Les érudits citent respectueusement Les Docteurs rivaux, Le Maître d’école, Le Médecin volant, Le Docteur amoureux, La Jalousie de Barbouillé. Ces ouvrages sont perdus, mais on retrouve quelques traces des deux derniers dans Le Médecin malgré lui, et dans George Dandin. […] L’ordre des dates amène ici Le Médecin malgré lui, Mélicerte et Le Sicilien. […] Cette satire mordante, et toutes celles que notre auteur a dirigées contre le docte corps, n’ont pas peu contribué à le guérir de ses nombreux ridicules : Molière peut à juste titre s’appeler le médecin des médecins. […] Il s’est fait aussi admirer dans le rôle du vicomte de L’inconnu, ainsi que dans ceux de médecins et de marquis ridicules. » Les rôles de femme que Hubert jouait furent donnés à Beauval.
L’habit de serge jaune garni de radon vert du Médecin malgré lui est devenu légendaire. […] C’était un recueil de quelques comédies : L’Amour médecin, Les Précieuses ridicules, et Sganarelle, ou le Cocu imaginaire. […] Nous avons trouvé la preuve qu’il était médecin, dans l’Histoire chronologique de la médecine et des médecins, par Jean Bernier (Paris, d’Houry, 1695, in-4). Jean Bernier, qui ne pardonne pas à Molière d’avoir attaqué les médecins, dit positivement qu’il ne fit « monter la médecine en spectacle de raillerie sur le théâtre, que par intérêt et pour se venger contre une famille de médecins ». Quelle était cette famille de médecins ?
« Que voulez-vous faire, monsieur, de quatre médecins ? […] — Est ce que les médecins font mourir ? […] Pour faire doucement son éducation, Molière lui proposait comme récompense une représentation du Médecin malgré lui 98. […] L’Amour médecin, acte II, scène i. […] L’Amour médecin, acte IV, scène v.