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74. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Sa mère jouait la comédie, et aussi sa jeune tante dont la beauté était célèbre dans un temps où il était difficile de se faire remarquer parmi tant de beaux visages. […] au même instant, dans la tour du Temple, à côté de son père, de sa mère, de son frère enfant, était enfermée une jeune fille de quinze ans, — l’âge de la jeune débutante ! […] orpheline de père et de mère, la proie de l’exil et de toutes les horreurs de l’exil ; son enfance a été une prison, sa jeunesse une fuite, son âge mûr une immense inquiétude, sa vieillesse… le silence, l’abandon, la résignation, la prière et les respects du monde épouvanté en présence de tant de clémence, de résignation et de bon sens !

75. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177

De l’hymen, du bonheur l’espoir était venu             À ma jeunesse amère : Je péris fiancée, et sans avoir connu             La douceur d’être mère. […] Elles font valoir avec force les liens de la parenté naturelle, les liens qui attachent un fils à sa mère. […] Sa mère est innocente du meurtre de son père.

76. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Dans cet état de choses, à dix ans, il perdit sa mère. […] Dans les derniers jours de décembre 1663, un Montfleury, de l’Hôtel-de-Bourgogne, présenta au roi une requête contre Molière, dans laquelle il l’accusait d’avoir épousé sa propre fille, après avoir vécu en concubinage, autrefois, avec la mère, qui était, disait-il, Madeleine Béjart. […] Au commencement de 1670, le roi voulant de nouveau donner à sa cour un spectacle extraordinaire, et qui réunît tout ce que le théâtre pouvait fournir de divertissements, choisit pour sujet, afin de pouvoir lier ensemble tant de choses diverses, deux princes rivaux qui, dans le champêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des jeux pythiens, régalent à l’envie une princesse et sa mère de toutes les galanteries dont ils se peuvent aviser. […] Six mois après la représentation des Femmes savantes, en septembre 1672, Armande devint mère pour la troisième fois. […] L’enfant reçut les noms de Pierre Jean-Baptiste Armand, les deux noms réunis du père et de la mère, précédés de celui de Mignard.

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