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188. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

Tu mourus couronné des palmes du génie : Quel Panthéon pour toi, dans ce siècle vanté, Devança les honneurs de l’immortalité ?

189. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

Il mourut le vendredi 17 février 1673a, âgé de cinquante-trois ans, entre les bras de deux de ces sœurs religieuses qui viennent quêter à Paris pendant le Carême, et qu’il avait retiré chez lui. […] Ce secret de faire passer sur le théâtre un caractère à son original a été trouvé si bon que plusieurs auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. » La naissance d’un second fils de France qui fut nommé duc d’Anjou (mais qui mourut très jeune) occasionna des réjouissances publiques. […] Le vendredi 17 février 1673, jour de la quatrième représentation du Malade imaginaire, mourut M.  […] « [*]Molière mourut assisté par deux sœurs religieuses, de celles qui viennent ordinairement à Paris quêter pendant le Carême, et auxquelles il donnait l’hospitalité. […] [Note marginale] Fils du comédien qui mourut le 28 janvier 1728.

190. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93

Que Moliere, au lieu de placer la scene à Thebes devant le Palais d’Amphitrion, l’eût mise à Thebes dans le péristile du Palais d’Amphitrion, tout étoit réparé ; la décence & la vraisemblance étoient conservées, sans rien diminuer du comique, puisque le plaisant ne consiste pas à voir refuser à Amphitrion & à Sosie une premiere porte, qui, chez les Grands, n’est jamais exactement gardée ; mais à voir interdire à l’un l’appartement de sa femme, tandis qu’il la sait en bonne compagnie ; & à l’autre la cuisine ou l’office, dans un temps où il meurt de faim.

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