulièrement ennemi du vice et du désordre ; mais les mœurs générales dominent l’opinion même de ceux qui n’y participent pas : or, celles de la cour se ressentirent, durant tout son règne, de cette licence, de cette dépravation qu’avaient engendrées les troubles de sa minorité, et qui devaient, après sa mort, reprendre de nouvelles forces sous une minorité nouvelle. […] On prétendit, dans le temps, que Molière avait pris pour modèle de son principal personnage un nommé Gandouin, qui, ayant amassé une grande fortune dans l’état de chapelier, l’avait dépensée follement, en fréquentant des grands seigneurs, et en entretenant des coquettes. […] Raphaël le premier, rouvrant cette mine que les artistes de l’antiquité avaient exploitée comme à l’envie, en tira la matière de douze des tableaux dont il orna le palais Chigi, autrement nommé la Farnésine ; et, bientôt après, son crayon traduisit en entier l’histoire de Psyché dans une suite de trente-deux dessins qu’a reproduits le burin de Marc-Antoine ou plutôt de ses élèves.

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