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92. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Enfin elle porta les choses à une telle extremité, que Moliere, qui commençoit à s’appercevoir de ses méchantes inclinations, consentit à la rupture qu’elle demandoit incessamment depuis leur querelle ; si bien que sans arrêt du Parlement, ils demeurerent d’accord qu’ils n’auroient plus d’habitude ensemble.

93. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Il peut fournir autant de comique que de moral : il a le mérite d’être à la portée de tous les rangs, de tous les états, de tous les âges, de toutes les nations ; cependant je ne craindrai point de dire que ce sujet est extrêmement difficile à traiter : premiérement, parceque le Défiant est un caractere qu’on peut lier à une infinité d’autres ; un jaloux est défiant ; une mere qui veut conserver l’honneur & la réputation de sa fille est défiante ; un philosophe qui connoît les hommes est défiant ; un méchant est défiant, parcequ’il redoute dans les autres les méchancetés qu’il est capable de faire, &c.

94. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Quant à de Lauzun, Saint-Simon le dit « méchant et malin... dangereusement hardi... redouté sans exception de tout le monde, etc.; » et ces détails se retrouvent jusqu’à un certain point dans le portrait que Célimène nous-fait d’Acaste : « Mon Dieu !

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