Même dans Don Juan, qui cependant forme exception dans son œuvre, étant une imitation de la comédie espagnole, où Molière a subi la mode, il n’y a que le père de don Juan dont le rôle soit entièrement écrit du ton noble, et encore, berné qu’il est par son fils, nous le présente-t-on dans une situation comique. […] je le sais bien, on n’aime pas convenir qu’on rit de cet honnête homme, de cet homme d’honneur ; même les sceptiques craindraient qu’on leur reprochât de méconnaître ce qu’il y a de plus noble et de plus douloureux au monde ; et sa défaite en amour le rend cher à ceux qui ont eu plus ou moins à se plaindre de Célimène, c’est-à-dire à… beaucoup de gens. […] … La sincérité dont son âme se pique, A quelque chose en soi de noble et d’héroïque. […] John Lemoinne ; j’ajouterai, moi, et des conférences ; car ici comme sous la noble coupole, toutes proportions gardées, le style d’Alceste ne serait guère de mise.
Je ne prétends pas décourager les jeunes Auteurs qui, piqués de la noble émulation de se signaler, voudroient prendre une action à son dernier moment ; au contraire, ils feront très bien, & je les y exhorte, s’ils se sentent assez de ressources dans l’esprit pour féconder le peu de matiere qui leur reste, & pour remplir leur but sans le secours du moindre alliage.
Arlequin fait des lazzis très peu nobles : on l’interroge, il nie tout.