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89. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

C’est pour prévenir ce malheur que le mot influence et quelques autres de même espèce semblent avoir été imaginés. […] Par malheur, il y a aussi là un danger auquel on ne s’expose pas impunément.

90. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

Il ne devinoit pas ce malheur. […] Au commencement, m’a-t-il dit, j’avois fait dessein d’épouser moi-même la fille de mon ami, car je prévoyois bien le malheur qui lui arriveroit, & je n’ignorois pas qu’une fille pauvre qui trouve un homme riche, devient plutôt l’esclave que la femme de son mari. […] Puisse-t-elle lui porter malheur !

91. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

La Raisin ne fut pas long-temps à savoir son malheur ; animée par son Olivier, elle entra toute furieuse le lendemain matin dans la chambre de Moliere, deux pistolets à la main, & lui dit que s’il ne lui rendoit son Acteur elle alloit lui casser la tête. […] Oui morbleu, chagrins, injustice, malheur de tous côtez dans cette vie-ci ! […] Sans la presence d’esprit de Moliere, il seroit infailliblement arrivé du malheur, tant ces Messieurs étoient yvres, & animez contre ceux qui les avoient empêchez de se noyer. […] Quel malheur pour ces Messieurs, que Sa Majesté n’eût point dit son sentiment la premiere fois ! […] Cet Auteur avoit traduit presque tout Lucrece : & il auroit achevé ce travail, sans un malheur qui arriva à son ouvrage.

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