/ 211
168. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Deux autres personnages de même nature, le maître d’armes et le maître de philosophie, viennent se joindre à eux ; et, tous les quatre, ils remplissent presque entièrement le second acte. […] Aristote veut qu’aucun personnage tragique ne soit absolument vertueux ; et ce devait être la première loi d’un art qui a pour objet de peindre la nature humaine.

169. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

De toutes celles qu’il a composées, celle-ci peut, sans contredit, nous donner les meilleures leçons sur l’art de l’imitation : ses défauts nous serviront mieux que les beautés des autres : ils nous apprendront, lorsque nous voudrons nous emparer d’un sujet étranger, à méditer sur les traits les plus frappants de l’ouvrage, à voir de quelle nature ils sont, si on ne les affoiblira pas en les transplantant, même s’ils ne déplairont pas hors de leur pays natal. […] Don Juan feint de se vaincre, & cede Elisa à Carino, qui n’en veut plus : mais Elisa compte toujours sur les charmes que la nature donne aux femmes ainsi qu’aux autres animaux.

170. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Voyons, je te prie, si celle de Camille est de cette nature, & éprouvons-la par tout ce qui est capable de tenter. […] Nous avons déja dit qu’un poëte, un peintre doivent chercher dans la nature entiere les traits convenables au dessein de leur tableau, & ne pas la peindre comme elle se présente dans un seul objet : nous citons en passant un exemple qui s’offre de lui-même pour venir à l’appui de cette vérité.

/ 211