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129. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

On veut que la cérémonie qui termine le Malade imaginaire soit la copie réduite d’une cérémonie pareille, œuvre de quelques beaux esprits qui s’amusèrent chez Mme de la Sablière h la composer en commun. […] Celui-ci répondit en chargeant Charpentier, un rival que Lulli redoutait, de composer les airs de son Malade imaginaire. […] Ces épanchements d’une âme tendre et blessée, ces déchirements d’un cœur malade, ces faiblesses d’un esprit aimant, trop clairvoyant pour ne pas voir l’indignité de la chaîne qu’il porte et trop épris pour la briser, tout cela est d’une vérité à laquelle la fiction ne saurait atteindre. […] L’abbé de Richelieu avait quitté Paris dans les premiers jours de mars, pour aller guerroyer en Hongrie, et, tombé malade à Venise, où il mourut au retour, il ne devait pas revoir la France.

130. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Le Malade imaginaire, le Bourgeois Gentilhomme, ne sont certainement pas les meilleures productions de leur Auteur ; cependant, lorsque les comédiens ont repris ces deux pieces, après les avoir oubliées quelque temps, ne leur ont-elles pas rapporté beaucoup d’argent ?

131. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

Qui prétendra jamais découvrir un but moral à l’Amphitryon ou au Malade imaginaire, à moins que dans celui-ci Molière n’ait voulu instruire l’humanité du danger de prendre trop de remèdes, et lui prêcher dans celui-là les joies de l’adultère15 ?

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