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115. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Ils étaient nés pour être des vagabonds, des bohémiens, on n’en put jamais faire des comédiens sérieux. […] Notre amateur est à la fin du siècle passé. […] — Déclamez pour moi votre tirade la plus amoureuse, ma chère fille ; pour moi qui vous ai vue naître et grandir. […] Ils étaient nés, l’un et l’autre, sous le Pilier des Halles ! […] … Allez saluer avec respect ce Pilier des Halles sous lesquels sont nés Molière et Regnard ; lui-même, il est , tout proche de ce Pilier des Halles, Béranger le poète, et non loin de Béranger, à l’enseigne du Chat noir — le véritable chat qui pelote en attendant la partie, est aussi le plus grand poète comique de notre âge, l’auteur de La Camaraderie et des Premières amours !

116. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258

Le lecteur peut voir sans peine que tout ce qui se passe dans cette piece naît du caractere jaloux de Talgo, que lui seul se fait tout le mal, & que cette piece, malgré ses irrégularités, figure beaucoup mieux parmi les pieces à caractere, que plusieurs des nôtres, où le principal personnage ne produit aucune situation.

117. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467

Quel vuide autour de moi, quand je vis fuir le rivage où j’étois née & où j’avois été si long-temps heureuse !

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