/ 151
106. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Dans la pièce anglaise Lauzun est un marquis de bas étage, un triste ricaneur sans esprit, sans beauté, sans jeunesse, qui ne parle que de ses créanciers, comme ferait un des chevaliers de Regnard. […] Arrivait ensuite le marquis de Montespan, avec une brillante chaussure écarlate, et Lauzun lui disait : « Cher marquis, vous êtes le reflet de la mode. […] c’est là encore mentir à l’histoire et avilir à plaisir et sans aucune nécessité dramatique, le noble caractère de M. le marquis de Montespan. […] Bulwer parurent, à la première représentation de sa pièce, si insipides et si déplacées, qu’on eut honte de les avoir entendues ; nul ne voulut être complice d’une comédie où le roi Louis XIV parlait comme un valet de chambre, où M. de Lauzun se conduisait comme un escroc, M. le chevalier de Grammont comme un niais, M. le marquis de Montespan comme un infâme, et madame de Montespan comme une fille. […] Non, non, ce n’est pas là un marquis des petits appartements, un Lauzun aimé des princesses ; Don Juan n’est même pas un jeune homme, si jamais il a été jeune ; ce n’est pas là un homme amoureux, c’est un homme ennuyé ; pour suffire à ces conquêtes nombreuses, sitôt faites et sitôt oubliées, cet homme n’a plus qu’une seule ruse à son service, le faux mariage.

107. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93

La Financiere, la Marquise, la femme de Robe, daignent se saluer, se parler & se visiter.

108. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Les personnages des Fâcheux, jetés dans les intervalles d’un ballet réglé par le danseur Beauchamp, ne sont ni des allégories, ni des dieux, ni de faux bergers, ni des marquis : leurs originaux, en 1661, pouvaient se trouver dans la salle.

/ 151